Le monde change, qu’on le veuille ou non. Il en a toujours été ainsi et il en sera tout le temps ainsi. Dans le bon ou le mauvais sens? Là n’est pas la question vu que c’est nous qui sommes acteurs de ces changements. C’est donc à nous, parents et éducateurs, de préparer au mieux les enfants au monde de demain. Comment ? En faisant en sorte qu’ils acquièrent des compétences essentielles pas encore totalement reconnues par tous.

Dans son article Ado : Compter les moutons sur tablette ou smartphone perturbe le sommeil, Miss Brownie nous parle d’une enquête du Réseau Morphée dans laquelle le sommeil des adolescents serait altéré, par exemple, par leur utilisation en plein nuit des smartphones. Miss Brownie s’inquiète de la façon de protéger ses enfants contre cela et nous livre ses pistes.

Personnellement, je ne suis pas sûre qu’une interdiction totale fonctionne (Miss Brownie aussi, ne vous méprenez pas), car je me souviens de mes petites voisines qui venaient regarder la télévision chez nous: leurs parents avaient exclu l’écran cathodique (oui, je suis vieille !) de la maison. Sans doute une des pistes serait-elle d’enseigner aux enfants « un dosage » ou « une éducation à la solitude » face à cette hyper-connexion ?

Une autre compétence évoquée, et non des moindres, serait l’empathie, « la compréhension des émotions de l’autre », dans un monde que certains pensent individualiste. Dans son article Cultiver l’empathie dès le plus jeune âge, Pascale72  nous présente un article du « Monde de l’intelligence » qui nous rappelle qu’il s’agit d’une compétence naturelle. A nous de la cultiver très tôt chez les enfants.

On y apprend ou redécouvre par exemple que l’empathie est innée et apparaît très tôt dans la vie

Dans son article, Pascale nous parle également des pistes développées pour essayer de comprendre les réactions de certaines personnes face aux émotions des autres.

Un vecteur d’émotions souvent évoqué est la musique ! Phypa nous parle de son pouvoir dans Bienfait prouvé de la pratique musicale et disparition annoncée des écoles de musique communales. La musique est un formidable facteur de lien social mais est aussi un remède à certaines pathologies grâce à ses bienfaits sur le cerveau.

Nombre d’articles scientifiques démontrent les bienfaits de la musique, aussi bien pour les enfants, que pour les adultes, qu’ils soient en difficulté, atteints d’une pathologie ou bien portant. La pratique musicale agit sur le cerveau pour notre plus grand bien.

Ayant eu la chance, enfant, d’être dans une école qui intégrait la musique et le chant dans son enseignement, et bien que piètre musicienne, je garde un excellent souvenir des conseils de notre instituteur qui nous expliquait comment accompagner les enfants qui chantaient faux dans la chorale. Des moments de partage et des résultats surprenants !

Enfin, pour conclure ce mini-debrief, je vais vous parler de l’appel lancé par André Stern et relayé par Clem la matriochka dans son article Et si nous devenions des semeurs d’enthousiasme ?. Comment devenir semeur d’enthousiasme ? En se laissant guider par celui dont les enfants font preuve !

Le manifeste commence en effet par l’explication d’une découverte neurobiologique :

« Le cerveau se développe là où nous l’utilisons avec enthousiasme ! »

Cela change beaucoup de choses dans notre manière d’aborder l’éducation et l’apprentissage. Pour l’auteur, c’est cet enthousiasme, dont les enfants font preuve si souvent, qui doit nous guider. L’idée est donc de respecter la façon qu’ont les enfants de voir la vie, le jeu, etc., et de les accompagner. Retrouver la confiance en eux, en soi-même en tant que parent.

MajorMarmotte