Suite a un article, paru dans la gazette des femmes sur l’éducation… Heu… Non, le maternage! Enfin le parentage… Enfin le début de vie du bébé et comment on continue après quoi…
Voici l’article : «  Le maternage proximal entre amour et malaise »

Extrait :

Popularisée par le pédiatre américain William Sears au tournant des années 2000, la théorie du maternage proximal prône l’évolution du bébé en lien étroit avec ses parents, afin qu’il puisse développer un lien d’attachement et de confiance solide, explique Claudette Nantel, psychologue spécialisée en périnatalité. « La sécurité, pour un bébé, implique d’être physiquement et émotionnellement proche de ses parents. Cette sécurité affective permet tout le reste du développement », soutient-elle.

 

Tout à fait le genre de lecture qui me plaisait il y a quelques années! Oui, donc un professionnel ME disait que mes choix étaient bon… Oui, une époque où j’avais besoin d’un aval pour faire suivant mon instinct et mon ressenti .Et c’est grâce à ce genre de lecture que j’ai pu continuer! Mais pas devant tout le monde… J’étais pas prête à défendre mes choix! Surtout que c’est pas du tout ainsi que j’ai été élevée.

Après avoir partager cet article sur un groupe ( merveilleux groupe où les échanges sont enrichissant et me mènent vers de nombreuses réflexion!) Ce qui en ressortait le plus était l’agacement de  » la case » et  » la norme » Un peu à l’inverse de moi, ces mamans, n’ont pas besoin d’un aval… Ce sont des choix instinctifs, qui leurs plaisent et du moment que l’on se sent bien avec ses choix, et que l’on sent un équilibre tout va bien!

Explication :

Concrètement, le parentage proximal est basé sur certaines pratiques que ses défenseurs estiment fondamentales : le portage, l’allaitement à la demande, le cododo (dormir avec le bébé), le peau à peau à la naissance et le fait de ne pas laisser bébé pleurer inutilement. Pour Valérie Poulin, photographe et mère de deux enfants, le concept s’est imposé de lui-même. « Toutes ces façons de faire nous sont d’abord venues naturellement, à mon conjoint et moi. Nous sommes par la suite tombés sur le livre de Sears et ç’a été comme une révélation, raconte-t-elle. On croyait suivre notre instinct, et finalement, c’est une vraie pratique. Pour nous, c’est simplement une manière très naturelle de vivre la parentalité. »

Pourquoi vouloir en faire une pratique? Pourquoi on doit se définir? Et si on allaite notre enfant à la demande, pendant deux ans MAIS que l’on ne dort pas avec lui, que devenons-nous? Des demi praticien du proximal? Et si on fait rien de tout ça?

Pour l’auteure et chroniqueuse Marianne Prairie, le dérapage est effectivement facile. « Le problème, c’est que cette vision de la parentalité a été présentée comme salvatrice : elle allait transformer l’expérience de la maternité en quelque chose de sublime », dit-elle. Elle remarque un engouement grandissant pour cette théorie sur les blogues de mamans et les réseaux sociaux. Or, elle craint que cet effet de popularité contribue à la pression ressentie par les mères. « Quand tu es entourée de femmes qui pratiquent le parentage proximal, tu as l’air d’une mère ingrate. »

 

La comparaison… un problème? C’est parfois inspirant aussi, pas forcément négatif! Je pense que c’est plus un soucis humain qu’un soucis de choix d’autrui. Un peu comme le combat biberon/allaitement. Je ne le comprend pas! Moi j’allaite, c’est mon choix, je râle pas sur les parents qui choisissent le biberon puisque cela n’interfère pas sur mon rythme, mon choix… Ma vie! Par contre se contraindre à faire ce que l’on vous dis , sous prétexte que c’est mieux, LE meilleur choix pour votre bébé et que tout sera plus simple si vous choisissez ce chemin, alors qu’au fond de vous, ce n’est pas ce que vous souhaitez et que cela fait de vous une personne malheureuse, comment bien se sentir dans son rôle de parent..? C’est déjà si difficile de s’adapter à tous ces changement, même si c’est du « bonheur », devoir en plus les défendre, argumenter et prouver que ce que vous faites est bien, la société pourrais-telle cesser ces faux combats?

Pour Francine Descarries, il ne fait aucun doute que l’enfance est étroitement associée à la mère, ce qu’elle trouve déplorable. « On a remis en question des bases fondamentales du féminisme en adoptant une vision de la maternité qui diffère selon le sexe. » Elle fait remarquer que, depuis 10 ans, les couvertures de magazines regorgent de femmes enceintes clamant leur bonheur de devenir mères. Puis, ces mêmes magazines prônent le retour à une taille de guêpe après l’accouchement. « Nous sommes clairement revenus à un discours où la mère est au cœur de l’identité féminine. »

L’absurdité du monde commerciale, ou comment faire depuis que l’on a compris que le ventre rond devient un porte-monnaie… Car ce phénomène du physique, qui atteint pendant des moments de fragilité émotionnelle et de questionnement, est avant-tout mis en avant pour créer un besoin, et que la solution passe par l’achat. Et c’est un questionnement peu abordé.

Féminisme et maternité, le grand trouble

Il y a quelques années, des chercheurs de la Virginie se sont penchés sur le lien entre féminisme et maternage proximal. En sondant quelque 431 femmes réparties en quatre groupes (mères féministes, féministes sans enfants, mères non féministes et femmes non féministes sans enfants), ils souhaitaient déterminer lesquelles soutenaient les pratiques liées au maternage proximal. Les conclusions en ont étonné plus d’un : les féministes, mères ou non, étaient plus nombreuses à endosser cette théorie. Elles étaient par ailleurs souvent victimes de préjugés de la part des femmes non féministes, ces dernières étant convaincues que les féministes n’étaient pas intéressées par le maternage proximal, vu le temps et l’effort requis pour l’exercer. Les mères féministes ont aussi avoué se juger durement, se considérant un peu atypiques d’accorder autant d’importance à la maternité.

Feu d’artifice du cliché! Féministe = pas s’occuper d’un enfant. Une féministe ne perd pas de temps avec son enfant et surtout ne fait d’effort! Donc le cliché refuse de rentré dans une case… Bien bien bien.

Elle estime que le parentage proximal, que certains qualifient d’hyperparentalité, est associé à une classe moyenne plus aisée qui peut se permettre de se préoccuper amplement du bien-être de sa progéniture. « La personne qui veut faire du maternage proximal va généralement mettre le travail rémunéré de côté…

C’est d’une tristesse… Cela a été relevé par une personne du groupe à qui j’ai partager l’article. Faire un choix d’éducation instinctive dépendrait des moyens financier, et on remet dans une case…

Nous assistons au regain de popularité d’un modèle ancien : la mère au foyer est idéalisée. » Elle ne s’en étonne toutefois pas. « Tant que nous n’aurons pas réglé les problèmes de la division des tâches au foyer et de la conciliation travail-famille, les femmes vont se remettre en question. »

On parle du besoin de l’enfant, mais pas du besoin de la mère, on parle de la femme et/ou de la mère mais pas d’une symbiose de bien-être, d’une personne qui ferait ses choix en âme et conscience en suivant ces valeurs. Ou suivant leurs valeurs en couple, en vie de famille…

Cet été, en me voyant faire avec mes enfants, et mon petit dernier tout neuf… On m’a définie d’une façon que j’ai beaucoup aimé, on m’a appeler  » LA Mama » Ho oui je sais… Certain trouverons que c’est encore un cliché, une case… Mais moi, j’ai préféré ça à d’autre terme moins bienveillant!

IMG_20140804_121732

Mère cruelle