Il y a quelques semaines, j’ai reçu le dernier PEPS. Le thème : le sexisme dans l’éducation.
Ben oui, c’est raccord avec l’actualité du moment, les légendes qui circulent sur l’apprentissage de la masturbation à l’école (alors juste pour être sûre d’être bien comprise : cette histoire c’est de la connerie hein. Voilà voilà…), le livre « Tous à poil » et les commentaires de certain personnage politique qui aurait mieux fait de s’abstenir, tout ça tout ça.
Comme d’habitude, tous les articles m’ont bien plus. Même si je ne suis pas d’accord avec tout, ça fait bosser les neurones et se poser des questions au lieu de se reposer sur ses acquis. C’est cool!
Parmi tout ça, un article m’a vraiment frappé (ouille!)(désolée, il est tard, la fatigue, tout ça tout ça….). Il s’intitule « A corps Perdu »
Petit extrait :
« J’ai fini par comprendre qu’en tant que fille, j’étais tenue à de la « décence ». C’est à dire les jambes en bas, que je sois debout, assise ou couchées, serrées quand j’étais assise, et croisées uniquement si elles étaient couvertes complètement. »
Je ne me rappelle pas bien mais j’ai sûrement du avoir droit aussi à ce genre de remarque, même si ma famille est bien moins coincée que celle de V Ledoux, qui a écrit l’article de PEPS. « Fais attention, on va voir ta culotte! » « Rho, c’est pas très élégant ça, pour une fille… » et tutti quanti.
D’ailleurs, je ne l’ai pas forcément entendu à la maison, ce discours. N’empêche, il a fini par m’imprégner aussi.
Et ça ne se limite pas qu’à la posture, aux mouvements du corps, mais aussi à tout le comportement social, la façon de s’habiller, les sorties etc.
« Mes frères pouvaient agir comme bon leur semblait, ils avaient le droit d’aller dormir chez des copains, pas moi. Ils pouvaient trainer dehors après l’école, pas moi. Ils pouvaient sortir le soir quand ils étaient ados, pas moi. Ils ne se privaient pas d’entrer en relation avec les autres, quel que soit leur sexe, moi si. […]
Adolescente, ma chambre était explicitement interdite aux garçons extérieurs à la famille, c’était dit et répété. Et je n’étais jamais laissé complètement seule avec ces êtres dangereux. »
Voilà, dans cette famille, les filles sont des petits êtres délicats et fragiles, qu’il faut protéger à tout prix, y compris de force. Et les garçons sont des êtres dangereux, capable du pire, forcément…
J’ai envie de penser que ce genre de famille est rare. Mais la vérité est que je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est qu’effectivement, le discours ambiant est, et reste, malheureusement, des choses du style :
« Nan mais tu vas pas sortir habillée comme ça?!? T’es folle! »
« Faut que je sois rentrée pour 22h, après j’ose pas prendre le métro seule, c’est trop dangereux… »
« Elle pourrait quand même faire des efforts pour s’habiller. Elle ne prends pas soin d’elle là, t’as vu la dégaine? Pis elle pourrait perdre du poids aussi. » (existe aussi en version « t’as vu le squelette ambulant? » pour les maigres. Oui, quelle que soit ta silhouette, t’as toujours quelqu’un pour faire un commentaire désagréable….)
Une femme doit faire attention, sinon elle risque de se faire agresser. Quand on sait que ce sont surtout les hommes qui subissent des agressions physiques en sortie… (Par contre, plein de femmes ont droit à des sifflets, remarques graveleuses voire insultes, tous les jours, même en jogging informe et gros manteau… Ce sont AUSSI des agressions.)
Dernièrement, j’ai eu une grande discussion avec mon frère, qui ne comprenait pas DU TOUT, pourquoi des nanas de sa connaissance avaient peur de sortir le soir, seules. Pour lui c’est une peur complètement irrationnelle et stupide et il trouve qu’elles se gâchent la vie pour des peurs incohérentes. Ce qu’il n’arrive pas à comprendre c’est que c’est la société qui leur a inculqué ça.
Tu es une fille, ton corps n’est pas vraiment à toi, c’est quasi une propriété publique. Quasi tout le monde (femmes y compris) se sent légitime pour juger, critiquer, ce que les femmes font de leurs corps. Certains croient que le fait de mettre un décolleté, de sortir seule en soirée, est un appel à la drague lourde, voire pour les plus abrutis que la nana a envie de se faire peloter. (Si des messieurs comme ça me lisent, sachez que NON, les femmes ne s’habillent pas comme ça pour votre plaisir mais pour le leur. Voilà voilà…)
Ton corps est à toi bien sûr, mais tu dois le cacher. Ne montre pas tes seins voyons, c’est vulgaire. Par contre un homme peut se mettre torse nu sans que ça choque quiconque. (En tout cas c’est mon ressenti.)
Les hommes aussi sont critiqués, c’est vrai. (notamment sur leurs habits, si ils ne sont pas dans le carcan de la mode.) Mais dans une mesure bien moindre que ce que subissent de nombreuses femmes.
Alors moi, j’ai bien l’intention d’élever mon fils de telle manière qu’il ne se permette jamais un comportement déplacé envers quelqu’un sous prétexte que « oui mais elle était habillée comme ça, c’est bien qu’elle cherchait ça non? » et même à intervenir s’il voit quelqu’un malmené quelqu’un d’autre.
Si j’ai une fille un jour, je l’encouragerais à se former en self-defense. Par ce que oui, je suis contaminée et même si je sais que ça n’aide pas forcément en cas d’agression (à cause du phénomène de sidération), ben ça me rassurera, et surtout, je me dis que ça lui donnera confiance en elle. Je l’encouragerais à se sentir forte, sûre d’elle, et dans son plein droit pour s’habiller comme elle veut, sortir comme elle veut, avec qui elle veut, faire les activités de son choix, au même titre que son frère.
J’espère être à la hauteur de ce vaste programme.
Et toi, ça t’inspire quoi?
La Farfa
Bonjour. Et voilà mes neurones qui s’agite le dimanche matin! Juste une anecdote: je devais avoir 11 ou 12 ans ( et pas encore le moindre embryon de bout de sein), nous jouions entre enfants à s’arroser lors d’une fête de quartier, à un moment tout les garçons ont retire leurs t-shirts pour les mettre à sécher, et moi…. Je fais de même… Quoi?… Scandale.. Rhabille toi tout de suite ma fille…. Etc, etc… Incompréhension de ma part, humiliation, honte…. Merci les parents, merci les voisins….
Voilà… C’est tout à fait ça….
J’ai lu ce dossier « sexisme ordinaire » aussi dans Peps magazine et c’est très intéressant: en tant que parents, nous nous devons d’agir au quotidien pour ne pas reproduire ces schémas chez nos enfants.
Sur la prise de conscience de la différence de regards posés sur le corps des hommes et des femmes, tu peux inviter ton frère à regarder ce court-métrage, dans lequel les sexes sont inversés, c’est bluffant: http://www.youtube.com/watch?v=kpfaza-Mw4I
oui, je devrai lui montrer la vidéo. Perso, j’ai pas réussi à la regarder jusqu’au bout…
Complètement d’accord.
Et la solution passe par l’éducation : éducation des enfants par leurs parents et influence positive de toute la société. Là on est dans un cercle vicieux au contraire, qui inculque aux gens dès leurs naissance qu’une fille est faible et qu’elle doit se faire petite et discrète, et aux garçons qu’ils ont (presque) tous les droits. On le subit à la base puis on répète ce schéma avec nos propres enfants, souvent inconsciemment.
Il faut briser cette chaîne à notre échelle, avec nos enfants et autour de nous.
J’ai le même programme que toi, sauf que j’ai une fille (et qui sait si j’aurai un jour un garçon).
Le self-defense est une manière de réduire ce phénomène de sidération justement. Il n’y a pas de recette miracle mais être préparé-e physiquement, techniquement et surtout mentalement, ça fait une grosse différence dans les faits. Surtout que les agressions sont rarement faites par des gens qui savent se battre, donc oui c’est efficace la plupart du temps (une chance infime que ça empire les choses au contraire).
Surtout, d’après les stats, les filles se font surtout agresser par des amis ou la famille, et nettement moins par des inconnus dans la rue. Pour les garçons c’est l’inverse. Mais c’est vrai que la self defense te permet d’être plus sûre de toi, ce qui est toujours une bonne chose.
Durant mon collège et mon lycée, j’avais à faire plusieurs fois par semaine à un exhibitionniste sur le chemin de l’école, ma soeur aussi, nous n’avons jamais osé en parler à nos parents.
Un soir, je rentrais chez moi le vendredi soir après quelques heures passées dans un café avec les copains et copines du lycée, je me suis fait agressée (sans jupe ni talon) en rentrant chez moi. J’ai couru pour retourner jusqu’au café, personne ne m’a cru (on a pensé à une manoeuvre pour me faire plaindre d’un garçon dont j’étais soi disant amoureuse).
Je n’en ai jamais parlé à mes parents pour ne pas être encore plus limitée dans mes sorties.
Tout ceci dans une toute petite ville dans un région très rurale.
Donc oui, le mythe de l’agression est parfois fondé et n’est malheureusement pas qu’une » peur complètement irrationnelle et stupide » ni » peurs incohérentes ».
Je pense que oui, on doit apprendre aux petites filles que certaines positions sont perçues comme ayant des connotations de séduction ou vulgarité et qu’il faut éviter certaines choses.
Mes fils se sont longtemps baignés tout nus en baignade sauvage, on m’a vite fait comprendre que l’année suivante ça serait bien de les couvrir ( à 3 ans et 6 ans!!).
Finalement le corps nu reste très tabou dans nos sociétés, même si il est surexploité, sur-représenté dans les médias.
Je suis désolée de ce qui t’est arrivé et désolée aussi si mon article t’a blessé.
Je ne dis pas qu’il n’y a aucune agression, et il s’agit là des propos de mon frère tel que je m’en rappelle. (qui ne niait pas non plus l’existence d’agression mais qui soulignait le fait qu’elles sont bien moins fréquentes que ce qui se dit.)
Les femmes ne sont pas responsables des agressions qu’elles subissent et, de mon point de vue, dire aux femmes de faire attention à la façon dont elles s’habillent, c’est sous entendre qu’elles sont en partie responsable de ce qu’elles ont subie (le fameux discours « T’as vu comment t’étais habillée?!? Tu l’as un peu chercher quand même ») ce qui moi, me choque énormément. On n’est jamais responsable de s’être faite agressée.
Et c’est pour ça que j’ai choisi ce titre. On devrait pouvoir s’habiller comme on le souhaite sans que certains pensent que ça leur donne des droits sur notre corps…
Donc plutôt que d’apprendre à nos filles à se vêtir pour ne pas attirer les regards (en plus ça ne marche pas, on peut autant être sifflée voire agressée en jogging informe qu’en jupes et talons), apprenons plutôt à nos enfants à respecter les autres, notamment à nos fils à se comporter de façon décente, sans agresser ni violer les femmes. Apprenons leur que le corps des femmes appartient aux femmes et qu’elles ne sont pas à leur disposition. Apprenons leur l’importance du consentement.
Je ne sais pas si je me suis exprimée clairement…
Non ton article ne me blesse pas du tout du tout, c’est juste pour rappeler qu’il existe aussi cette réalité là. ce qui m’est arrivé n’est pas grave, sans conséquence, mais ça aurait pu.
Bien sur qu’on peut se faire agresser en jogging, de là à ne pas éduquer les filles sur le message qu’elles renvoient de façon on intentionnelle en se baladant en jupe courte et talons le soir dans certains endroits…malheureusement même si pas drôle il faut bien aussi éduquer là dessus.Tu as raison, on ne devrait pas à avoir le faire, mais il faut.
c’est la différence entre nous. Je ne considère pas qu’une fille qui s’habille légèrment renvoie un quelconque message et surtout pas un truc du style « allez-y c’est open bar ». Le pb ne vient pas des filles mais des agresseurs. C’est EUX qu’il faut éduquer de mon point de vue. (du coup, en temps que parents d’un garçon, on a la responsabilité de l’élever de façon à ce qu’il respecte les autres et que le consentement de l’autre n’est pas une option mais une obligation.)
D’où aussi l’importance de l’école pr rattraper le coup pr les garçons élevés dans l’idée qu’une fille peu vêtue ne se respecte pas. (mon point de vue toujours. ;) )
Ce qui n’empêche pas de prévenir les filles de l’existence de connards et de l’intérêt de la self defense en effet.
(mais cela dit, la self défense est aussi utile aux garçons, voire même plus puisque statistiquement, ils subissent plus d’agressions physiques à l’extérieur que les filles. Sortir pr un garçon est donc à priori plus dangereux que pr une fille (certes, c’est pas le même style d’agression) pourtant on ne les bassine pas autant avec ça non? )
Oui le problème vient des agresseurs, mais on est bien obligé d’apprendre à nos filles que même si ce n’est pas ce qu’elles veulent faire passer, certains ne vont pas se gêner pour l’interpréter comme cela.C’est à déplorer et il faut pas se contenter de ça et travailler en amont avec les garçons.
je suis peut être aussi influencée par ce que je vois autour de moi par le métier de mon homme : ados qui regardent du porno avec leur père, gamines qui couchent avec toute la classe, garçon obligés de faire des fellations à ses camarades…bref dans certains milieu il y a un énorme travail à faire. c’est pas gagné.
Malheureusement même s’il est vrai qu’un garçon a plus de chance d’être agressé, la différence physique est là : une fille peut attraper des MST, être enceinte, être violée au point d’en perdre sa fécondité future, sans aborder les trauma psychologiques.
C’est pas facile de protéger nos filles, il faut naviguer entre lutte contre les stéréotypes, et contre l’enfermement dans des peurs irrationnelles.
Je n’arrive pas à comprendre ton message, un garçon aussi peut attapper des MST (surtout si on le force à faire une fellation, comme dans ton exemple), les viols ne rendent pas stériles, et se faire planter un couteau dans le bide est tout aussi traumatisant qu’un viol. Et pourtant, personne ne conseille à aux garçons d’éviter des horaires, des endroits et des tenues. Reste le risque d’être enceinte, mais les agresseurs inconnus, ça semble fou, mais ils mettent des capotes. Ils ne veulent pas de MST non plus. ‘^^
Un viol peut rendre stérile même si c’est loin d’être systématique, on peut avoir un corps détruit si on se fait violer très jeune par des individus nombreux et par des objets, ça existe. Les petites filles mariées de force connaissent de nombreux soucis comme ça, leur corps est détruit.
Pour les MST il me semble que les femmes sont plus facilement infectées, mais oui un garçon peut tout à fait en attraper.
Une fois encore je ne prône pas la transmission des peurs et l’enfermement des filles.
Mais de là à remettre certaines recommandations en cause comme de ne pas se promener seule le soir dans certains endroits, non je ne le ferais pas. Il faut mieux parfois être « trop » prudente que pas assez car on veut être aussi libre que les garçons.
Celà ne dispense pas de lutter contre ce phénomène (qui a existé durant toute l’histoire) et d’éduquer.
J’ai été confronté à une jeune fille qui demandait des secours dans un train, le personnel de gare n’a pas réagit, à de nombreuses filles aussi qui nous on demandé à mon copain et à moi de les accompagner en ville le soir par peur, je ne sais pas si elles avaient raison d’avoir peur.
Si certains parents conseillent à leurs garçons d’éviter certaines situations, je vous assure.
c’est quand même hyper clivant votre raisonnement.
Apprendre à se défendre est justement une des façons de sortir du clivage homme prédateur/femme victime tout en préservant la sécurité des individus.
Merci beaucoup Carabosse de ton témoignage et de tes réflexions. Je crois qu’il y a un malentendu par rapport au message que La Farfa essaie de faire passer dans son billet.
Bien sûr, les agressions existent! Bien sûr, il faut libérer la parole des victimes! Et sortir les coupables de leur impunité!
Là où le problème se pose est quand il faut répondre à la question: quelles sont les actions de prévention les plus utiles et les plus efficaces?
Beaucoup de personnes considèrent (consciemment ou non) que la meilleure façon de prévenir une agression est de limiter les sorties des filles ainsi que leurs contacts avec les garçons, de couvrir chaque partie de leur corps de vêtements et de les décourager d’avoir des comportements extravertis dans la sphère publique.
Le problème de ces recommandations est que d’abord, leur efficacité n’est pas prouvée, ensuite elle comporte une forte dose de sexisme (dans le sens où elle implique généralement une forte restriction de liberté pour les filles et bien moins pour les garçons), et enfin elles entretiennent l’idée qu’une victime est avant tout quelqu’un qui n’a pas fait ce qu’il fallait pour se protéger ce qui contribue à déresponsabiliser les VRAIS coupables.
Ces recommandations pourraient même en partie aggraver le problème: plusieurs études ont montré que des agressions auraient pu être évitées si les filles avaient eu les moyens de se défendre (c’est à dire concrètement s’était « autorisées » à frapper leur agresseur) d’où les initiatives visant à former les filles aux techniques de self-défense. Par ailleurs, la société véhicule une peur exagérée des agressions visant les filles alors que statistiquement un garçon a beaucoup plus de « chances » de se faire agresser (voir en particulier le taux de mort violente garçon >> fille).
Toi qui a connu cette expérience douloureuse, accepterais-tu de nous dire a posteriori de quoi tu aurais eu le plus besoin pour anticiper et/ou faire face et/ou surmonter cette agression?
J’aurai eu besoin d’être accompagnée!! par une fille ou un mec peu importe.En fait j’ai toujours essayé de ne jamais me retrouver seule, mais les copains comme les copines ne comprenaient pas mon besoin d’être accompagnée.
Quand j’ai traîné dans des milieux soit disant plus à risques (festivals avec punk à chien et tout ce qu’on peut imaginer) : on m’accompagnait toujours le soir, mais généralement j’étais beaucoup moins dérangée même en journée .
Je pense que la meilleur prévention serait d’arrêter de déshabiller les femmes pour vendre des yaourt.
La téléréalité et les célébrités féminines sont une catastrophes. L’image de la féminité qui est mise en avant et valorisée est celle de la bimbo mince, à gros seins, pas forcément intelligentes mais prête à se dénuder, elle est « disponible ». Clairement, à la tv et sur le net, certains vêtements, certaines positons sont faites pour faire comprendre aux hommes la disponibilité sexuelle, le soucis est que dans la vraie vie, on peut mettre une jupe et des talons sans que ça veuille dire la même chose.
L’éducation des garçons est primordiale à mon sens.
On parle beaucoup de l’éducation des filles pour qu’elles apprennent à ne pas se dévaloriser, à oser etc mais plus rarement de l’éducation des garçons. J’ai un fils et je te remercie pour ce commentaire.
Bonjour,
Tout est question de mesure, je trouve que la décence et le respect de soi sont des valeurs applicables autant aux garçons qu’aux filles.
A côté de ça, ce que l’on fait du jugement des autres nous appartient en tant qu’individu, à chacun le choix de se sentir critiqué, jugé ou observé : personnellement si j’ai l’impression de me respecter dans la manière dont je m’habille ou me conduis, je me fous totalement de ce que peuvent penser les gens.
Quant aux agressions/insultes, on pourra éduquer tant qu’on veut et qui on veut, on ne pourra jamais changer la nature humaine et la tendance de certains à vouloir du mal aux autres.
Relax, votre corps n’appartient à personne d’autre que vous.
Bonjour,
Je ne pense pas que la décence soit quelque chose de facile à déterminer. Mais effectivement, elle concerne autant les garçons que les filles. (genre pisser à vue, le long des routes, perso je trouve ça très dérangeant. ;) )
Je sais bien que le pb ne va pas se régler facilement, et effectivement certains continueront à vouloir blesser les autres. Mais je n’ai pas envie de les laisser en plus, avoir un pouvoir sur ce que je fais, comment je m’habille etc. ;)
Merci beaucoup Kawine pour cette belle contribution! Elle était vraiment nécessaire!! Il reste du chemin à parcourir, c’est sûr, et je suis heureuse de voir que des petites prises de conscience à droite à gauche commence à se multiplier.
Merci!
Oui, y a encore du chemin. Disons que ce ne sont pas les filles qu’il faut éduquer mais bien les garçons, les futurs agresseurs. Et c’est fou à quel point on est « contaminé » ss même en être vraiment conscient.
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Merci pour cet article très intéressant. Le rapport au corps dans nos sociétés est tout sauf simple, sain et clair. Il nous appartient à toutes et à tous d’élever nos enfants de façon aussi saine que possible, aussi bien filles que garçons.
Mes filles, qui ont aujourd’hui 21 et 25 ans, font partie de celles qui n’hésitent pas à circuler seules en ville le soir et pourtant ni l’une ni l’autre n’a jamais fait de self défense. Je leur ai plutot appris à ne pas laisser cours à des peurs non justifiées et dans ce sens je me sens assez proche des idées de ton frère, Kawine. Les filles ne doivent pas être élevées dans la peur. Un garçon à la base n’est pas un violeur en puissance.
En revanche un garçon qui a bu, qui a pris des substances variées ou qui veut faire le malin devant ses potes est capable de faire des conneries, Il nous appartient d’enseigner à nos filles et à nos garçons de reconnaitre les situations potentiellement dangereuses et à s’en tenir éloignés. Car si les garçons sont les premiers à subir des agressions, c’est que souvent ils ne savent pas se tenir à l’écart de situations à problèmes.
Complètement d’accord pour dire que l’éducation des garçons est indissociable de celle des filles. Ca se joue bien dans les deux sens.
Merci pour ton commentaire. :)