Voilà quelques temps que j’avais délaissé la blogosphère, je reviens à nouveau et aujourd’hui je vous parle d’un sujet brûlant : le sexisme.

Suite à la lecture de cet article que j’ai déniché dans les tréfonds du net ou plutôt sur France info. Article qui donne des conseils aux parents pour éviter d’avoir une éducation sexiste, ultra codifiée etc.
Les conseils sont ceux d’une psychologue Suisse : Anne Daflon Novelle
Elle explique tout d’abord que « Jusqu’à environ 7 ans, un enfant ne se définit pas comme un garçon ou une fille parce qu’il a un zizi ou une zézette, mais à partir des éléments socioculturels qui sont associés à un sexe ou l’autre »
C’est à dire que les petites filles veulent porter du rose et que les petits garçons préfèrent le bleu. Et que ces stéréotypes apparaissent comme des références chez bon nombre d’enfants. C’est ici un stade normal du développement de nos petits bouts et que la lutte contre le sexisme c’est aller au delà de l’apparence.
« La question des jouets est en effet cruciale pour élargir les centres d’intérêt des enfants, quel que soit leur sexe. « On ne doit pas éduquer que les filles à l’égalité. Les garçons aussi sont concernés », « 
Pour ma part, je ne sais pas encore comment je parlerai du sexisme à ma fille, peut être parce que moi même je ne suis pas au clair sur ce sujet. Peut être parce que, et je n’ai pas honte de le dire, le sexisme a pu aussi me rendre service quand au début de mes études à tout juste dix huit ans je préférais poser comme modèle lingerie plutôt que d’avoir un travail étudiant qui me demandait une assiduité quasi quotidienne et qui ne payait pas bien. Oui car malheureusement le sexisme paye.
Je sais que ma puce tombera un jour sur ces photos, parce que je les ai gardées et parce que je lui montrerai quand elle sera en âge, avec une explication adéquate. Et qu’après tout je n’ai jamais regretté car quand je me suis retrouvée caissière pour payer mes études j’aurai bien voulu continuer de poser en voyant ma fiche de paye.
Mais qu’en est il de toutes ces représentations face auxquelles sont confrontés nos enfants. L’article sur lequel j’ai commencé l’article donne des conseils simple à vrai dire c’est du bon sens.
Il ne faut pas forcer non plus et être dans le rejet du genre de l’enfant et de ce qui le représente au nom du sexisme, il faut réajuster parfois mais je pense (et ça reste un avis) qu’il faut laisser les enfants faire leurs propres choix, ne rien imposer tout en leur proposant un maximum de choses, il y a quelques temps, j’écrivais sur mon blog cet article : Barbie, le sexisme, le féminisme et moi. Je m’insurge à l’intérieur de celui contre ce féminisme de bas étage qui ne sert pas la femme et refuse ce que l’on pourrait nommer la « joliesse » comme si complimenter une femme sur son physique devenait une insulte car sur le moment il n’y a pas eu de considération pour son cerveau. Certes, on ne doit pas seulement s’arrêter au physique et oui il faut voir ce qu’il y a derrière
Mais en quoi l’apparence est elle devenu à ce point une insulte ?
« Et pourquoi ne peut on pas être jolie et intelligente? La « joliesse » dérange t’elle à ce point? Pourquoi dois-je passer pour une écervelée parce que j’aime porter des talons hauts? Les féministe exacerbées agissent contre les femmes, car il y a celles qui peuvent prétendre au féminisme et les autres, celles qui ne rentrent pas dans le cadre, parce que trop jolie, qui veulent plaire, ou qui assument leur potentiel féminin. Les standard de beauté sont ils à ce point répréhensibles ? »

Oui je dis et je continuerai de dire à ma fille qu’elle est belle, oui le rose et tous ces dérivés ont envahit notre maison et « princesse » fait parti de ses surnoms. Ce qui ne nous empêchera pas de l’encourager dans tout ce qu’elle veut faire que ce soit « pour les filles » ou que ce soit « pour les garçons ». Pour moi l’essentiel est de respecter ses choix.
Je n’ai pas de réponse toute faites de ce qu’il faut dire à nos enfants, je ne crois pas qu’avoir les différences c’est faire un pas en avant, même si je ne suis pas non plus pour enfermer nos enfants dans un monde ultra genré on ne peut pas ignorer non plus que les femmes et les hommes sont différents, d’un point de vu biologique, psychologique et si nous sommes capables de faire les mêmes chose a n’est pas pour autant que nous sommes pareils. Nous sommes similaires, mais similaires ne veut pas dire identique, sinon il n’y aurait pas de différences de sexes d’ailleurs.
Peut être qu’avant de s’attaquer êt de s’insurger contre le rose et les paillettes il faudrait déjà commencer à dire à nos filles qu’elles peuvent être médecins ou pilotes de chasses si elles le désirent mais que si elles veulent faire princesse ou maîtresse d’école cela nous va aussi tant que plus tard, elle se trouvent épanouies. Peut être que ces histoires de rose ou de bleu sont à mettre un peu de côté. Peut être qu’il faut s’autoriser à dire à une fille qu’elle est jolie et dédramatiser.
Si on explique des l’enfance à nos enfants qu’ils sont capables de faire ce qu’ils ont envie et que leur réussite personnelle ne depend pas de ce qu’il y a entre leurs jambes, on aura fait une avancée géniale. N’oublions pas que ce sont eux le futur.

Mamanuages