Ces étiquettes qu’on colle à nos enfants et ados

Deux posts de la semaine dernière (ici et ici)  m’ont particulièrement fait réagir et cet article qui me trottait déjà dans la tête depuis quelques semaines est venu presque tout seul!

Très dur de ne pas cataloguer inconsciemment ou consciemment nos enfants (timide, aventureux, maladroit, pot de colle, colérique  etc…) et je pense que cela doit renforcer ou transformer une réaction d’une période particulière en un trait de caractère… Nous finissons pas tout mettre là-dessus, sans du coup voir que ce ne sont que les multiples aspects de leur personnalité ! Notre enfant peut montrer un comportement à un moment donné sans pour autant être déterminé par ce comportement en tant que trait de caractère. Sortir des schémas connus n’est pas toujours évident…

La timidité est par exemple inégalement répartie mais présente chez beaucoup d’enfants à des degrés allant d’inaperçu à très marquée, de même que tous les enfants sont aventureux si on ne les empêche pas de vivre leur vie d’enfant, mais à des degrés variables évidemment !

Et je ne crois pas non plus, comme Isabelle Filiozat,  qu’il y ait véritablement d’enfants colériques ou « pleurnichards », juste des périodes plus ou moins sensibles auxquelles ils réagiront différemment et de manière plus ou moins marquée (selon leur vécu, l’accompagnement de leurs chagrins et frustrations effectués par nous, le maternage, la proximité que nous aurons bien voulu leur offrir, tout cela joue son rôle, mais aussi les circonstances, leur fatigue, etc…).

Dans « J’ai tout essayé » (aux Editions JCLattès ), Isabelle Filiozat , Illustrée par Anouk Dubois, nous explique comment le cerveau de l’enfant et son corps réagissent à ce catalogage (p129) :

« En jugeant votre enfant : maladroit, colérique, timide, pied gauche ou pot de colle… vous déclenchez une réaction de stress dans son organisme.

Face à une situation proche, son amygdale déclenchera l’activation des mêmes circuits neuronaux… et le jugement s’affichera comme un ordre dans le cerveau « nul » , « maladroit » … inhibant les capacités de l’enfant. Défini par l’insulte, le petit se soumettra à cette définition, il s’y conformera sa vie durant.

Cela s’appelle la réalisation automatique des prédictions, ou effet Pygmalion. »

Alors soyons plus attentifs à leur laisser faire leurs expériences sans les étiqueter !

Et pour mieux comprendre comment ils réagissent, faisons un tour de ces émotions ou états :

La réaction de timidité

Qui n’a jamais connu un moment d’hésitation à exprimer sans réserve ses pensées devant des inconnus, par peur ou refus du jugement négatif (moqueries, inintérêt, commentaires méprisants…) ou d’être repoussé ? Si l’on y réfléchit un tant soit peu, il s’agit d’un réflexe de préservation. Seulement, ce réflexe de préservation demande une énergie phénoménale : si l’on rougit, par exemple, l’échauffement corporel peut-être très intense, mais d’autres manifestations sont aussi physiques : tremblements, transpiration excessive, bégaiements, sensation d’étouffement, altération de la voix, raideurs musculaires… tout cela demande énormément d’énergie, ce qui permet de comprendre que lorsqu’on a une réaction de « timidité » , on élimine beaucoup de calories : il faut bien récupérer toutes ces calories, et donc manger ou « grignoter » est alors fréquent dans de telles situations-réflexes !
La timidité peut devenir un réflexe défensif très encombrant pouvant aller jusqu’à bloquer les actions nécessaires au quotidien…

Pour résorber cela, et parce qu’un tel processus est souvent pratiqué par des enfants, ados ou adultes ayant (ou ayant réussi à conserver) une grande sensibilité , on peut agir de trois façons :
– Cesser de vouloir tout cataloguer notamment sous l’étiquette timide toutes les réactions…
– Renforcer l’estime de soi et la confiance en soi progressivement, l’auto-empathie autant que l’empathie : comprendre ses qualités et pas seulement ses perfectibilités ainsi que celles des autres …
– Avoir envie/donner envie de rencontrer des enfants/ados/personnes inconnues pour satisfaire une passion
– Développer ou les aider à développer leur sens de l’humour (faire rire les autres est un très bon désamorceur de stress)
– Trouver ou les aider à trouver une activité en groupe qui plaise (théâtre, sport d’équipe …)
– Prendre soin de son image sans excès : le tout étant d’être à l’aise face aux autres
– Se surpasser petit à petit : dépasser son stress et ensuite voir tout ce qu’on a réussi à accomplir
– Un petit pas à la fois : pour se rendre compte des avantages à ne plus stresser devant les relations aux inconnus, le mieux est souvent de ne procéder qu’à un changement à la fois, et d’en ajouter progressivement
– Se rendre compte qu’on peut se faire des amis au lieu de rester seul sans pouvoir partager ses goûts, idées, activités etc…
– Rester toujours soi-même, pas la peine de vouloir cacher ses émotions ou ses réactions, être fidèle à soi-même est beaucoup plus constructif et riche que de tout garder enfoui, même s’il faut aussi apprendre à écouter les autres et à formuler ce qu’on veut dire pour ne pas être mal compris, mais c’est un apprentissage de la vie, que chacun doit apprendre

Il n’est jamais trop tard pour améliorer son estime de soi et donc réduire non pas son émotivité, mais les effets négatifs inhibants et stressants de la timidité. L’émotivité en soi est un atout dont il faut apprendre à tirer parti.
Et je parle en tant qu’ancienne grande timide! (pas guérie à cent pour cent, mais maintenant co-fondatrice,  co-responsable et animatrice d’une association dont vous lisez le blog ;)  )

La maladresse chez l’enfant ou l’adolescent ?

L’enfant apprend quotidiennement à améliorer ses gestes et leur précision : si nous avons oublié que nous avons nous aussi passé du temps à les apprendre, nous pouvons nous mettre un peu à sa place !

 « On peut décomposer , pour un tout jeune enfant, les gestes de la vie pratique, et lui montrer, à sa hauteur, très lentement (…) Tous ces gestes que nous faisons sans y penser et à toute vitesse, l’enfant ne demande qu’à en faire l’apprentissage avec précision. Cela demande à l’adulte un peu de patience au début et pas mal de méthode. Il faut qu’il ralentisse son rythme pour se mettre à celui de l’enfant. On peut choisir son moment : un jour de congé, une période de vacances… Mais ne pas trop attendre cependant : il vaut mieux qu’il apprenne un geste au moment où celui-ci présente de l’intérêt pour lui.
Chaque objet doit être trouvé toujours à la même place. Il ne faut pas longtemps pour que l’enfant ait appris les gestes, et il pourra les accomplir seul, nous rendant cent fois le temps que nous avons passé à lui montrer comment faire. »
(Jeannette Toulemonde : « Le quotidien avec mon enfant », Editions L’Instant Présent)

Pour les enfants plus grands, le souci peut venir du catalogage ou bien elle ne fait qu’empirer une maladresse qui peut, comme le souligne une fois encore Jeannette Toulemonde,  « venir du corps : manque d’indépendance de la main, de souplesse des doigts, mauvaise santé, nervosité, faiblesse de la vue, enfant gaucher » que l’on contraint à utiliser des objets pour droitiers (il suffit alors de trouver des objets adaptés aux gauchers, comme les ciseaux que l’on trouve maintenant facilement…). « Elle devient plus grande encore par les difficultés morales qu’elle amène : l’enfant n’a plus le goût d’être actif, il manque de confiance en lui, il craint le ridicule et les observations. Je dirais plus : il est sûr de ne pas réussir. »
Alors que faire ?
– Etre patients et ne pas se lasser de montrer, d’expliquer, en détachant chaque étape…
– Réveiller sa curiosité si elle s’est éteinte, lui redonner l’envie du travail en trouvant un but intéressant
– Lui donner confiance en lui, en ses capacités
– Ne pas exiger de résultat parfait du premier coup
– Lui donner l’occasion de réussir, un petite tâche à accomplir, mais , « chose très importante : le laisser se donner du mal, et le laisser faire beaucoup moins bien que nous, sans lui arracher le travail des main »s pour faire à sa place et aller plus vite
– Lui faire confiance devant les autres : il en sera réconforté et il réussira, sinon tout de suite, du moins de plus en plus!
-et j’ajouterai bien sûr aux recommandations de Jeannette Toulemonde, ne pas cataloguer les gestes de « maladroits » ou « empotés » etc…
– et enfin, pour ne pas oublier les ados, ils sont en plein changement, leur corps et leurs réactions les laissent parfois/souvent étonnés ou gênés… en prendre conscience ou le garder à l’esprit permet de mieux comprendre ce qui leur arrive de temps en temps ou régulièrement…

Pot de colle ?

Le maternage nous montre qu’il n’y a pas à proprement parler d’enfant « pot de colle » mais des besoins à combler à des degrés divers et plus ou moins marqués chez certains enfants aussi : ces derniers sont appelés des babi (bébés aux besoins intenses) leblogdesbabi
Pour les autres, ceux qu’on ne peut qualifier de babi, la plupart donc, les besoins sont tout de même très importants, car c’est de cette période de bébé nouveau-né et durant la petite enfance que dépendent une bonne partie de la solidité de l’estime de soi et de la confiance en ses propres capacités à découvrir le monde et donc sa future autonomie, cette autonomie si chère aux parents et à toute la société actuelle. Pour devenir de plus en plus autonome, l’enfant doit d’abord avoir tissé des liens avec ses parents et ses frères;,, et soeurs comme nous le rappelle cet article des Vendredis Intellos.

L’enfant qui vient (souvent ou non) vers vous alors que vous n’êtes pas disponible,a juste besoin de vous, pour remplir ses réservoirs affectifs ! Une fois remplis, il sera de nouveau prêt à découvrir le monde … jusqu’à la prochaine fois. Nous-même, lorsque nos réservoirs affectifs ne sont pas comblés, sommes « collants » avec nos proches, et si ceux-ci ne le comprennent pas et ne participent pas à remplir nos besoins, nous devenons irritables : c’est pareil pour nos enfants ! Alors, un petit câlin, une séance de jeux ensemble, un massage, un moment à rire ensemble, lire une histoire votre enfant sur vos genoux, et chacun se sentira mieux et plus enclin à vaquer à ses propres occupations.

Colérique ?

Souvent, les tout-petits « piquent des colères » pour exprimer simplement leur frustration énorme à ne pas pouvoir faire tourner les choses comme ils ont besoin ou à les comprendre ! Dans « J’ai tout essayé ! » d’Isabelle Filiozat, on comprend que des petites choses qui nous paraissent évidentes ne le sont pas toujours pour eux qui sont en pleine construction mentale, et en pleine croissance physique et physiologique.

D’ailleurs les adolescents peuvent aussi se retrouver mal à l’aise par moments dans un corps qui change et qui les étonne, causant des maladresses parfois… Un corps qui change, c’est quelque chose de déroutant, et nos enfants ne font que grandir et évoluer !

Et sinon, pour eux comme pour les plus grands, comme parfois même pour nous, les colères sont l’expression de réservoirs affectifs très bas : fatigue intense, manque de contacts ou d’interactions affectives… et du coup au final parfois aussi des réservoirs affectifs si vide que la mésestime de soi est terrible : « si maman et papa ne me font presque jamais de câlins ou ne jouent pas ou ne rient pas avec moi, c’est peut-être parce que je ne suis pas assez bien, je fait mal et je ne mérite pas d’être aimé  » Ca peut vous faire sourire… Mais nos enfants ont pourtant réellement besoin régulièrement qu’on soit vraiment présent avec eux quand nous interagissons avec eux, pas juste d’être à côté de nous, ça ça suffit quand leurs réservoirs affectifs sont pleins.

Aventureux, casse-cou ?

Que dire d’autre sinon que tous les enfants, si on leur permet de faire leurs propres découvertes, de vivre, de jouer (si tant est qu’on puisse séparer les trois), tous ont l’esprit d’aventure, de découvrir le monde physiquement et pas seulement mentalement. Filles, garçons, petits, grands, ados, pas un qui ne souhaite voir plus loin, plus haut, plus fort… Le sens du risque ne s’acquiert qu’en expérimentant le danger et en ayant quelques mésaventures : nous aurons beau vouloir les protéger de tous les dangers en leur expliquant en long en large et en travers combien c’est dangereux, s’ils n’ont pas un jour vécu ne serait-ce qu’un petit échantillon d’accident ou de conséquence des risques encourus, ils ne pourront réellement le comprendre. (Voir les apprentissages autonomes)
De là à leur permettre de faire n’importe quoi, il y a un monde : nous ne pouvons que les accompagner dans leur désir de découverte en leur donnant les moyens d’expérimenter sous notre oeil prudent et connaisseur, et quand le danger va trop loin, notre rôle selon leur âge est de leur raconter pourquoi nous avons peur pour eux, et quand c’est vital, bien sûr de les en retirer physiquement (on ne va pas expliquer les dangers du feu si la maison brûle (!) , mais on peut le faire s’ils veulent allumer une bougie, à laquelle les risques de se brûler seront de moindre importance)… Comme le recommande Isabelle Filiozat, donner des consignes plutôt qu’interdire est une bonne solution dans ces cas-là : on va à l’essentiel.

Parfois il n’est pas évident pour nous de savoir où commence notre devoir d’intervenir et où s’arrête leur droit à la libre découverte du monde pour devenir des adultes équilibrés et ouverts : être parent est merveilleux mais rarement très facile.

Conclusion

Poser des étiquettes sur les comportements de nos enfants est lourd de conséquences, et se mettre à leur place permet de faciliter les relations pour eux comme pour nous parents, et de leur donner les clés pour grandir et évoluer bien dans leur peau et dans leur tête, ouverts sur le monde extérieur sans peur ni méfiance, avec empathie ( à ce propos vous pouvez lire ou relire l’article de Laetibidule  sur l’empathie et les enfants) et esprit critique…

Pour réfléchir aussi aux étiquettes des talents que l’on attribue à nos enfants/adolescents vous pouvez lire l’article de Flolasouricette :  ces-roles-quon-attribue-aux-freres-et-soeurs

Maybeegreen

9 réflexions sur “Ces étiquettes qu’on colle à nos enfants et ados

  1. Merci beaucoup de ta contribution!!! et aussi de revenir sur ces habitudes de langage si répandues, si inconscientes la plupart du temps et pourtant si nocives!!!! Je file chez toi lire la suite!!

  2. Merci beaucoup pour ton article. Je le partage un peu partout, cela concerne tout le monde… Mettre des étiquettes aux enfants chacun le fait plus ou moins consciemment et sans doute sans se rendre compte de la nocivité de cette catégorisation. J’ai moi même souffert de l’étiquette timide dont ma mère était affublée également et qu’on commence à coller à ma fille également. Je me bats contre cela….un peu en vain!

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  5. Comme tous ici, je trouve ton article particulièrement intéressant, certainement parce que j’ai souffert et eu beaucoup de mal à prendre conscience puis à ma détacher des étiquettes collées dès l’enfance. Aujourd’hui maman, je souhaite de tout coeur laisser à mon fils la liberté d’être celui qu’il souhaite, en espérant ni l’enfermer ni le blesser avec mes mots.
    Mais comment faire en ce qui concerne le reste de la famille? Certaines personnes restent friandes du « ah, il joue avec ça alors il sera… » (et mon fils n’a que 10 mois, c’est dingue non??)
    Et que dire du « c’est un garçon donc… » et d’accrocher un trait de caractère traditionnellement masculin…..ça m’énerve!!!
    Mais je ne sais pas quoi dire dans ces cas-là. Une idée?

    • Merci de ton commentaire et témoignage la femme baleine !
      Je suis assez agaçée également devant ce genre de commentaires face aux comportements de mes enfants, et j’ai remarqué à ce propos que les commentaires sont totalement différents selon qu’ils parlent de nos filles ou de nos garçons (je n’en ai qu’un mais j’ai 4 filles, et la différence de commentaires est flagrante) : face aux filles, bien souvent on parle de prédictions typiquement féminines ou bien de commentaires péjoratifs sous-entendus (elle est collante, encore une pleurnicharde , elle est belle , ou des commentaires sur les côtés artistiques ou esthétiques etc) , face à un garçon, la plupart des gens commentent en faisant des prédictions très positives pour l’estime des parents mais plutôt machistes (comparé à celles qu’ils font avec les filles) : il est bricoleur, il sera mécanicien, il est soigneux, il sera médecin etc… et quand on dit d’un garçon qu’il est attaché à ses parents, on dit non qu’il est « collant » mais qu’il est câlin et qu’on a de la chance ! Que de différences marquées dans le langage alors que j’ai des filles aussi cascadeuses que lui , aussi câlines que lui au même âge et même maintenant selon les jours et leur humeur, aussi soigneuses etc… chacun avec ses particularités bien entendu, mais personnellement je n’ai pas noté de différence particulière à ce jour (il n’a certes qu’un peu plus de deux ans, mais il est bien aussi sûr de ce qu’il veut que tous les membres de la famille (d’aucun diront que nous sommes tous aussi « têtus » les uns que les autres !? )! ;) ) entre mes filles et mon garçon, ayant essayé d’être la plus impartiale possible et laissant soin à leur propre personnalité et à leurs envies de faire leurs propres choix en termes de jeux et d’occupations… (certes nous privilégions les matières naturelles mais cela n’a pas d’incidence sur les choix de types de jeux filles-gars ou sur le fonds des caractères il me semble… même si j’imagine que cela induit légèrement ou partie sur l’éeil d’une conscience du gaspillage et du respect de la nature, etc… )
      Tout ce témoignage assez général pour te dire que, non je ne sais pas comment changer le comportement des autres à ces propors, mais quand je le peux et que je ne suis pas trop énervée pour avoir un ton hautement désagréable, je réponds généralement à peu près ceci face à ces commentaires classificateurs et réducteurs :  » Il (ou elle) aura bien le temps de choisir les métiers qui lui conviendront ou lui correspondront, et il (ou elle) aura encore la possibilité d’en découvrir de nombreux autres selon ses talents , quels qu’ils soient !  » En gros, reste toi-même et dis ce que tu penses à ce moment-là, sans non plus être grossier ni méprisant bien entendu, sinon le message ne passe pas…
      J’ai pour principe que chaque petite graine bien semée a la possibilité de donner ses fruits un jour … On ne peut changer l’état d’esprit des gens à leur place, n’est-ce pas !? En restant nous-même et fidèles à ce que nous ressentons et pensons (et en continuant à nous remettre en question régulièrement), et en ne cachant pas ce que nous estimons important, et enfin « en montrant l’exemple » nous faisons de notre mieux pour améliorer les choses ! Ce n’est pas un cheminement rapide ni emprunt de certitudes, mais c’est la solution la plus profonde : seuls la réflexion des gens face à leurs propres choix et comportements peut réellement faire avancer les choses à mon sens… peut-être que je me trompe et que des lois ou autre chose peut le faire à leur place, mais alors quel intérêt s’ils ne réfléchissent pas à ce qu’ils font ?
      L’intérêt des livres et des témoignages est de pouvoir semer la petite graine… ;)
      Merci de m’avoir lue si tu as eu le courage de lire ma réponse assez longue : j’espère que j’ai un peu répondu à ta question ? :D

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