Le harcèlement scolaire

Comme je l’ai dit sur mon blog, ce sujet me touche de très près en ce moment. Il bouscule notre vie, nos émotions, nous dévaste et file de grandes angoisses à notre fille.

Pour prendre un peu de recul face à cette situation, je me suis documentée sur cette problématique de violence à l’école.

J’ai d’abord trouvé un article du « Huffington Post » très intéressant. Il s’agit selon l’auteur, Emmanuelle Piquet, de combattre les idées qui perdurent depuis trop longtemps. Elle a recensé 4 idées reçues qui sont absolument à combattre :

« 1ere IDÉE REÇUE :  CE SONT SURTOUT LES GROS ROUX ET MAL HABILLES – ENTRE AUTRES – QUI SE FONT HARCELER DANS LA COUR DE L’ÉCOLE. »

Selon elle : « Ce lieu commun est totalement faux et de surcroît dangereux. Il y a, contrairement à ce que nous assène une pensée psychologisante qui date un peu, des roux, et aussi des gros, et des enfants dont les parents sont d’origine modeste qui ne se font pas harceler dans la cour de l’école. Le harcèlement se nourrit en effet avant tout de la vulnérabilité d’un enfant. C’est seulement dans un deuxième temps que le harceleur va se saisir d’une particularité quelle qu’elle soit pour accentuer la vulnérabilité qu’il aura décelée en amont.« 

Cette idée reçue est d’autant plus fausse en école maternelle. En effet, lors de l’émission des « Maternelles » du 29 Octobre dernier, la spécialiste Hélène Romano (psychologue Clinicienne et psychothérapeute), disait « qu’un enfant harcelé en école maternelle était souvent un enfant jalousé des autres pour diverses raisons (enfant brillant, réussite scolaire, bon comportement…) ».

Selon Emmanuelle Piquet : « Il n’y a pas de profil-type pour l’enfant qui est harcelé, sinon qu’il n’a pas pour l’instant acquis les compétences relationnelles qui lui permettent de se défendre immédiatement et efficacement quand on l’attaque, ce qui a pour effet d’ancrer en lui une posture de victime très facilement repérable d’éventuels agresseurs en recherche de popularité accrue. Cela veut également dire que, quelques soient les particularités d’un enfant, il peut apprendre à réagir différemment lorsqu’il est maltraité. C’est une question d’apprentissage dans la régulation des interactions ».

Voilà, je comprends tout à fait ce postulat dans le sens où dans la situation de ma fille, je sais qu’elle n’a pas su « adopter une posture de défense efficace ». Lors des différents témoignages que j’ai reçu, j’ai à plusieurs reprises repéré cet élément également.

2ème IDÉE REÇUE : LES ENFANTS QUI HARCÈLENT LES AUTRES SONT DES ENFANTS BATTUS ET MALTRAITES AU SEIN DE LEUR FAMILLE.

Pour l’auteure : « Cette vision du monde consiste à dire que les harceleurs sont forcément malheureux chez eux, ce qui n’est absolument pas une obligation, même si c’est sans doute le cas pour certains d’entre eux, par fatalité statistique( ………. ) Par ailleurs, même si les enfants « harceleurs » ne viennent que rarement consulter (leurs parents considérant souvent qu’il est important de ne pas se laisser marcher sur les pieds dans la vie), ce sont plutôt dans la description qu’en font leurs victimes, des enfants et des adolescents qui ont un sentiment de toute-puissance alimenté par leurs parents. »

C’est également, un constat que j’ai fait à travers les dizaines d’histoires de harcèlement à l’école dont j’ai eu connaissance récemment. Des enfants qui ne venaient pas nécessairement de milieux maltraitants mais plutôt des famille qui ne reconnaissent pas ou peu la gravité des actes posés par leurs chérubins.

3ème IDÉE REÇUE : L’INTERVENTION DES ADULTES À LA PLACE DES ENFANTS EST UTILE ET FAIT CESSER LE HARCÈLEMENT.

Pour Emmanuelle Piquet : « Malheureusement, la réalité du terrain indique que c’est statistiquement faux et même anti-productif de penser cela : l’intervention des adultes est souvent aggravante, dans les cas de harcèlement. C’est la raison pour laquelle les enfants dissimulent ce qu’ils subissent dans la cour de l’école, craignant par-dessus tout que les parents ou éducateurs s’en mêlent à nouveau et rajoutent ainsi aux nombreuses insultes dont ils font l’objet, celle de « rapporteur » au primaire, celle de « balance » à partir du collège ».

Effectivement, dans le cas de ma fille scolarisée en maternelle, l’intervention des adultes était indispensable mais est intervenue trop tardivement et ne suffira certainement pas à apaiser la situation. Mais en en parlant autour de moi, je me suis aperçue que pour des enfants plus grands et pour des adolescents, l’intervention des adultes avait souvent empiré la situation.

J’imagine le désarroi des parents, des professionnels et des enfants et adolescents touchés par cette problématique « indémêlable ».

L’auteure ajoute : « Les enfants maltraités par leurs congénères savent qu’il y a un risque non négligeable que les sanctions des adultes ne découragent pas les harceleurs mais poussent ceux-ci à devenir encore plus discrets et rusés dans leurs méthodes pour ne pas se faire sanctionner. »

Cette idée du « poisson qui se mord la queue » me désespère profondément. Une personne qui m’est proche et qui a été touché par ce problème pendant l’adolescence m’a dit : « Dans ces situations, des solutions il n’y en a jamais. Sauf celle de fuir, peut-être ». Plus le temps passe et plus j’ai l’impression qu’il a raison. Tout du moins, pour des cas de harcèlement en collège. Et puis, je dis peut-être ça, car je suis dans le creux de la vague.

4ème IDÉE REÇUE : LE PROBLÈME CE SONT LES RÉSEAUX SOCIAUX.

Emmanuelle Piquet dit : « Ce que l’on gravait autrefois sur la porte des toilettes ou sur les pupitres en bois est maintenant inscrit sur la toile. Certes, il est assez effrayant de penser qu’un grand nombre de personnes découvre en même temps une injure qui nous concerne, puisque les jeunes sont connectés presque en permanence….. »

Effectivement, c’est ce qui a été dit pendant l’émission des « maternelles ». Avant l’enfant harcelé pouvait avoir un lieu de « répit » en rentrant chez lui. Aujourd’hui les adolescents harcelés, le sont continuellement à cause de cette « connexion permanente ».

Pour repérer LES SIGNES de harcèlement, j’ai repris les conseils d’Hélène Romano (pendant son intervention dans « les maternelles »).

Selon elle, quand un enfant est « en situation de repli sur soi, de retrait, qu’il n’exprime plus d’envies d’aller à l’école, qu’il est souvent malade, on peux penser qu’il est éventuellement victime de harcèlement ».

En revanche, elle précise que très souvent, l’enfant ou l’adolescent ne se plaint pas. Essentiellement par peur de blesser ses parents. C’est ce qui s’est produit avec ma fille. elle a fini par parler, mais quand nous lui avons demandé pourquoi elle ne l’avait pas fait avant, elle nous a répondu « Parce que je ne voulais pas que vous soyez tristes ».

Selon Hélène Romano, « on peux penser qu’ils ne parlent pas par peur, par crainte ou par honte. »

Pourquoi un enfant devient-il harceleur? (Selon Hélène Romano)

1- Parce qu’il a lui-même subi.

2- Parce qu’il suit un autre / un mouvement de groupe / qu’il veut se valoriser à travers une posture de dominant.

3 – Par pur plaisir de blesser l’autre de manière répétitive (concerne surtout les enfants qui commencent très tôt à harceler). Dans ce cas, l’enfant harceleur ne culpabilise jamais. Il s’en prend toujours à des enfants plus faibles. Ce type de harcèlement est le plus difficile à « traiter ».

COMMENT AGIR POUR QU’UN ENFANT VICTIME PUISSE « DÉPASSER CE PROBLÈME »? (pour cela j’ai compilé les différents éléments de toutes mes lectures à ce sujet):

-L’écouter, l’inviter à parler.

-Lui dire : « Je te crois ». Car si un enfant en arrive à se plaindre d’une telle situation, cela lui coûte d’en parler. Les « plaintes fictives ou abusives » sont très rares.

-On peux lui dire « tu ne dis rien, mais j’ai l’impression que quelque chose ne va pas… ».

-Lui dire que ça ne vient pas de lui, que ce n’est pas de sa faute. Que dans d’autres situations, d’autres lieux il n’est pas harcelé.

-Lui proposer des activités qui le mettent en valeur, qui le mettent en situation de réussite et lui donnent CONFIANCE.

-Lui dire qu’il ne restera pas victime. Que la situation peut changer. Qu’il peut essayer de trouver des ressources pour chambouler cela.

QUI FAUT-IL CONSULTER? (Dans l’ordre)

-Tout d’abord, l’enseignant. Si l’enfant est en fin de primaire, au collège ou lycée, on peux demander à l’enseignant de rester discret dans son intervention auprès du harceleur, tout en restant à l’écoute de la victime et en étant vigilant.

-Le directeur d’établissement

-Le médecin scolaire, le psychologue scolaire.

-Le médecin de famille.

-Le maire.

-Le DASEN (inspecteur d’académie).

-On peux faire appel à un médiateur.

-La gendarmerie ou le commissariat de Police, pour une main courante ou une plainte.

CE QUE J’AI ÉGALEMENT APPRIS :

-« Très souvent un enfant qui harcèle en primaire ou au collège a déjà harcelé en maternelle ». (Hélène Morano)

– Les enfants harcelés ont envie de passer très très vite à autre chose et ne souhaitent pas se complaire dans une posture de victime.

-Le postulat « Harcelé un jour, harcelé toujours ne fonctionne pas ». Évidemment, les enfants changent, trouvent des ressources et de nouvelles défenses.

-Quand la situation ne s’améliore pas malgré les moyens mis en place. Il ne faut pas hésiter à changer d’école. Ce ne sera pas vécu comme une sanction si c’est bien travaillé en amont avec l’enfant. Même si c’est injuste, même si c’est rageant (j’en sais quelque chose). Même si la logique voudrait que ce soit le harceleur qui parte.

-Selon Hélène Romano : « L’enfant victime sort de la situation plus fort si ses parents sont avec lui et plus faible s’ils n’ont pas été avec lui ».

-Un enfant harcelé est fragilisé dans son estime de lui-même à cause du harcèlement.

-Ce genre de situation peut déstabiliser très gravement un enfant ou un adolescent. Cela peux compromettre son développement affectif et psychologique. La victime peut souffrir de graves troubles allant de la dépression à la tentative de suicide.

-Savoir son enfant victime de harcèlement est extrêmement difficile à vivre. On se sent fortement impuissants. Et puis on doit vivre avec ce sentiment d’injustice et cette peur mettant à mal notre instinct de protection.

Pour un récit plus personnel, n’hésitez pas à consulter mon blog, ici

À la mère si

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14 réflexions sur “Le harcèlement scolaire

  1. Ma hantise : que ma cadette soit harcelée à l’école (c’est déjà la victime de sa sœur…)
    Et que ma grande devienne harceleuse ! Je ne la quitte pas des yeux au parc, après avoir arrêté (ou pas, ahum) des gestes qui ne m’ont pas plus du tout…

    Et pourtant : quasi pas de violence à la maison (un coup, une fois, de moi, quand elle avait griffé sa sœur de quelques semaines, qui hurlait le visage en sang, une seule tape sur la main de son père, idem de son grand-père), je crie très rarement, ne punit pas, même si je hausse le ton régulièrement et que je l’isole quand elle trop dangereuse pour les autres.

    Je sais qu’elle en a un peu bavé à la crèche (pourtant extra, 3 adultes pour 10 enfants maxi) à cause des « grands », et qu’elle a bien pris sa revanche en devant « la grande » ; mais que faire ?

    Pour ta fille : fuir, ce n’est pas une lâcheté, au contraire ! « C’est prendre son courage à deux pieds » (de je-ne-sais-plus-qui…)


    et encore (astuce à traduire pour aider les jeunes victimes – je tente avec ma cadette, un peu jeune à 17 mois, mais ça vient !) :

    > La changer d’école ?

    NB : je confirme, pour avoir subi de la violence scolaire au primaire et au collège, que faire appel à un adulte est la dernière chose à faire (ça amplifie beaucoup le problème), ce qu’on sait d’instinct quand on est enfant (ou pas, et c’est la cata !).

    Courage…

  2. Merci pour ce post Alamersi, ça me touche de lire ça sous l’angle des parents.
    J’ai eu qqus moments difficiles au collège, je ne saurai dire pourquoi c’est tombé sur moi. Heureusement j’avais d’autres activités en dehors de l’école qui me rendaient heureuse et me valorisaient. Mais je serai bien triste et démunie si l’une de mes poulettes passaient par là.

    Je crois effectivement qu’il est important d’aider l’enfant victime à se défendre, à ne pas accorder trop d’importance à ses harceleurs, à dépasser cela. Mais surtout, surtout ne pas considérer et lui signifier que s’il est harcelé c’est parce qu’il n’a pas « les compétences relationnelles qui lui permettent de se défendre ». Cela revient à dire que c’est de sa faute, et je trouve ça absolument terrible !!

    Et puis, je signale aussi le site du Ministère de l’éducation nationale à propos du harcèlement scolaire :
    http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr
    Et une vidéo sur le même thème que j’ai vue par hasard hier et qui m’a bien plu, même si je doute que cela change quoi que ce soit pour les victimes/coupables…

  3. Pingback: Le harcèlement scolaire | La partagerie ...

  4. Merci beaucoup de cette contribution!!! Et merci d’avoir accepté de nous confier une partie de tes questionnements, de ton expérience et des solutions que vous avez commencé à expérimenter.
    En lisant ces conseils, j’ai l’impression que la résolution totale du harcèlement scolaire et loin d’être évidente, durable et facile… j’espère de tout coeur que ta puce va réussir à se sortir de tout ça. N’hésites pas à venir partager d’autres ressources sur le sujet, je pense que ça en intéressera beaucoup…

  5. Pingback: Répondre aux besoins de son enfant [mini-débriefing] | Les Vendredis Intellos

  6. Bonsoir je suis une maman ecoeuree par trois ans bientot de galere avec mon fils aine. Son cauchemar enfin notre cauchemar parce que il y a mon fils qui est la victime et nous sa famille(j’ai 3 autres enfants) tout a commmence en 6° par differentes moqueries, insultes,rabaissement,humiliation, lors d’une agression qui aurait pu tres mal se finir pour mon fils (4 eleves de sa classe l’ont attrape en bas du college lui on mis sa capuche sur la tete et l’on rue de coup et le comble petit film sur un portable, qui sait ce qui serait arrive sans l’intervention d’une passante) de la plainte, mains courantes, promesse et punitions du cpe envers les harceleurs, je ne compte meme plus le nombre de visite, de coup de telephone au college qui nous promettais mots et merveille mais en vain. Apres deux ans de galere, excede, deprime, angoisse, ecoeure mon mari apres l’agression de trop a « ose » traiter la CPE d’incompetente nous sommes du jour au lendemain devenu « les mechants » meme les profs qui bulletin a l’appui n’avait jamais rien a eu a reprocher a mon fils, se sont permis des reflexions blessantes a l’egard d’un enfant de 13 ans, et fin juin pour salir le dossier de mon fils un renvoi soit disant pour le comprtement de mon fils qui etait deplacer. Toute cette histoire vient de se terminer aujourdhui mon mari a eut en premier lieu une amande de 400€ pour outrages envers un cpe, refusant de payer il lui a ete fait un rappel a la loi. Je tiens a signaler que nous avons porter plainte aupres du procureur qui n’a toujour pas donner suite et je pense que notre dossier a ete classer. Je suis ecoeure parce que contrairement a ce que l’on veut nous faire croire par les spots publicitaires « agir contre le harcelement » rien en tout cas pour nous n’a ete fait en tant que maman je suis degoutee, mon fils n’a rien compris a tout ce qui c’est passe au changement radical d’attitude des adultes qui etait la normalement pour lui venir en aide et qui non rien fait, pire lui ont mis la tete sous l’eau afin d’accentuer un peut plus son sentiment de….je ne trouve plus mes mots. Je pensais vraiment que l’on vivait dans un pays où la justice primait et finalement c’est une justice a 2 vitesses et rien n’ai fait pour aider les victimes. Cette annee mon fils a change de college mais a tout de suite ete cataloguer par le cpe, son prof principal et le directeur parce qu’il parle beaucoup a priori rien de mechant mais c’etait sans compter sur ses camarade de classes qui lui on tout de suite mis la pression et donne une image de « chiants de service » de la pensant bien faire j’ai pris rendez vous plusieurs fois et a chaque fois on me dit je cite « mais il faut peut etre se poser des questions, on peut rien pour toi, de toute façon ou que tu aille tu seras victime et derniere en date change de college » comment peut-on pousser des enfants harceles a en parler, alors que dès que la démarche est faite ceux ci sont automatiquement remis en causes, je trouve cela inacceptable. Une conférence sur le harcèlement a eut lieu dans le college de mon fils la plupart du corps enseignant était présent mais on a pas du entendre les memes choses. Hier, mon fils c’est fait agressé par un lycéen dans le bus et ceci pendant tout le trajet jusqu’a l’arret de tram de mon fils avec menace de mort a l’appui, a part une vieille dame qui a demandé a l’agresseur d’arreter personnes, je dis bien personne n’est intervenus, je pensais pas que l’on arriverais a cette indifférence face a une telle violence un jour, où allons nous? J’ai voulu faire part de tout ce qui c’était au principal il a excuser moi du terme »péter » les plombs, prétextant que son collège accueillait les élèves les plus cool de notrse ville, que mon fils avait surement fait quelque chose pour provoquer l’agresseur, qu’il en avait marre, tout ceci dans la cour devant tout les élèves mon fils et moi nous nous sommes senti rabaissé, humiliés et incompris. Apres cela, mon fils a été conduit par le principal chez le CPE pour finalement s’entendre dire que le collège ne ferais rien comme l’agression c’est passé en dehors du collège. Mon fils se retrouve avec une entorse au niveau du rachis cervical, un hématome au niveau du bras droit et une ITT de 4 jours, nous avons déposé plainte auprès des services de police. Dans toute cette histoirs ce qui en ressort, est que mon fils est toujours remis en question ou en cause je sais pas et du bien être d’un enfant, on pense d’abord a celui d’une cpe qui n’a pas subi le quart de ce que mon fils a vécu. Malgré tout cela je ne souhaite a personnes de vivre cette situation, nous avons tenus grâce au soutien de notre famille. Dans notre situation on se dit dans les mauvais moment, que l’on aurait du se faire justice soi-même. Mon fils s’en veut de toute cette situation et se sent coupable de tout se qui se passe autour de lui, pensant que tout es de sa faute. Le seul tort de mon fils vouloir que tout le monde l’aime,parle beaucoup mais il n’est pas violent nous l’avons inscris a la boxe pensant que sa l’aiderais mais il n’arrive pas a se défendre, il m’a dit j’ai peur maman…..si vous saviez comme j’ai peur, comme je pleure parce que j’ai peur de ce qu’on pourrait faire a mon fils…..Je pense que personnes ne lira jusqu’a la fin en tout cas d’avoir écris tout sa m’a fait du bien. Merci a vous et bon courage a tous.

    • Je suis extrêmement révoltée par ce témoignage. J’imagine qu’il y a des centaines de victimes dans des situations similaires et aucune réponse n’est trouvée.
      Je suis assez d’accord avec le commentaire de oops06… Même si cela parait injuste, avez vous pensé à une déscolarisation temporaire le temps de trouver une solution?
      Je vous souhaite beaucoup de courage, je me sens très désœuvrée face à votre témoignage.

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  9. « C’est également, un constat que j’ai fait à travers les dizaines d’histoires de harcèlement à l’école dont j’ai eu connaissance récemment. Des enfants qui ne venaient pas nécessairement de milieux maltraitants mais plutôt des famille qui ne reconnaissent pas ou peu la gravité des actes posés par leurs chérubins. »

    Excusez-moi, mais si ce n’est pas de la maltraitance, c’est qu’il faut vraiment défoncer la gueule de son enfant pour être qualifié de maltraitant. Laisser son enfant devenir un connard, parce qu’on ne l’aime pas pour lui même, c’est de la maltraitance. Personellement, j’enverrais leurs parent en camp de rééducation.

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