Boules de Geisha, la rééducation DIY

Rééducation périnéale…

Connaître son corps, pour savoir à quoi cela servirais…

Première approche :
Un cours en 3ème sur le corps de l’homme, de la femme… Gloussement, rires, incompréhension du sujet et surtout HONTE pour quasiment tous les présents…

Deuxième approche :
RDV gynécologue, le premier… Celui où tu te poses tant de questions…
Et bien… On ose pas dire grand-chose face à une femme qui ne vous regarde pas quand elle vous parle, vous envoie vous déshabillez,vous installez et d’écarter les jambes et lorsqu’elle vous fait mal et que vous le lui signalé elle vous répond «  qu’est-ce que ce sera quand vous verrez le Loup » ! D’ailleurs cela me fait penser qu’il faut que j’envoie mon témoignage sur le sujet à Je n’ai pas consenti

Puis arrive, les lectures, les questions … Et se rendre compte que  ce n’est pas la honte de chercher à comprendre son corps…

La rééducation périnéale, est un sujet abordé lors de votre première grossesse si vous n’avez pas eu de besoin particulier avant cela. On vous propose de voir soit une/un Sage-femme ou une/un Kinésithérapeute. Le choix est simple :

Les trois plus couramment employées sont
la manuelle
l’électrostimulation
le biofeedback (rétrocontrôle)

La première méthode est le touche vaginal qui vous permet de comprendre le fonctionnement de tous les muscles du périnée et comment les entraîner.

Pour la deuxième, on introduit une sonde dans le vagin rattachée à un appareil qui envoie des impulsions électriques, provoquant des petites contractions. La plupart des sondes vaginales ont un système « biofeedback » associé à l’électrostimulation. Les deux techniques sont ainsi combinées.

La troisième méthode, le travail est fait grâce à une sonde placée dans le vagin, qui est elle-même reliée à un appareil sur lequel on peut suivre l’intensité des contractions

Oui mais… aucune de ces méthode ne m’inspirait… J’avais peur et entre les complexes et la confiance en soi défaillante,je n’avais pas la force pour me décider et accepter.

Mais je voulais faire les choses moi-même, apprendre aussi à me connaitre encore mieux, différemment peut-être ? Et me réapproprié

Tout ça pour dire, que je n’avais pas de solution qui me convienne !

Lorsque j’ai entendu parler pour la première fois de boules de Geisha pour la rééducation périnéale,j’ai ouvert les yeux aussi grands qu’un hibou! Et je n’étais pas du tout à l’aise.Comme lorsque j’ai entendu le mot Mooncup pour la première fois ou plutôt quand on m’a expliqué ce que c’était… Bref, on laisse la digestion se faire et on se renseigne !

Dernièrement le sujet « Boules de Geisha » revient beaucoup depuis quelques temps et j’étais ravie ! Enfin cela se démocratise et peut-être je ne passerais plus pour une perverse lorsque je proposerais cela comme alternative ! Comment expliquer que ce n’est pas à proprement parler un jouet sexuel ?

Dernièrement j’ai vu cet article… Tout ne me plait pas, et j’ai presque été vexé de voir que c’était un livre devenu film qui avait remis cela sur le devant de la scène… Même pas je cite son nom à ce livre/film. Je serais presque obligée de le remercier sinon !

Cet article m’a fait rire sur l’approche du sujet, et l’interview du gérant d’un sexshop. Il replace les choses dans leur contexte si puis parler de placer… ! J’ai par la suite fait quelques recherches et découvert de biens bons site et surtout que cela s’ouvrait aussi aux professionnel ( kiné, SF etc… )

< Je suis toujours obligé de leur dire qu’à l’origine les boules de geisha ne servaient pas au plaisir de la femme mais uniquement à celui de l’homme : il lui fallait un vagin bien serré, musclé…». Les boules sont l’équivalent de haltères, pour le vagin.>

<Pourquoi les appelle-t-on boules de geisha ?

Les geisha n’y sont pour rien. Ces boules ne viennent pas du Japon mais d’Asie du sud-est (Chine ? Birmanie ? Thailande ? impossible de savoir). Elles s’inspirent probablement de ce que l’on appelle maintenant des Bao Ding : «Les boules chinoises étaient historiquement deux boules libres yin yang pour jouer avec les énergies, explique Miguel. Elles sont maintenant reliées par un cordon avec un anneau pour les retirer facilement. L’avantage de ces boules, c’est qu’elles musclent le périnée. Plus le périnée est musclé, plus la femme peut le contrôler et avoir des orgasmes puissants>

<La sage-femme Sophie Frignet

Elle anime à l’Institut de Gasquet une formation pour les professionnels de santé sur «l’utilisation des boules de geisha en rééducation périnéale». Dans son cabinet de consultation, les boules de geisha sont posées bien en évidence. Sophie les recommande fortement aux patientes en l’absence de contre-indication. «Le travail avec les boules est un excellent outil pour mieux appréhender le creux vaginal et la façon dont il se modifie avec la posture, la respiration et l’excitation», dit-elle. Son discours a priori n’est pas très érotique. Mais… ses patientes fantasment facilement sur l’objet. «Je n’ai jamais rencontré de femmes ayant eu un orgasme rien qu’avec des boules, tempère Sophie. En revanche, elles sont nombreuses à me parler spontanément de leur excitation à porter des boules, de la prise de conscience de cette excitation et du réveil de leur désir…». Pourquoi ? Deux raisons.>

Le reste de l’article, je vous laisse y jeter un coup d’œil… Pour d’autres sujets à approfondir si vous le souhaitez…

J’ai ensuite  découvert ce site, avec pas mal d’explication notamment sur les exercices Kegel.

http://www.laboutiqueduperinee.com/utiliser-boules-de-geisha/

Je n’ai pas trouver de recherches sur le sujet… Mais lorsque l’on sait que dans certains pays il n’y a même pas de rééducation périnéale, ni de suivit sur cette zone… Les boules de Geisha semblent une bonne alternative?

Le Docteure Bernadette De Gasquet auteur de l’ouvrage  » périnée arrêtons le massacre » nous explique dans cette interview sur le site » Avis de mamans » à propos des boules de Geisha :

 Est-ce qu’une femme peut pratiquer une rééducation périnéale seule à domicile ? Y-a-t-il des exercices à faire ?

Encore une fois, c’’est une question de choix. De nombreux appareils sont commercialisés pour effectuer une rééducation à domicile. Pour ma part, le traitement doit être global. Si une femme a une bonne connaissance de son corps, de la respiration et de sa composition anatomique et musculaire, pourquoi pas. Par exemple, les boules de geishas  ne sont pas en soi une rééducation mais un complément. Si elle a une bonne maitrise de son corps elle peut s’en servir pour contrôler si elle pousse ou retient…

Ce qui m’a relancée dans mes recherches, et je dois avouer que j’ai du mal à me dire que cela pourrais suffire, lorsque les sites où il y a le plus d’explication et d’argument pour se lancer en vend…

J’ai tout de même décider de tester, et je demanderais l’avis de mon gynéco quand je passerais le voir, tant que je ne ressent aucune gêne particulière.

Ce que j’ai trouver intéressant dans toutes ces recherches c’est de découvrir une grande diversité de chose sur le féminin, les cercles de femmes, les tentes rouges… Revenir à d’ancestrales transition et échanges sur le devenir femme, devenir mère… Être soi. Accepter son corps, accepter le plaisir…  .

Pour une approche énergétique… Il y a aussi les œufs de jade :

http://lagrossezebre.over-blog.fr/article-les-oeufs-de-jade-106403705.html

Néanmoins, j’aurais aimé approfondir le sujet, si vous avez des choses, des moments, du vécu à partager sur les rééducations périnéale ( méthode, ressentis… ) Pourriez-vous m’écrire un mail?  à l’adresse merecruelle@gmail.com

Je vous remercie

Mère cruelle

18 réflexions sur “Boules de Geisha, la rééducation DIY

  1. Merci pour cet article !
    Ce que je trouve aussi dommage à propos du fameux périnée, c’est qu’on ne parle que de le RE-éduquer après l’accouchement. Or, apparemment, le mieux serait plutôt de l’éduquer, avant toute grossesse. Et même sans envisager de grossesse (ma kiné me disait que les fuites urinaires touchent 25% des femmes au cours de leur vie.)
    Honnêtement, jusqu’il y a peu, l’idée même de périnée était un peu (euh carrément) floue.
    C’est ma prof de yoga qui a eu la gentillesse de nous faire un cours spécial « prise de conscience du périnée ». ça serait pas mal que ça ait une place dans les « cours de gym » (et ça serait plus intéressant que les poiriers et autre roues qu’on est assez nombreux-ses à n’avoir jamais pu exécuter correctement.)
    Du coup, bon ben, à tester :-)/

    • complètement d’accord ! Cette zone de notre corps n’est jamais évoquée avant un accouchement alors qu’elle devrait bénéficier de pas mal d’attention ! Je cherche encore la solution pour pouvoir faire du trampoline et de la danse échevlée en toute sécurité et comme je n’ai pas encore essayé les boules de geisha…

      • Ah!!!! Toi, aussi alors? Tu me rassures! Le pire c’est que c’est mon mari qui m’a parler de tout ça, avant l’accouchement, truc de fous… Merci pour ton message! Tu me dira si tu tente? N’hésite pas à m’écrire ;)

    • Merci Pascale, c’est un sujet important, dont on parle peu ou en tout cas de façon  » médicale » ce qui nous remet dans cette perpétuelle sensation que nous ne pouvons pas nous connaitre, et faire par nous-même pour nous même
      Merci de ton message

      • Et encore, de façon médicale… si ma compagne avait vraiment des fuites régulières elle irait consulter, mais vu que c’est une simple gêne elle ne le fait pas.

        C’est d’ailleurs une problème général en médecine : on n’a pas forcément envie d’aller voir un professionnel pour une gêne répétée mais qui empoisonne la vie. Et le corps médical, aussi, a tendance à ne considérer que les gênes avec un impact visible et non les petits trucs pénibles.

  2. Merci pour cet article.

    Depuis son accouchement ma compagne a le périnée quelque peu affaibli. Par exemple, il lui arrive de devoir absolument filer aux toilettes en cas d’envie d’uriner, alors que, jeune, elle n’avait aucun problème pour se retenir ; il me semble que (rarement) elle a eu de petites fuites. Par ailleurs, nous ressentons tous les deux un moindre plaisir lors du coït (pour parler crûment, c’est mieux quand c’est serré et là ça ne l’est plus guère).

    Sa rééducation périnéale après accouchement avec la sage-femme n’a pas duré longtemps, essentiellement surveillance des conséquences de l’épisiotomie.

    Elle s’est donc montrée très intéressée par les boules de geisha et nous avons passé commande. Nous ignorons hélas les caractéristiques de choix de ces matériels (poids? matériaux?), qui souvent ne sont même pas précisées sur les sites de VPC. Nous verrons bien. Nous sommes preneurs de conseils d’utilisation. Nous sommes aussi intéressés par les autres matériels mentionnés : qu’est-ce qu’un « œuf de jade » ou un « cône » ?

    • Bonjour! Peut-être que de chercher une sage-femme qui fait des rééducations périnéales sans sondes et qui pourra vérifier le bon avancement du travail fait les boules de Geishas serait rassurant? J’ai mis les liens que j’avais trouver, ce ceux qui m’ont mener à mes diverses réflexions, nous avons toutes des besoins et des connaissances différentes, l’idéale est de lire le maximum d’informations trouvées…
      Merci pour votre passage, j’espère que vous trouverez ce qui vous conviendra!

      • À l’époque, post accouchement, elle avait parlé de faire des exercices périnéaux mais n’en faisait pas. Je ne la blâme pas, c’est comme quand je dis que je devrais faire des abdos le matin ! Les boules de geisha, elle trouve l’idée amusante, d’où la commande. En fait, pour faire quelque chose comme ça il faut qu’il y ait une dimension ludique…

        Effectivement il faudrait peut-être aussi voir avec une professionnelle, surtout que là nous préparons l’enfant suivant !

        • Je comprends j’ai fait pareil…. C’est après le troisième que je me suis bougée! L’avantage des boules de Geisha c’est qu’on peut le faire de chez soi, on peu aller faire ses courses,faire des corvées etc…

  3. Merci beaucoup pour ta contribution!! Et merci d’avoir accepté de t’attaquer à ce sujet!!! Personnellement j’ai testé une fois après un accouchement mais je les « perdais » tellement que ça me déprimait et me stressait… ^^

  4. Pingback: Se réapproprier son corps {Mini Débrief} | Les Vendredis Intellos

  5. Merci pour cet article fort instructif !
    Actuellement enceinte, je m’intéresse à ces sujets ;)
    En salle de sport, je faisais bcp de cours de « pilates », très axés sur le renforcement et l’utilisation du périnée.
    C’est un peu dur au début mais les progrès sont rapides. Mais encore faut-il avoir le temps !

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