Les livres sont des supports précieux pour accompagner la vie, ses événements et des fois nous aider à nous projeter dans la vie. Ils peuvent nous soutenir, nous servir de référence de vie d’enfant ou d’adulte, ou même des deux.

 

C’est ce que nous montre Lilaetlemagicien qui partage avec nous sa lecture d’un article très complet de Télérama sur les héros qui accompagnent notre jeunesse … que ça soit les héros de bd, de romans, etc… nous projetons tous nos rêves, nos envies, nos désirs de futur possible ou fantastique, nos envie de vivre la vie en grand, nos envies de voler ou de se transformer instantanément en un être magique et improbable, mais ça n’est pas grave car le petit temps où on a envie d’y croire, on vit dans la peau de cet être formidable !

Pas besoin de super muscles, de super pouvoirs, de perfection photoshopée ; au contraire le super héros doit être à la fois exceptionnel (au sens « être d’exception ») mais imparfait … car la perfection le rendrait inaccessible. Je me rappelle que mes héros d’enfance qui étaient Jommy Cross et Katleen Layton dans A la poursuite des Slan et Eléa et Simon (et Paikan bien entendu) dans La nuit des temps (et plus jeune c’était les sÅ“urs Parker en bibliothèque verte …) . Et tous ces héros sont effectivement des êtres imparfaits et qui pourtant même nous suivent souvent dans notre vie d’adulte comme sortes de références de caractères et d’attitudes que nous aimons et cautionnons particulièrement… Ou du moins c’est comme ça que je l’ai interprêté dans chacun des héros décrit par leurs auteurs de l’article.

Les livres, en plus d’être un élément de référence de vie peuvent aussi être un soutient. Lorsque parfois les mots nous manquent pour parvenir à dire des choses à nos enfants, quand nous sommes trop impliqués émotionnellement, souvent dans des événements de vie difficiles qui nous empêchent d’avoir ainsi le recul nécessaire pour expliquer les choses en les mettant à leur portée, ici les livres sont un support précieux de ces mots.

C’est ce que nous explique Une mère Ordinaire en partageant avec nous un moment de sa vie où elle s’est trouvée devant ce désarmement du parent qui doit expliquer quelque chose qui lui même le blesse fort. Ici du coup, les livres ont une double richesse : celle de NOUS aider à trouver ces mots manquant, mais aussi aider les enfants à avoir un support consultable à volonté, sans forcement avoir notre recours (ou l’avoir s’ils le veulent) et retrouver, pouvoir gérer eux même et trouver leur voie dans le cheminement des événements de vie qui les touchent aussi dans leur dimension d’enfant. Je ne peux que me rappeler du coup de Les raccommodeuses des cÅ“urs déchirés dont j’avais parlé dans mon blog et mis en lien ici lors d’un autre article, livre qui fait partie de notre vie depuis plusieurs années et que les enfants parfois me demandent de lire, et parfois le consultent seuls sans m’en parler ou ostensiblement devant moi…

Les livres, on le sait déjà, offrent une multitude de possibilité de ressources et d’usage, ainsi que de manière de les utiliser dans notre vie d’enfant puis d’adulte. Et ce tout au cour de notre vie. Il nous aident à grandir, à pleurer aussi parfois, et très souvent à trouver un chemin qui nous convient, ou tout du moins rien que le début de ce chemin, c’est déjà un premier pas de fait pour avancer.

MamanDragon