Retour sur… Mère, Père et Alloparents [GUEST]

Cette semaine, les Vendredis Intellos déroulent le tapis rouge pour Claude Didierjean-Jouveau, spécialiste incontestée en matière d’allaitement maternel et maternage proximal, présidente de la Leche League France pendant près de 10 ans, animatrice dans cette association depuis plus de 25 ans et présente depuis peu sur les réseaux sociaux (retrouvez-la sur twitter !)

Cette auteure de très nombreux ouvrages et articles (que l’on ne présente plus sur les ici!! Rendez vous à la Bibli des VI pour mémoire!) a gentiment accepté la place de neurone d’honneur pour nous apporter son éclairage sur une difficile question sur laquelle les neuroneuses et neuroneurs se cassent les dents depuis plusieurs semaines.

Cette question, c’est tout simplement celle de la « place du père »… entre l’obsolescence des anciens modèles paternels distants et autoritaires dans lesquels les nouveaux pères ne se retrouvent plus, la méfiance à l’égard des nouvelles pratiques de maternage proximal souvent soupçonnées de mettre le père à l’écart en passant par l’agacement qu’il y a  à voir cette question formulée sans que jamais on n’ait besoin d’évoquer celle de la « place de la mère » pensée comme allant de soi… Voilà les différents points que les neuroneuses et neuroneurs des VI se sont employés à exprimer et disséquer durant les précédentes semaines (pour un aperçu des nombreuses contributions sur le sujet je vous renvoie à notre Arbre de liens…).

Lorsque j’ai proposé ce sujet à Claude Didierjean-Jouveau, elle m’a immédiatement proposé de le traiter dans un problématique plus vaste incarnée par le concept d' »alloparent »… C’est donc avec beaucoup de plaisir que je vous laisse découvrir sa très riche contribution ainsi que les nouvelles perspectives qu’ouvrent cette  nouvelle vision de la famille…

Ces derniers temps, on ne compte plus les ouvrages sur les « mères épuisées » [1], les « mères au bord de la crise de nerfs » [2], le « burn-out maternel » [3], les « mères sous influence »[4], etc.

La maternité est-elle vraiment devenue une tâche insurmontable ? Élisabeth Badinter a-t-elle raison de dire [5] que la pression sur les mères est telle que, dans des pays comme l’Allemagne, beaucoup de femmes renoncent à la maternité ?

La maternité était-elle plus « légère » autrefois ? Et si oui, pourquoi ?

Dans mes activités d’animatrice de La Leche League, je rencontre régulièrement des mères pratiquant un maternage proximal (allaitement long, cododo, portage…) qui sont effectivement au bord de l’épuisement et dont l’entourage rend leurs pratiques de maternage responsables de cet épuisement.

Mais n’est-ce pas plutôt l’isolement le responsable ?

Voilà bien longtemps que je trouve le sort des nouvelles mères, qui rentrent de la maternité pour se retrouver seules en tête à tête avec leur nouveau-né entre les quatre murs de leur appartement, carrément inhumain. Et le conseil que je donne souvent, c’est : sortez ! Voyez du monde ! Allez chez des amies ! Invitez-les chez vous !

J’ai été récemment confortée dans cette idée par la lecture d’un livre que je voudrais vous présenter.
Il s’agit du second ouvrage de la primatologue américaine Sarah Blaffer Hrdy, Mothers and others, qui développe sur les plans historique (et préhistorique), éthologique et ethnologique, le concept d’alloparentalité.

Mais qu’est-ce que l’alloparentalité ? Qu’est-ce qu’un alloparent et à quoi sert-il ?

Une « coopérative de maternage »

Dans une interview que Sarah Blaffer Hrdy a donnée au Nouvel Observateur au moment de la parution du livre de Badinter [6], elle dit qu’on peut voir « la longue histoire de l’évolution  humaine comme une sorte de coopérative de maternage – qui incluent pères, mères, oncles, grands-mères, frères et sœurs plus âgés – où chacun aide la mère à s’occuper du petit et à le nourrir ».

Les alloparents sont donc tous les proches, adultes et plus grands enfants, parents et voisins, qui peuvent être amenés à s’occuper du bébé.

Dans Mothers and others, SBH montre que contrairement à ce qu’on observe chez les « grands singes » (chimpanzés, gorilles et orangs-outans)[7] où la mère garde son bébé avec et sur elle pendant plusieurs mois et empêche tout autre membre du groupe, mâle ou femelle, de s’en approcher, les humains, y compris dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs, se caractérisent par un certain degré de partage des soins aux petits.

Chez les chasseurs-cueilleurs, on estime que les bébés passent entre 20 et 60 % de leur temps diurne dans les bras d’autres personnes que leur mère (la nuit, par contre, ils sont toujours lovés contre elle), essentiellement des parent(e)s à elle[8].

Comparons cette situation à celle de la mère dans nos sociétés occidentales. Les grands-mères sont souvent loin, ou bien la mère ne leur fait pas confiance pour s’occuper du bébé, car leurs conceptions du maternage sont trop divergentes. Les sœurs, cousines, tantes…, si elles existent, sont bien occupées de leur côté, ou trop loin de la mère pour pouvoir être sollicitées facilement.

Reste… le père, qui fait un alloparent tout à fait acceptable[9], mais n’est généralement présent que le soir et le week-end.

Et voilà comment on se retrouve avec des mères qui n’ont pas d’autre alternative que de rester à la maison pour s’occuper seules de leurs petits, au risque de s’épuiser, ou de s’en séparer toute la journée et les mettre en garde avec des inconnus sans lien avec elles et leurs enfants…

À quoi servent (aussi) les alloparents ?

Dans beaucoup de sociétés, les alloparents, et notamment les grands-mères, étaient également importants en tant que  pourvoyeurs de nourriture (voir plus bas l’« hypothèse de la grand-mère »).

Dans ces sociétés, les alloparents pouvaient faire la différence entre la vie et la mort pour l’enfant : une étude faite sur des données récuillies en République de Gambie (Afrique de l’Ouest) entre 1950 et 1980 a montré que si un enfant avait des aînés (notamment des sœurs) ou si sa grand-mère maternelle habitait tout près et n’était plus en âge d’avoir des enfants, la probabilité qu’il meure avant l’âge de 5 ans tombait de 40 à 20 %.

Cela fait dire à SBH que « sans alloparents, il n’y aurait pas d’espèce humaine ».

L’« hypothèse de la grand-mère »

Chez pratiquement tous les mammifères, les femelles ne vivent pas au-delà de leur période féconde. Pourquoi est-ce différent chez les humains ? Pourquoi les femmes vivent-elles (de plus en plus) longtemps après qu’elles soient ménopausées et ne puissent plus avoir d’enfants ?

D’un strict point de vue évolutionniste, cela semble du gâchis !

Pour tenter de répondre à cette question, les sociobiologistes ont imaginé ce qu’ils appellent « l’hypothèse de la grand-mère »[10].

Pour eux, « la longue période de la post-ménopause est en fait partie intégrante du plan reproducteur de l’organisme humain ».[11] En effet, les femmes âgées influencent de manière positive le succès biologique de la famille, à travers notamment les soins donnés par la grand-mère à la progéniture de sa fille.

Comme le raconte Sarah Blaffer Hrdy, « supposons qu’il ait existé autrefois une collecteuse (de nourriture) dévouée avec un complément fortuit de gènes. Elle a réussi à vivre au-delà du moment où les ovaires des primates sont normalement épuisés. Parce qu’elle était une collecteuse efficace et déjà prédisposée à aider sa famille, elle a canalisé le surplus de nourriture vers ses petits-enfants récemment sevrés lorsque sa propre fille (ou peut-être la partenaire de son fils ou de son frère) avait un nouveau bébé. Ainsi, les gènes contribuant à la longévité, partagés par cette parenté, ont fini par être surreprésentés dans la succession des générations, menant à une lignée de femmes qui vivaient jusqu’à soixante ou soixante-dix ans ».[12]

L’école de la coopération

Pour SBH, enfin, le fait pour les bébés d’avoir des alloparents est ce qui a permis aux êtres humains de devenir des « animaux ultra-sociaux », capables de coopération, d’empathie, de générosité, de sollicitude envers l’autre. Des êtres capables de rester enfermés à 500 dans un avion pendant plusieurs heures sans s’entretuer, contrairement à des chimpanzés qu’on mettrait dans la même situation !

Je la cite : « Dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs contemporaines, les bébés sont portés par d’autres que leurs mères bien avant de pouvoir se déplacer seuls. Les bébés qui passent ainsi de bras en bras ont besoin de développer une capacité différente [des petits des grands singes qui restent en contact permanent avec leur mère] afin de surveiller les allers et venues de leur mère. Afin de maintenir le contact tant avec leur mère qu’avec des alloparents bienveillants, ils prennent l’habitude de regarder les visages, de les observer et d’essayer d’y lire ce qu’ils expriment.

(…) Sensibles à ces signaux, ils deviennent capables d’interpréter les états mentaux et émotionnels des autres, et donc capables d’un certain degré d’engagement intersubjectif. Je fais l’hypothèse que l’explication la plus plausible de cette différence entre les humains et les autres primates tient à toute cette période (peut-être aussi longue que deux millions d’années) au cours de laquelle les bébés qui étaient les mieux à même d’évaluer les intentions des autres étaient aussi les mieux à même d’en recevoir des soins, et donc les plus susceptibles de survivre jusqu’à l’âge adulte et de se reproduire. »

Elle lie également le babil des bébés au besoin d’« attirer l’attention des alloparents » et à celui « pour les bébés et les mères de maintenir le contact quand le bébé est porté par d’autres ».

J’espère vous avoir donné envie de lire cet ouvrage, dont je n’ai abordé qu’une petite partie, et qui mériterait d’être traduit rapidement (avis aux amateurs !).

Et aussi l’envie de créer ou recréer autour de vous et de vos enfants un réseau d’alloparents gage d’humanité !

Claude Didierjean-Jouveau

À lire, un texte très intéressant d’Agnès Échène, Féminisme et maternité, le roman de Mélusine.


[1] Stéphanie Allenou, éditions Les liens qui libèrent.

[2] Judith Warner, Albin Michel.

[3] Violaine Guéritault, Odile Jacob.

[4] Sandrine Garcia, La Découverte.

[5] Le Conflit : la femme et la mère, Flammarion.

[6] http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20100212.BIB0253/une-chercheuse-americaine-repond-a-elisabeth-badinter.html

[7] Mais de la même façon que beaucoup d’autres primates, tels les langurs les titis, les macaques de Barbarie, les colobes, les makis varis de Madagascar…, qui tous pratiquent l’infant-sharing.

[8] Cela signifie entre autres que le bébé est à l’occasion allaité par (ou prend le sein non lactant) d’autres femmes que sa mère : le shared suckling (succion du sein partagée) a été observé, au moins de façon occasionnelle, dans 87 % des sociétés pratiquant la cueillette recensées dans les Human Relations Area Files.

[9] D’autant que des études ont montré que lorsqu’il est proche de sa femme pendant la grossesse et proche du bébé après la naissance, son profil hormonal se modifie : baisse du taux de testostérone, hausse de la prolactine et de l’ocytocine… le rendant plus enclin et plus apte à s’occuper du bébé. Porter un bébé pendant un quart d’heure suffit à augmenter de façon mesurable le taux circulant de prolactine chez un homme.

[11] Sarah Blaffer Hrdy, Les instincts maternels, Payot, 2002.

[12] Ibid.

27 réflexions sur “Retour sur… Mère, Père et Alloparents [GUEST]

  1. Passionant ! Merci pour ces explications. Une bonne solution au « burn-out » maternel serait donc de favoriser l’entraide entre grands-parents et parents. Peut-être en multipliant les associations où des grands-parents sans petits-enfants se lient à des petits-enfants sans grands-parents ?

    • Oui, c’est une des choses à faire. De telles associations existent déjà.
      C’est le cas par exemple du site Super-Grandparents.com, créé fin 2007 par une mère de quatre enfants qui, en rupture avec sa famille, n’avait pas de grand-mère à leur présenter. Deux ans plus tard, il avait déjà permis à 300 familles de trouver des grands-parents de cœur. Il existe également, depuis 1999, l’Association Grands-parrains et petits filleuls (http://grandsparrains.chez.com/. La fondatrice de l’association, Michelle Joyaux-North, a écrit un roman sur cette expérience, Le beau chemin), qui fonctionne sur le même principe.

      • Bonjour,

        Je trouve cet article très porteur, merci de l’avoir écrit.
        Vous évoquez  » une des choses à faire » . Quelles sont les autres selon vous qui devez avoir une grande expérience de la question ? que peut on proposer aux femmes qui se retrouvent isolées ?

  2. Merci beaucoup de cette contribution, très VI! Je reste même un peu sur ma faim, avec l’envie d’en lire plus, d’en savoir plus, sur la place des hommes dans cette généalogie féminine de la sauvegarde de l’espèce. J’aimerais vous dire à bientôt Mme Didierjean-Jouveau!

  3. Merci pour cet éclairage trés intéressant, cela me fait encore plus regretter que les grands-parents de mes enfants habitent si loin… L’idée de constituer des réseaux d’alloparents est à creuser : pour moi, ils seraient indissociables de réseaux de solidarité transgénérationnels au sens plus large, ou chacun se rend service selon ses compétences et disponibilités… Par exemple, mon fils aîné aime bien passer un petit moment chez nos voisins retraités, lesquels apprécient d’être aidés pour faire fonctionner leur ordinateur. Mais il n’est pas toujours facile de demander de l’aide lorsqu’on est isolé (j’aime bien quand vous qualifiez le tête à tête d’une jeune mère avec son nouveau-né de « carrément inhumain ») dans une société qui reste individualiste… Comme Muum, j’espère que vous nous parlerez à nouveau de cet ouvrage de Sarah Blaffer Hrdy. Merci encore de faire avancer le débat des neuroneuses et bienvenue aux VI !

  4. Passionant ! Le concept d’alloparent semble tellement logique et necessaire que c’en est déroutant. L’isolement est en effet une vraie réalité et difficulté. Merci beaucoup pour cet enrichissant article !

  5. C’est passionnant, j’adore les perspectives ouvertes par ces recherches de sociologie préhistoriques, je pense qu’on a tellement d’explications à nos comportement parfois incompris à y trouver ! Merci pour cet article, je cogite déjà à tout plein de détails de ces dernières années au regard de cette lecture … Je crois notamment qu’en lisant le texte je viens de comprendre ce qui m’a plus dans le concept de la crêche VS l’assistante maternelle…

  6. Super réflexion ! Effectivement, l’évolution de notre société favorise le développement des foyers isolés et non plus transgénérationnels comme auparavant. C’est dommage car cela peut même aller jusqu’à créer des tensions entre les différentes générations.

  7. J’ADORE !!!
    Les « alloparents », cela me parle bcp car si j’ai sauté le pas d’avoir 3 enfants en un peu plus de 4 ans, c’est en partie parce que je savais que si j’avais un problème ma mère (qui habite à 3 km de chez moi) pourrais m’aider ou me soutenir ainsi que ma belle-mère même si elle habite à 110 km; mais aussi en sachant rester en retrait et en acceptant mes choix ( mes enfants ont des grands parents géniaux !!)
    Je crois que les « blogs de mamans » sont un peu à leur façon des « alloparents » car on s’exprime et on trouve un soutient moral même si il n’y a pas de contact physique, recevoir des encouragement ou des conseils, ça aide bcp !!!
    Bonne journée !!!

  8. Merci pour cet article et sur les précisions qu’il offre quant à l’hypothèse de la la grand mère. Mes grand-mères ont toutes deux été très présentes quand j’étais enfant. En effet mes parents n’ont jamais cherché de nounou ou de crèche. Ils n’ont pas connu le stress de confier ses bébés à une baby-sitter. Mes deux grands mère ne travaillaient pas. Aujourd’hui les « mamies » travaillent et travailleront de plus en plus longtemps. Du coup leur disponibilité est limitée ainsi que leur rôle d’alloparent. Leur place est très différente.
    En tous cas sujet hyper intéressant.

  9. Tout à fait d’accord : l’isolement est l’un des plus gros responsables de l’épuisement maternel dans notre culture… d’autres ont su garder les traditions d’un soutien intergénérationnel et d’une proximité familiale… pas toujours évidents mais si enrichissants pour tous au final !
    Il nous reste à trouver nos nouvelles normes à nous, pour le meilleur pour nos familles et nous-même… y réfléchir et agir en ce sens… au boulot !
    Merci pour cet article très intéressant !

  10. Grand merci pour cet article ! J’ai une amie qui a été mutée à l’autre bout de la France (merci l’Educ Nat), son mari travaille toute la journée, elle n’a aucune famille alentours, ni d’amie assez proche à « alloparentaliser », et bien je vous le donne en mille, elle est en pleine dépression du post-partum !

  11. Très intéressant et instructif dans notre monde où les parents sont souvent loin des grand-parents. Outre les associations, se rapprocher des grands-parents ou des amis au moment de la naissance semble nécessaire.
    Je pense aussi que cette réflexion soulève la question des congés de maternité en France et de sa perception. « Le bébé a besoin de sa mère, le père n’interviendra que plus tard » oui mais, selon moi, la mère a besoin du père !!! et le bébé aussi d’ailleurs. Dans notre monde où on prône l’égalité hommes-femmes, pourquoi ne pas donner plus de temps au père après l’accouchement ? (Bon, je sais il y a une question de sous quelque part). Mais, ici au Québec, le père a minimum 5 semaines pour lui (il ne peut pas les donner à la mère) et la mère a 17 semaines pour elle. Après ça, il peuvent choisir de se partager le temps restant du congés parental (une trentaine de semaines).
    Un problème subsiste : il n’est tout simplement pas encore compris dans les entreprises que les hommes puissent prendre plus que les 5 semaines auxquelles il a le droit. « Mais pourquoi prendrait il du temps à la maman ? » Parce que, être deux pour s’occuper d’un bébé pendant les premiers mois vaut plus que quelques semaines de plus toute seule avec son bébé. En tout cas, ça a a été notre choix, et c’était très bien comme ça pour apprendre à connaître tous les 2 notre bébé, pour se reposer et pour vivre en couple les premiers petits moments magiques de notre enfant !

  12. Jusqu’ici, j’usais des alloparents à ma disposition par pur égoïsme, du moins, le croyais-je.
    Je découvre qu’en réalité, c’est bénéfique pour mes enfants, merci !

    Petite interrogation : le père, un alloparent ? Vraiment ?? Dans ce cas là, au moment où la mère retravaille, elle devient aussi un alloparent ? J’ai du mal comprendre et je vais vous relire.

    Merci de votre passage sur les Vendredis Intellos !

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