Je vais faire une ENORME confession…
Quand j’étais enfants vers l’âge de 9 ou 10 ans, j’avais très peur des enfants handicapés, en particulier les enfants trisomiques. Pourquoi?
On m’avait expliqué qu’il ne fallait se moquer… Moi la fille au bec-de-lièvre, comme si j’allais me moquer du physique de qui que ce soit. Moi et ma souffrance on n’allait pas en créer. On ne m’a rien expliqué d’autre.
Non, ce qui me faisait peur c’est que j’étais persuadée qu’ils avaient une sorte de détecteur d’âme pure, que l’on ne pouvait pas leur mentir, qu’ils savaient si on était sincère, qu’ils savaient bien plus de choses que nous n’en saurions jamais et par-dessus tout j’avais peur qu’ils ne m’aiment pas… Ce qui aurait voulu dire que je n’étais pas quelqu’un de bien.
C’est étrange, n’est-ce pas? Vous me trouver stupide? Vous trouvez ça dingue que j’ose raconter un truc pareil? Et si on acceptait TOUS de lever le voile de notre ignorance? Si on acceptait de dire ce qui nous inquiète? Pour parler à cÅ“ur, et avancer bon sang!!! Dans ce domaine qui deviens une HONTE du comportement humain!!! On parle juste de différences, et donc de valeur ajoutés. Ils sont aussi les adultes de demain !
J’ai recueilli plusieurs témoignages, celui d’une AVS et de son vécue, celui d’une maman et de son combat depuis un an, celui d’une maman qui a choisi de devenir AVS et de l’accueil qui lui ai fait et celui d’une enseignante. Quatres chemins qui se croisent, un carrefour des besoins,et des attentes qui sont souvent les mêmes… Mais aucune communication… De l’attente, beaucoup d’attente même.
Prenons le cas d’une maman, après avoir fait les démarches à la MDPH, a obtenue 15h d’accompagnement pour son enfant par un AVSi. Son enfant n’est scolarisé que le matin pour ménager sa fatigue. Ses besoins :
- Installation
- Déplacement
- Habillage
- Apprentissages
Dans leur cas, l’institutrice de l’enfant avait voulu permette que le dialogue s’installe au plus vite entre les parents et l’Auxiliaire de vie scolaire.
 L’institutrice qu’il avait eue l’année précédente sans AVS souhaitait fonctionner de manière très ouverte en nous laissant discuter et voire le maximum de choses directement avec l’AVS. J’ai pu la rencontrer le jour de la prérentrée (sachant que ce n’est pas toujours possible, il faut qu’elle soit avisée de son poste avant la rentrée), j’ai été appelée le jour même et me suis rendue à l’école pour lui expliquer la maladie de mon fils en présence de l’instit (je suis en congé parental pour mon dernier enfant, après j’aurais travaillé ça aurait été la même: soit je posais deux jours de prérentrée au cas où soit je ne rencontrais pas l’AVS avant la rentrée). J’ai pu aller rechercher mon fils après sa sieste pour lui présenter l’AVS le même jour.
Il faut manifestement être très disponible tout de même, il n’y a rien de mis en place pour ce moment particulier?Une sorte d’adaptation?
Après au fil du temps les rapports avec l’AVS se sont dégradés, j’ai l’impression que comme on a relevé certaines pratiques qui n’étaient pas OK par rapport à ce qui avait été décidé en réunion (elle avait décidé que mon fils devait mettre son manteau seul pour faire comme les autres or il avait été décidé qu’il fallait l’économiser au maximum sur ce type de tâches pour qu’il ait le plus de disponibilité pour suivre en classe) elle s’est un peu braquée. L’AVS ne s’approchait plus, elle restait loin dans la classe lorsqu’on amenait notre enfant.
Qui est ce qui gère ces moments délicats? Un accompagnement serait-il possible? Pouvons attendre que l’institutrice endosse ce rôle, car en ouvrant la communication entre les parents et l’AVS et ne plus participer aux discutions on risque un trop gros manque d’équilibre.
Dans ce cas la maman a su être compréhensive, et a réfléchis au pourquoi en faisant un triste constat :
Le travail d’AVS est clairement très mal payé, les personnes en contrat aidé ont du mal à s’impliquer dans la fonction puisque le contrat n’est censé qu’être transitoire, l’éducation nationale ne remplissait pas les obligations de formation qu’elle avait à l’égard de ces personnes. L’ensemble ne crée pas des conditions favorables.
Le choix des personnes recrutées est pourtant crucial pour un telle demande! C’est délicat et on laisse les gens se débrouillés en se gaussant d’avoir mis des choses en place. Mais il n’a pas de choix…
 Le souci de ce système (celui du handicap et de la scolarisation en milieu ordinaire) c’est que les manquements liés à la formation donc à la compétence des AVS et ceux liés à la gestion des AVS (manque de temps d’AVS par rapport aux besoins de l’enfant) conduisent à ce que les PPS dont la mise en Å“uvre est seule à même de permettre la réussite des enfants en situation de handicap ne sont pas toujours correctement appliqués.
Passons au constat et au vécu d’une AVS, manifestement il y a différente façon d’atteindre ce poste.
Donc le CUI :
Le contrat unique d’insertion (CUI) associe formation et aide financière pour faciliter l’embauche de personnes dont les candidatures pour occuper un emploi sont habituellement rejetées.
Le CUI est réservé aux personnes reconnues par les institutions comme spécialement désavantagées dans la compétition pour l’accès à l’emploi.
Ou le passage « classique » faire acte de candidature auprès de votre académie.
Dans le premier cas, je dois avouer que cela ne laisse pas rêveur, mais que pouvons-nous attendre de personnes dans une telle situation qui se retrouvent avec un emploie reconductible au grand maximum trois ans? Sans formation AUCUNE pour gérer des enfants habituellement ne suivit par des spécialistes? Je commence d’ailleurs a me poser des questions sur ce terme. SPECIALISTE, mouais…
Mais ne jugeons pas trop vite… Voici l’expérience d’une AVS :
 J’ai un bac +4 mais j’étais au chômage depuis longtemps, et j’ai trouvé cette annonce sur pôle emploi, réservée aux chômeurs de longue durée. J’ai passé un entretien assez précaire, et ai été acceptée! J’ai été affectée à mon premier poste sans rien, aucune info, aucune formation. J’ai débarqué dans l’école ne sachant même pas de quel enfant j’allais m’occuper ni quelle classe, ni quel handicap. Niveau infos, zéro!!!
Mmmm j’adore lire ça! C’est vraiment chouette, n’est-ce pas? Surtout que cette personne a été recrutée et à commencer a travailler en février, c’est à dire qu’il n’y avait même pas l’excuse du mois d’aout… Oui j’adore le fameux  » ah oui, mais bon… C’est le mois d’aout, hein!  » avec le  » ma p’tite Dame » Grrr
Et puis la proposition de  » formation » la voici :
j’ai reçu en juin une proposition de formation pour la rentrée d’après. La formation en question: 2 ou 3 jours de conférences en amphi sur le fonctionnement de la MDPH, comment se prennent les décisions au niveau de la reconnaissance des handicaps etc… Bref le fonctionnement interne et administratif. Mais ce n’étaient que des conférences, pas une formation à proprement parler! Aucune formation sur les handicaps que l’on peut rencontrer, aucune information sur la façon de réagir face à ces handicaps etc, rien de concret.
Puis l’année a recommencé, avec d’autres enfants. D’autres handicaps. Il faut se réadapter, refaire connaissance, recommencer parfois avec certains enfants.
Après, j’ai pu constater dans plusieurs témoignages d’AVS un souci de reconnaissances de la part des instituteurs, peu de communication, de discussion. Les professeurs des écoles et les directeurs sont déjà très occupés dans leurs fonctions, certes mais souvent c’est un problème de hiérarchie, comme pour les ATSEM. Personnellement j’ai remarqué plus d’une fois qu’elles avaient beau faire un gros travail, il y avait peu de reconnaissance. Mais j’ai aussi vu dans certaines écoles de la considération pour ce métiers, mais il y a toujours un mais…
Voici aussi le ressenti d’une personne qui va être AVS à la rentrée…
Ce que je voulais juste dire, c’est que je n’ai pas encore commencé mais que j’en vois déjà de toutes les couleurs !! Entre l’IA qui m’a embauché, le lycée où je vais travailler et le collège dont je dépends, les gens se renvoie la balle pour me donner des infos. A 5 jours de la rentrée, je n’ai pas signé de contrat, je n’ai pas de contact, je n’ai aucune info sur ce que je vais faire, sur mon planning, sur ce que je fais si l’élève est malade, ce genre de « détails »…La sensation d’être « en trop » pour toute l’administration scolaire
Et puis l’avis d’une institutrice, qui me disait y’a AVS et AVS… Car parfois ça deviens une difficulté à gérer en plus, mais qu’effectivement elles n’introduisent pas l’AVS aux pauses cafés, ou à leur discussions. Car il y a comme un besoin de  » chacun sa place » et qu’ensuite si il y a des choses à dire c’est plus compliqué si la hiérarchie n’est pas marqué. Ensuite il y a aussi un manque de formation pour les professeurs des écoles.
J’aurais aimé mieux éclaircir les choses, mais je ne trouve que des questions, des craintes et peu de confiance. Ce que je comprends totalement, je ne suis pas AVS, je n’ai pas beaucoup de connaissance sur le handicap en général, mais j’en assez de mon ignorance, et je ne veux pas que mes enfants fassent partis de ces ignares moqueurs…
Je suis toujours prête à apporter des modifications, si vous avez des informations supplémentaires, je réécrirais sur le sujet suivant l’évolution des choses et si mes sources continuent de m’en dire plus!
Pour rappel, ce sont que quelques témoignages, et que d’autres seraient les bienvenus!!!
Vous pouvez aussi venir en parler avec moi sur mon blog MereCruelle et vous apercevoir que je ne le suis pas ;)
Mère cruelle
Merci beaucoup de ta contribution, merci d’avoir pris le temps de recueillir ces témoignages, et merci à cette personne d’avoir accepté de nous éclairer un peu sur cet emploi finalement méconnu.
J’avoue être très très sceptique sur l’idée de recruter pour des enfants aux besoins spécifiques et intenses, des personnes en grande difficulté d’insertion, non formées et traitées avec la légèreté administrative décrite ici… Enfin, sceptique n’est pas le mot, mais j’ai l’impression que ça en dit long sur la façon dont les besoins de ces enfants exceptionnels sont considérés dans notre système.
Quand j’étais en thèse, j’avais potassé des trucs sur un dispositif (québecois il me semble?) de co-enseignement: en gros, on a dans la même classe, un enseignant spécialiste de la discipline et un autre spécialiste du handicap, et les deux gèrent conjointement la classe. Du coup, pas de pb de formation, ni de « hiérarchie » mais cela nécessiterait de remettre en question le modèle nucléaire 1prof/1groupe classe si bien ancré par chez nous…
Pour avoir un petit panorama de ce qui se fait ailleurs que chez nous http://eric.ed.gov/?q=co-teaching+disabilities
Hello
Je suis la maman qui a décidé d’être AVS, citée dans le message de Mère Cruelle, je travaille donc depuis la rentrée dans un lycée, auprès d’une élève de seconde atteinte d’une forme sévère de myopathie.
J’ai créé un blog pour l’occasion, le voici pour celles et ceux que ça intéresse (cliquer sur mon nom). J’ai choisi de rester anonyme, pour mon élève, d’abord… et pour être certaine d’être libre de ce que je dis sans causer de tort aux uns et aux autres.
Effectivement on en voit de toutes les couleurs..
Moi j’ai été engagée en tant qu’assistante d’éducation, donc pour 6 ans max, parce que j’ai le niveau Bac+4. Ce n’est donc pas la même situation ni le même contrat que les AVS engagée via les CUI (3 ans max)
Ce qui m’étonne le +, c’est lorsque mon élève me raconte qu’en 3è, son AVS, à qui elle dictait ses devoirs, parlait très mal le français…
Il y a une logique de « distribution » des postes qui m’échappe vraiment.
Bref, mon journal d’AVS, pas forcément quotidien, mais au + près de ce que je vis…
Ceci dit, quand on aime les défis comme moi, trouver sa place et s’insérer entre élève, famille, administration et professeurs devient vite un vrai challenge ;)
L’avs est là pour guider l’enfant vers l’autinomie. Que votre enfanytsache mettre son mabteau seul est vraiment la base, on l’apprend en maternelle à tous les enfants avec la métode si connue de le faire passer au-dessus de la tête. Le problème dans votre cas comme ça l’est souvent, c’est que l’efficacité est étouffée par une pitié mal placée qui ralentit l’enfant. Elle vient d’une part de parents culpabilisant et passant tous les caprices de l’enfant, et de professionnels de l’éducation qui préfèrent avoir une classe tranquille, quitte à mettre l’enfant à l’écart, tout ça sous couvert hypocrite même pas concientisé de « bien aimer l’enfant, qu’il est gentil, bla bla » qui semblent être autant d’excuses pour ne pas l’aider à trouver sa propre place. Quant à votre problème, vous avez l’air de vous préoccuper de votre enfant et pourtant vous n’avez pas cherché bien loin:un coup de téléphone à l’inspection académique vous aurez mise au courant du dispositif mis en place depuis longtemps (car on connaît les parents) :d’abord, pas de contact direct entre avs et parents, quand les parents sont raisonnables, c’est une précaution inutile, mais les plus mèle-tout justement ne le sont pas, et ensuite s’il y a un problème on vous dira de passer par le directeur de l’école pour communiquer avec l’avs, ainsi ça fait tampon, enfin si vraiment personne n’est raisonnable, une agent conciliateur se déplace. Râler, ça ne devrait arriver qu’ après avoir tout essayé, mais les plus gros râleurs ne résolvent rien.
Je suis en poste au sein d’une école primaire depuis près de 6 mois maintenant…Je possède le diplome d’ aide médico psychologique et le baccalauréat.Le recrutement a été expéditif et j’ai été très étonnée par le fait de n’avoir obtenu AUCUNES informations concernant les deux élèves que je devais accompagner.Impossible donc de se préparer ,de s documenter,de demander conseil….Mauvais karma,d’emblée,même si la sacro sainte « adaptabilité » est sensé y pourvoir.Bref.Début houleux donc,aucuns conseils de la part des instits ,improvisations permanentes,cafouillages,tatonnement,expérimntations…Inconfortables pour les enfants comme pour moi même,bien entendu.Peu a peu ,je trouve mon rythme de croisière avec les gosss et je pense être dans le juste concernant la colonne vertebrale de mon accompagnment.Naive que je suis,3 mois APRèS avoir été recruté,les instits me convoquent pour me dire que je fais fausse route etcetera…Pourquoi attendre tant de temps ?Est ce que cela n’aurait pas été plus constructifs de dialoguer dès le début ??!!!La situation actuelle ,pour résumer:d’une part ,une enseignante qui a saboté ma relation avec un des enfants ,la même qui ne cesse de tenir des propos méprisants a mon encontre et m’a reléguée au fond de la classe,littéralement.Un veritable sabotage,et surtout ,un néant concernant la communication et le travail d’équipe.Heureusement cela se passe mieux avec l’autre instit’,je préfère voir la bouteille a moitié pleine….Ceci dit,je ne pense pas que je reitérerais l’exprience l’année prochaine…Aucun statut,aucune reconaissance,être considérée plus bas que terre,c’est non.Quel dommage quans je pense aussi a tous les bons coté du métier……..
Bonjour alors je suis une maman d’une petite fille de 9ans ,qui est actuellement en cm1.Comme elle as des difficultés de compréhension et un problème de santé .J’ demandé l’aide d’un AESH et le souci c’est que cet un homme et l’institutrice le demande d’accompagne ma fille aux toilettes.Je voudrais savoir si c’est dans ses fonctions car ça me dérange terriblement.Je voudrais bien avoir votre avis sur mon inquiétude.Marie
Il semble que cela fasse partie de ses fonctions effectivement. Voir par exemple ce document: http://www.ia77.ac-creteil.fr/PJ/files/files_new/ash/AVS/Supports/Missions-et-fonctions.pdf
Je comprends votre souci au regard de la vulnérabilité de votre fille. Mais il est important de se souvenir que, même si les hommes souffrent de stéréotypes selon lesquels ils seraient moins compétents que les femmes pour les tâches relevant du soin, vous avez en face de vous un professionnel de l’éducation qui aurait sans doute alerté sa hiérarchie s’il ne s’était pas senti compétent pour cette mission. Est-ce que cela dérange votre fille?
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