Un jour on commence à en avoir marre.

A être plus fatiguée que d’habitude. A tout voir en noir.
A avoir envie de partir très loin.
Pour ne jamais revenir.

Ces quelques lignes, beaucoup de mères pourraient les écrire.
Celles qui donnent tout à leurs enfants.
Celles qui sont toujours là.
Celles qui mettent toute leur énergie à ce que tout soit fait.
Et à s’oublier.

Mais si tant de mères en souffrent, pourquoi ne se passe-t-il rien ?
Et pourquoi est-ce si fréquent et si banal ?

Sur Psychologies.com, voici la définition qu’ils font du burn-out :

 » (…) c’est bien cela, le « burn-out », terme jusque-là réservé à l’épuisement professionnel. C’est ce qui arrive lorsque des mères, à l’image de certains salariés, cherchent à atteindre cette perfection fantasmée, et y consument littéralement toute leur énergie, physique, mais aussi psychique. « La femme est confrontée à de grandes difficultés, développe Maryse Vaillant , et personne ne s’en rend compte. C’est donc à la fois un sentiment d’épuisement mais aussi de solitude et d’incompréhension. » Car plus elle cherche à tout réussir, plus tout lui échappe. Elle a alors l’impression de n’avoir assez de temps pour personne : ni pour elle, ni pour ses enfants, ni pour son couple. De ne pas s’en sortir. De courir en permanence. Y compris en vacances. Elle se sent incomprise, mal aidée, peu soutenue… Mais estime paradoxalement que la charge de maternage lui incombe sans partage. Elle n’arrive pas à déléguer, et se retrouve forcément dans l’impasse, et en souffre. »

Des articles sur le burn-out il y en a des caisses. Je vous laisse découvrir sur mon blog ce que je pense de tout cela.
Et lire le billet de notre Mme Déjantée à ce sujet.
En attendant, j’espère toujours que de véritables explications autre que « les mères se mettent la barre trop haute » soient invoquées sur ce malaise et qu’il y ait une véritable prise de conscience sociétale. Et mon petit doigt me dit que ça pourrait venir des pères. Je dis ça je dis rien.

Kiki the mum