Coup de coeur pour « Mon cousin Hugo »

mon_cousin_hugo_redCette semaine le comité d’entreprise de l’établissement où je travaille ouvrait ses portes à une librairie voisine. Un peu en marge de livres , certes intéressants, mais assez classiques, sur un petite table dans un coin , une éditrice présentait sa collection. J’ai tout de suite été attirée par la douceur des papiers, la couleur des illustrations de couverture.

Impossible de ne pas toucher ces livres.

L’éditrice m’explique que sa collection se monte petit à petit, que le thème principal en est le voyage, la résilience, la construction de soi dans l’exil.

Il y a des livres pour adultes et des livres pour enfant.

C’est un livre de la « collection Minuscule » que j’ai finalement choisi… je l’avoue, pour moi ! Avec tout de même le secret espoir que mes ados partagerons avec moi le plaisir de parcourir ces pages douces et d’admirer les superbes illustrations.

Un enfant y parle à la première personne de son cousin Hugo qui vit au Chili.

« Dans ma famille, à part Papa et Maman, Grand-père e Grand-mère, il y a mon cousin Hugo. Mon cousin Hugo aussi, il a un papa et une maman. Son papa, c’est oncle Marco, et sa maman, c’est tante Coco (qui est la soeur de maman) »

Au passage, un commencement qui permet de discuter de la famille, resituer qui est qui.

 » Moi je l’aime bien mon cousin Hugo, mais c’est dommage, je ne le vois pas souvent parce qu’il habite très loin. Si loin qu’il faut traverser tout un océan et un morceau de continent pour lui rendre visite. Il vit en Amérique latine…dans un pays qui s’appelle le Chili ».

Au milieu de ces quelques phrases, de superbes illustrations montrant la terre avec des repères géographiques, une carte d’Amérique latine, une carte du Chili.

Ce livre est un superbe support pour parler des relations avec la famille qui vit au loin, de la géographie, et de décalage horaire.mon cousin hugo 3

Les illustrations très colorées sont à la fois précises,  instructives, et pleines d’imagination.

En fin de livre, on peut trouver une rose du temps à construire, avec son petit crochet dans un sac en plastique.

Sur le site des Editions du Ver à Soie on peut trouver un dossier pédagogique, sur les notions que ce petit livre permet d’aborder, et c’est assez riche.

Un mot sur l’auteur Coco des Amériques :

« Il y a 15 ans, Coco des Amériques coupait les ponts avec son Paris natal pour rallier la Patagonie. De ce pays improbable, elle ne connaissait rien, ni personne, pas même la langue. Aux confins du monde, elle a fait des rencontres inattendues (loups de mer, baleines bleues, vieux nazis cachés, pêcheurs de locos, débardeurs de tous poils, artistes solitaires, fonctionnaires bannis, rêveurs invétérés…), a exercé les métiers les plus divers (convoyeur de camions, metteur en scène, vendeur à tout va, professeur de Master, embarcador aux halles, bibliothécaire…). Elle a connu des hauts et beaucoup de bas, a bougé et encore bougé (Patagonie, désert, îlots perdus, Cordillère…), s’est promenée le nez en l’air et a partagé le maté avec ceux qui ont croisé son chemin. De ses aventures, elle a ramené des histoires pour petits et pour grands. Depuis quelques années, Coco vit à Santiago du Chili, mais jusqu’à quand ? »

 

Sans oublier l’illustratrice :

« Elza Lacotte est plasticienne voyageuse, diplômée de l’École régionale des Beaux-Arts de Rennes en 2007 et félicitée lors de l’obtention du Diplôme Supérieur d’Expression Plastique à l’École européenne et supérieure de l’Image de Poitiers en 2009, elle est installée à Clermont-Ferrand, où elle exerce les activités de graphiste, de plasticienne et de sérigraphe. Passionnée de cartographie et de littérature, elle oriente sa pratique artistique sur l’imaginaire, le voyage et la quête. »

 

J’ai eu un gros coup de coeur pour ce livre gai , artistique, ouvert sur le monde, rempli de connaissances à partager avec les enfants.

 

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