Intelligence de l’enfant : entre fascination et tensions

C’est avec un grand plaisir que je reviens aujourd’hui pour vous présenter un nouvel ouvrage de la bibli des VI (donc disponible au prêt gratuitement pour les adhérents de l’asso). Une fois encore, il s’agit d’un livre des Editions Sciences Humaines dont j’apprécie toujours autant le savoureux mélange de contenus universitaires vulgarisés avec talent, et d’ancrage dans les questions de société actuelles.

Pour être honnête, cela fait bien dix trois mois que j’ai promis à notre chère bibliothécaire une chronique sur ce livre. Ma procrastination est la principale coupable bien entendu, mais pas uniquement… car ce livre touche de près une question que je trouve extrêmement difficile, qui sous tend beaucoup de tensions, et qui met facilement les gens en colère: celle de l’intelligence de l’enfant.

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Mon enfant est-il « suffisamment » intelligent? Comment permettre à mon enfant de développer au mieux son potentiel intellectuel (lui faire écouter Mozart? lui apprendre à jouer aux échecs? engager une baby sitter trilingue?)? Mon enfant ne serait-il pas « précoce », surdoué, ou n’a-t-il pas du moins un profil cognitif atypique?

Voici des questions qui reviennent régulièrement, pour ne pas dire constamment, dans la tête et la bouche des parents (je vous fais grâce des milliards de pages de forums variés sur le sujet…).

Ces questions n’ont selon moi rien d’honteuses: il me semble assez normal pour un parent de chercher comment faire « au mieux » pour son enfant, de s’interroger sur son insertion sociale présente et future… car c’est bien de cela qu’il s’agit!

Pour une raison qui m’échappe, « l’intelligence » fait aujourd’hui figure dans notre société de qualité reine, assez largement envisagée comme innée (en France du moins), souvent considérée comme « le propre de l’humain », la seule à même de justifier d’une façon moralement supportable la domination de certains sur d’autres (pour ceux qui en douteraient: voyez comme nous nous inclinons facilement devant les élites – politiques, médecins, enseignants –  qui « savent mieux que nous »).

Imaginez une seconde à quoi ressemblerait notre société si cette qualité de domination n’était pas l’intelligence mais la force musculaire, placerions-nous dans les bras de nos nouveaux-nés de mignonnes petites haltères aux couleurs chatoyantes pour optimiser leur potentiel?

Depuis ma petite position modeste de parent curieux, cette question me semble très vive, voire brûlante: elle enflamme et divise, parents, enseignants, psychologues, etc…

Depuis ma petite position modeste de parent curieux, je vois: des parents qui cherchent désespérément dans les tests d’intelligence la réponse à certaines difficultés d’adaptation (cognitive et/ou affective) de leur enfant à l’école, un moyen de rendre l’école plus douce pour leur enfant qu’ils ne voient pas d’épanouir, une explication déculpabilisante face à des difficultés relationnelles qu’ils rencontrent avec leur enfant (-> ouf, ce n’est pas à cause de mon éducation, mon enfant « est » comme ça) ; je vois des enseignants inquiets à l’idée qu’on leur demande encore plus d’adaptation, encore plus d’individualisation alors qu’ils sont déjà au bout du rouleau, des enseignants en demande d’explication déculpabilisante face à certaines difficultés d’élèves (-> ouf, ce n’est pas à cause de mon enseignement, cet enfant « est » comme ça…), des enseignants à l’aise face à une demande d’adaptation qui viendrait en « réparation » d’une inadaptation scolaire/comportementale de l’enfant mais mal à l’aise à l’idée de fournir un effort d’individualisation alors qu’aucune perturbation n’est apparente dans sa classe; des psychologues scolaires épuisés/dépassés par une demande parentale forte, et assez limités institutionnellement dans leur capacité d’action et de remédiation.

Cet ancrage dans les préoccupations sociales est particulièrement bien décrit dans le livre que je vous présente et qui en fait son introduction:

« Le psychologue est dans la Cité. Il n’est pas maître de ses concepts, et le QI se mesure à la télévision. Taper QI sur un moteur de recherche montre qu’Internet est peuplé d’offres de mesures, et des psychologues soucieux de déontologie s’inquiètent: « Avec la conviction qu’un QI est une mesure simple, un public fragilisé tente de trouver des principes explicatifs aux difficultés et obstacles qu’il rencontre. Un QI bas ou élevé devient alors la cause unique de difficultés pourtant complexes. » […] Les mêmes se sentent le devoir de rappeler ce qui devrait être banalité, mais, hélas, est oublié: « Les données chiffrées tirées d’un test, qu’il s’agisse de QI ou du rang obtenu par le sujet dans un échantillon de référence, ne sont pas un but en soi. Elles représentent le point de départ d’hypothèses… » […] Le clinicien est dans la Cité bien plus évidemment que le théoricien puisqu’il y rencontre une demande sociale aux sources diverses et qui parfois l’effraie. Que dire sans transformer un diagnostic en destin et sans introduire de l’idéologie dans le diagnostic? Que faire d’une note dont la simplicité tragique fait croire à chacun qu’il la comprend, qu’il la soupèse, qu’il la compare » p. 15-16

Qu’ai-je trouvé dans ce livre?

Voici ma bande annonce de ce livre riche et fourni…. (à lire si le coeur vous en dit avec une voix grave, une diction lente et grave et un accent américain exagéré)

  • Un topo sur Jean Piaget, penseur incontournable de l’intelligence de l’enfant, un rappel des principaux éléments de sa pensée mais aussi un exposé des remises en question que les travaux plus récents ont permis, en particulier ce qui concerne les compétences innées du bébé

« Malgré donc les nombreuses critiques qui ont été émises, la théorie de J. Piaget et les autres théories constructivistes de cette période de l’histoire de la psychologie de l’enfant sont encore au centre des discussions. Tout simplement parce qu’elles mettaient en avant une chose simple mais résolument nouvelle à leur époque: étudier l’enfant et la manière dont se construit son psychisme est la meilleure façon de comprendre la pensée humaine ». p.24

  • Un résumé des principales découvertes depuis Piaget: le rôle capital de la mémoire de travail (l’équivalent de la mémoire vive de notre cerveau-ordinateur) ; la remise en question de la description par « stades de développement » (une des grandes hypothèses de Piaget) au profit d’une vision plus fluide, moins linéaire, plus continue; la découverte des compétences innées du nourrisson qui s’opérationnaliseraient, se spécifieraient et se différencieraient selon l’environnement dans lequel l’enfant grandit (un peu à l’image de l’apprentissage du langage: tous les enfants sont « équipés » d’un dispositif leur permettant d’apprendre toutes les langues, ce dispositif se particularise pour l’apprentissage de la langue parentale); le rôle de l’inhibition et de son contrôle (la maturité de la pensée viendrait surtout de notre capacité à inhiber certains raisonnements) et l’importance qu’ont eu les techniques d’imagerie médicales dans l’étude des fonctionnements cérébraux.
  • Un historique des méthodes de mesure de l’intelligence et des contextes dans lesquelles ces méthodes se sont développées (du test de Binet développé en France pour aider les enfants dits « arriérés » à son utilisation massive dans les années 20 à grande échelle outre-atlantique avec l’objectif de faire de ces tests un « outil de rationalisation de l’organisation et de l’attribution des postes aux individus » p.63)
  • Une mise en garde contre la tentation « naturaliste » que sous tend la question de l’intelligence et de sa mesure:

« Quoi de plus commode, pour les sociétés, que le recours à la nature pour justifier les inégalités, et notamment entre les races ou entre les sexes, Ces dernières apparaissent alors comme « programmées » – par la Providence ou la nature, par la génétique, dira-t-on aujourd’hui-, et non comme le produit de rapports sociaux. En particulier, le « racisme de l’intelligence » est une tentation récurrente par laquelle les « dominants » s’efforcent de justifier leur position par l’essence supérieure qui serait la leur. Comme le rappelle Pierre Bourdieu à propos du sexisme, « il vise à imputer des différences sociales historiquement instituées à une nature biologique fonctionnant comme une essence d’où se déduisent implacablement tous les actes de l’existence. » C’est d’autant plus tentant aujourd’hui que les neurosciences en plein développement (ou encore la sociobiologie) semblent parfois apporter quelques arguments sur un plateau…[…]Le risque, ce serait celui d’une « naturalisation de l’esprit ». »p.70-71

  • Un topo sur les limites/imperfection des tests de QI et les différentes façons de modéliser l’intelligence (comme une qualité générale unique ou au contraire comprenant de multiples facettes) dont je vous propose de lire une partie de la conclusion:

« Même si nous disposions d’un modèle de l’intelligence parfait et que nous construisions un test sur cette base, les mesures recueillies à l’aide de ce dernier ne seraient, quant à elles, jamais parfaites. Aucune épreuve ne permet de recueillir des mesures pures d’une caractéristique cognitive précise. Diverse variables non souhaitées, cognitives et non cognitives, influencent à des degrés divers les performances observées aux épreuves d’intelligence. La tâche des développeurs de test est donc de construire des épreuves qui soient le moins possible contaminées par des variables parasites.[…] [Ces mesures] ne nous informent en effet que de la position de l’individu au sein de sa population d’appartenance, et ne constituent en aucun cas des mesures indépendantes de l’espace et du temps. Elles reflètent l’actualisation d’un potentiel individuel dont l’étendue exacte nous demeure inconnue… » p.95-96

  • Un débat inné VS acquis sur la question de l’apprentissage du bébé et de l’enfant suivi d’une interview sur la part génétique de l’intelligence

« Contrairement aux espoirs nativistes, l’avenir de la psychologie du nourrisson est de retourner dans le giron d’une psychologie du développement qui prenne en compte les capacités perceptives précoces et le rôle interactif du milieu social. A la manière du psychologue sociétique Lev S. Vygotski, le bébé nous dit: « Tu penses, donc je suis. » » p. 119

  • Un topo sur l’apprentissage du langage
  • Un topo très succinct sur la précocité intellectuelle suivi d’un autre assez succinct également sur les personnes ayant des troubles du spectre autistique

L’étude de l’autisme par la neuropsychologie cognitive présente par contre un défaut majeur: elle laisse de côté cette mystérieuse notion qu’est l’intelligence, ainsi que la grande question du développement. Il n’y a ainsi jamais eu de tentative de définir et encore moins d’expliquer la déficience intellectuelle dans l’autisme, lorsque celle-ci est présente. On considère aujourd’hui que moins de 40% des autistes souffrent de retard intellectuel (bien que le chiffre de 75% soit toujours annoncé dans les manuels), mais ces personnes sont celles qui sont le plus dépendantes et qui subissent le plus gravement les conséquences de notre mauvaise compréhension de leur état. […] Il y a même de sérieux arguments pour penser qu’une partie des personnes autistes déficientes a accès à une autre forme d’intelligence, permettant d’accomplie des opérations sophistiquées d’une autre façon que nous, par exemple en utilisant d’avantage leur perception visuelle. […] Ces travaux nous suggèrent que le mode de pensée autistique représente un avantage pour certaines tâches, et un désavantage pour d’autres. » p; 170-171

  • Une présentation de la pensée de Vygotski, autre grand penseur du développement qui a notamment montré le rôle essentiel des interactions sociales dans l’apprentissage, à travers l’exploration des liens entre intelligence et culture
  • Avant de conclure par une réflexion sur le rôle de l’école et du contexte familial dans le développement de l’intelligence

« Les recherches montrent donc que les pratiques éducatives varient en fonction de l’appartenance sociale des familles. Tout d’abord, des divergences existence au niveau des principes et des valeurs éducatives. Les parents de milieu populaire accordent plus d’importance aux valeurs de conformisme telles que la politesse, l’obéissance, l’ordre, l’honnêteté, etc. alors que ceux de milieu favorisé accordent plus d’importance aux valeurs d’autonomie telles que l’initiative, la curiosité  intellectuelle ou l’esprit critique. Il est avéré que le développement intellectuel est corrélé  positivement aux valeurs d’autonomie […] Les résultats de cette étude montrent que quelque soit le milieu socioculturel, l’environnement  pédagogique a un effet très important sur les performances scolaires. […] l’étude montre aussi que le réseau de causalité entre les pratiques éducatives familiales et les performances scolaires et intellectuelles des enfants est partiellement différent d’un milieu social à l’autre. En particulier, les performances des enfants sont plus sensibles aux variations de l’environnement pédagogique en milieu populaire. […] En milieu non populaire, les valeurs et les pratiques familiales semblent au contraire plus influentes: c’est le cas pour les aspirations scolaires des parents pour leur enfant, ou encore du style éducatif familial, qui influencent directement les performances intellectuelles des enfants. » p. 227-228

Et après?

La lecture de ce livre m’a instruite, m’a ouvert à la diversité des points de vue, des façons de voir ce que je percevais de prime abord comme très dichotomique (entre ceux qui militent pour la psychométrie et ceux qui s’y opposent).

Pour autant, nombre de mes questions concernant la multiplication actuelle des tests de QI demeurent, probablement parce qu’elles sont assez largement d’ordre éthique et donc non prise en charge par les études scientifiques:

  • Est-il moralement bon pour la société que ces tests se développent autant?
  • Ne risque-t-on pas de s’enfermer dans une vision cristallisée de l’intelligence au lieu d’utiliser à fond notre plasticité cérébrale et l’exploration de nos potentialités? (Mais alors comment mettre des mots sur les maux des enfants dont le fonctionnement cognitif est atypique si on s’en prive?)
  • A trop accorder d’importance à l’inné, on risque de « naturaliser » les inégalités sociales (comme décrit dans l’article) mais à trop les nier ne risque-t-on pas de fermer les yeux sur des inégalités dont un des rôles de la société pourrait être de s’employer à réparer le préjudice?
  • Ne risque-t-on pas de perdre de vue les limites et imperfections de ces tests (c’est à dire perdre de vue qu’il s’agit d’une modélisation), pour finir par les percevoir comme le miroir exact de la réalité?
  • Que dit cette forte demande parentale de tests psychométriques de leurs inquiétudes face à l’école? Sur leurs craintes que leur enfant ne soit pas pris en compte pour ce qu’il est en tant qu’individu mais seulement comme élément indifférencié d’une masse à instruire?
  • Que sait-on réellement des spécificités de pensées des enfants « précoces »? Beaucoup de psychologues les décrivent de façon clinique mais ces résultats ont-il pu être confirmés par les neurosciences (je pense en particulier à la question de la pensée en arborescence que des psychologues comme Jeanne Siaud Facchin posent comme étant caractéristique de la pensée des surdoués alors que d’autres comme Daniel Kahneman semblent indiquer qu’il s’agit plus généralement d’une caractéristique de la pensée humaine)?
  • Comment peut-on penser qu’il peut être valable de comparer avec le même test et de la même façon l’efficience intellectuelle des personnes qui ont une activité intellectuelle quotidienne très intense et des personnes pour qui ce n’est pas le cas?
  • Et au final (ça c’est ma petite énigme personnelle), pourquoi, suis-je entourée de tant de surdoués si leur répartition est effectivement statistiquement uniforme dans la population?

Je terminerai cette réflexion par une citation un peu particulière, issue du Nouveau Testament (oui, c’est un livre aussi…). Loin de moi l’idée de la considérer comme un texte religieux, mais bien comme un élément culturel dont je pense qu’il a particulièrement bien « infusé » dans la société dans laquelle nous vivons, et qui décrit plutôt bien l’impératif moral qui entoure la douance de façon générale:

 » Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents; voici, j’en ai gagné cinq autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit: Seigneur, tu m’as remis deux talents; voici, j’en ai gagné deux autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné ; j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi. Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné ; il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Matthieu, 25, 14-30 Source

Bravo et merci à celleux qui m’ont lue jusqu’au bout!!!

Mme Déjantée

4 réflexions sur “Intelligence de l’enfant : entre fascination et tensions

  1. Décidément, les éditions Sciences Humaines, c’est souvent un must de synthèse sur un sujet.

    J’avoue que plus j’avance en âge, et moins je sais ce qu’est l’intelligence.

    Je crois que nous sommes tous intelligents mais chacun de façon unique.

    Peu importe l’inné ou l’acquis, ce qui est important est d’ouvrir aux enfants des portes de connaissance, d’expérience, qui les guideront dans leur chemin vers ce qu’ils sont et les aideront à accomplir une vie.

    • C’est une réflexion que je me suis faite aussi. Je pense par exemple au fait que du temps où mon aîné était dans une école « nouvelle », où la question de l’individualisation à chaque enfant était un principe de base qui valait pour tous, la demande me semblait beaucoup moins forte. L’époque peut jouer, c’est évident. Mais ça rejoint l’idée que la demande parentale peut aussi prendre ancrage dans une réponse pas forcément adaptée de l’établissement face à des souffrances exprimées par l’enfant et/ou des craintes vécues par les parents.
      A l’échelle sociale par contre, il me semble difficile de ne pas prendre en compte la question de l’inné et de l’acquis, ne serait-ce que pour lutter le plus efficacement possible contre les inégalités.

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