Mon rôle de maman, je l’ai toujours imaginé avec quelques principes auxquels, malgré l’adage (« avant, j’avais des principes, maintenant, j’ai des enfants »), je tenais vraiment.

Je m’étais dit que je poserai des limites parce que les enfants en ont besoin. Je m’étais dit que je m’amuserai avec eux (parce que j’en ai besoin. Hum, oui, oui, eux aussi, vrai!). Et je m’étais dit que le plus souvent possible, je boosterai leur égo, quitte à ce qu’il soit surdimensionné, afin qu’ils éprouvent une réelle confiance en eux, qu’ils puissent ressentir chaque jour qu’ils sont uniques et extraordinaires.

formidable

Je dois avouer que sur ces 3 points, je m’en sors plutôt très bien. Ce n’est pas compliqué, ils m’aident en étant merveilleusement beaux, intelligents, drôles et formidables. (en toute objectivité, bien sûr.) Cela fonctionne. Ma grande stressée montre de plus en plus de confiance. Est-ce notre façon de positiver leurs actes, est-ce son caractère qui se forge, est-ce un joli mix des deux? Néanmoins,  parfois, j’ai peur qu’ils se mettent en tête qu’ils sont fantastiques juste pour moi, juste parce que je les aime plus que tout…

Lorsque j’ai découvert l’article de Camille, « Ces (petites) phrases qui font du bien aux enfants mais pas que », j’ai eu l’impression subite que ce livre (Tu es vraiment formidable de Lucile Ahrweiller, édité chez Gautier-Languereau) était fait pour eux.

Camille en dit :

Plus qu’un livre, cet ouvrage se présente comme un carnet pour l’enfant ( et pourquoi pas l’adulte ?), et de bons moments en perspective sont à prévoir lors de sa lecture. Quand nous cherchons parfois comment parler justement à nos enfants, comment au quotidien leur permettre prendre leur envolavec confiance en eux et en la vie, ce livre arrive à point nommé. Il pose des mots justes qui résonnent en nos enfants, mais également en nous.

J’aime le fait que ce livre parle d’amour, de bienveillance, de joie, et pose une note positive sur l’avenir et la découverte du monde.

J’aime l’idée qu’on puisse y ajouter des notes, peut-être des phrases qui résonnent en nous de façon personnelle. J’aimerais pouvoir ouvrir ce livre dans quelques années et y voir une évolution.

Et alors même que je ne l’ai pas (encore) acheté, j’ai d’ors et déjà des idées de phrases à inscrire dans les notes, dans la marge, pour rendre ma Niafette encore plus sûre d’elle, pour avoir un support qui nous aide à parler de rêves, d’envies, d’espoir, de leurs réussites et de leurs échecs.

Cynthia – Maman bavarde