A l’approche des « grandes vacances » (comme on dit chez nous), les parents cherchent comment ils vont pouvoir occuper leurs enfants, les grands, mais surtout les petits.

Canaliser leur énergie, les intéresser plus de 10 minutes d’affilées, tenter de ne pas se petit-suicider à coup de paille dans l’oreille.

Miss Pearl a eu 3 ans en Mai, c’est une petite fille avancée par rapport aux petits enfants de son age. Pour l’année scolaire prochaine elle « passe » en 2ème maternelle (Moyenne Section). Elle a toujours été curieuse de tout, et plus encore depuis qu’elle est entrée à l’école en novembre dernier.

Afin de tenter d’assouvir cette soif d’apprendre, je lui ai pris un cahier d’activité « Montessori ». (J’en ferais un billet à la rentrée, si ça vous intéresse.)

Après avoir lu le billet de Cléophis sur la fameuse question des cahiers de vacances , je me suis félicitée de ne pas la « forcer » à le remplir tout les jours, mais d’y aller à l’envie. Je suis plutôt flemmarde ces derniers temps aussi, la fatigue s’accumule et on lâche prise pendant les vacances. C’est bien à ça qu’elles servent n’est-ce pas ?

Passer deux mois pleins, H24, J7, avec Miss Pearl c’est aussi et surtout prendre sur soi encore plus. Je suis partisane de l’Education Non Violente, mais j’avoue que depuis la naissance de Jolie Coeur, j’ai beaucoup de mal à m’y tenir. Etant du genre explosive, je dois appliquer la méthode « Clochette » : celle de compter jusqu’à ce que mes nerfs se soient calmés.

Comme je le disais plus haut, Miss Pearl est une petite fille plutôt intelligente, et je l’ai découvert à la naissance de sa soeur : très empathique. Elle est plus maternante que moi, ne supporte pas que sa soeur pleure, et si je ne viens pas assez vite pour la prendre, je me fais gronder. Mais aussi, elle reste une toute petite fille, avec ses besoins de petite fille, avec ses moments de « tests » d’elle-même et des autres…

Aussi, le billet de Pascaline Charrin sur le fait de guider sa fille dans son intelligence émotionnelle m’a fortement intéressé.

En effet, pour le moment à la maison y’a comme un « trop plein d’émotions » que j’ai du mal à gérer, à canaliser. C’est pas faute d’essayer.

Lire ce billet m’a donc permis de retrouver des rails sur lesquels me remettre en route. Quand on veut, comme nous, tenter de donner une belle éducation (et non une « bonne », dans le sens où il n’y a pas qu’une façon d’éduquer, mais plusieurs) on se remet beaucoup en question. Parfois peut-être un peu trop, sans  se laisser aller assez qui sait.

Il faudrait surtout que je fasse lire ce billet au Cheum Grognon. Lui qui, depuis la naissance de Jolie Coeur, a plutôt tendance à faire taire les émotions de Miss Pearl, ce qui a le don de me donner mal au ventre.

Ce qui m’amène presque tout naturellement au billet écrit par La Maman sur le Gâteau : les nouveaux pères en perte de repères. Dans ce billet, est expliqué en quoi consiste le « rôle » du père par rapport au rôle de la mère.

Un fait est qu’encore une fois il est nécessaire de s’écouter soi et sa famille sans se laisser influencer de trop.

Faire au mieux maintenant pour que nos filles se sentent bien dans leurs ballerines plus tard, c’est important.

Le billet de Phypa : adolescentes les nouvelles rebelles, très intéressant comme toujours venant de Phypa, m’a mit la puce à  l’oreille.

(…) communiquer à nos enfants en toute sincérité nos propres limites les aide à se situer, les dispense de la surenchère pour être entendu, il ne s’agit pas là d’un problème de seule responsabilité parentale, mais d’éthique économique : jusqu’où est-on prêt à accepter ce jeu  avec  l’émotion que suscitent des images pour capter l’audience et mieux vendre  des produits de consommation ?

Apprendre à reconnaître et gérer ses émotions est non seulement primordial dans la construction de l’enfant mais important pour la vie en société.

Je me rends compte aussi que gérer et apprivoiser les émotions de la petite enfance ce n’est que le plat d’entrée. Le plat « consistant » de l’adolescence sera peut-être plus difficile à digérer.

Lors de mon énième « pause tétée-calin-rototo » j’avais pourtant été attirée par le billet de De chaire et de lait : le placenta a sa propre flore bactérienne, lien potentiel entre sante buccale de la mère et prématurité.

Billet très intéressant également. Pour ma part l’état de mes dents n’a rien influencé sur la venue au monde des filles…

 

Bonne lecture :)