Depuis plusieurs semaines( voire plusieurs mois) , je veux contrôler mes colères, mes moments de crises d’harpies en furie. Car oui, je pouvais rentrer dans de grosses colères pour pas grand’chose…. Il m’a fallut du temps pour prendre sur moi d’abord, trouver les techniques pour lâcher prise face aux situations du quotidien d’abord, et avec la Perlette en particulier.

Depuis quelques semaines, je fait partie de deux groupes (en plus des autres sur l’allaitement, le portage, la DME, les couches lavables, hum…. Beaucoup trop de groupe en vérité ^^) l’un sur l’Education bienveillante et la Parentalité Positive et l’autre « 21 jours sans crier sur mon enfant ». A vrai dire, c’est grâce aux Vendredis Intellos que je me suis rendue compte qu’il existait des alternatives à la fessée, au coin, aux menaces, et que ces alternatives n’étaient pas moins efficaces que du contraire.

Le premier groupe j’y viens régulièrement, pas pour donner mon avis, car je trouve que je suis encore en phase d’apprentissage, mais pour justement apprendre des autres, lire les expériences, lire les différents avis, les différents articles proposés.

Le second groupe, je n’y vais plus actuellement, car ce challenge me mettait plus la pression qu’autre chose, je me voyais presque stressée de réussir à faire un J1, non pas pour la bonne raison que ne plus crier était mieux pour tous, mais pour la stupide raison que je voulais juste réussir le challenge. Du coup, je me trouvais à l’inverse de ce que j’avais voulu : je ne lâchait pas prise justement. Et du coup je ne criait pas moins non plus…

Depuis donc, j’ai quelques outils en main, qui me servent avec ma Perlette de 2 ans et 3 mois… en avance sur son âge… et je m’en sert 70% du temps. J’avance, doucement mais sûrement, dans l’acceptation que non je ne suis pas parfaite, que oui je suis autorisée à faire des erreurs. Et que ma fille, aussi, n’est pas parfaite, qu’elle est seulement en apprentissage des consignes de vie en communauté, et qu’il faut lui laisser du temps, ne pas la brusquer, l’écouter, s’ouvrir à la communication. C’est d’ailleurs depuis ce lâcher prise que ma Perlette est propre de jour à la maison. Cela n’a prit qu’une semaine. Et je suis très fière du chemin qu’on a parcouru toute les deux.

Je ne crie quasi plus. Même si je m’emporte parfois, je ne suis plus la soprano que j’ai été dans le passé. J’ai juste encore du mal à me défaire des petites menaces, dans le style « manges encore un peu, sinon maman va manger ton assiette ». C’est stupide, mais ça fonctionne >.< Mais que soit, je me laisse aussi du temps pour ça.

Si je vous écrit à propos du lâcher prise, c’est que j’ai été invitée à lire 3 excellents billets concernant le sujet :

Kawine, a justement évoquer le sujet du lâcher prise parental . C’est d’elle que je tient le titre de ce mini-débrief d’ailleurs. Son billet m’a particulièrement touchée, car je me suis dit mais oui c’est ça ! Tant que moi-même, je n’était pas bienveillante envers ma personne, tant que je n’acceptait pas mes faiblesses, tant que je me mettait trop la pression, je ne pouvais pas être bienveillante envers ma fille. C’est un peu le même système que de vouloir aimer quelqu’un alors qu’on a tellement du mal à s’aimer soi-même. Être bienveillant envers soi pour l’être envers les autres.

Caperdiem quand à elle, a évoquer le fait de lâcher prise dans l’éducation de ses enfants. Ce qui m’a secouée dans ce billet, c’est que j’y ai reconnu mon couple. Dans le fait que le papa ne suit pas la même ligne directrice que moi, car pour lui ma méthode ne fonctionne pas, car pour lui je laisse tout faire. Il ne voit pas toute la subtilité du cheminement que je suis en train de mettre en place et c’est bien dommage. Mais je me dit qu’on apprend par mimétisme à n’importe quel âge, du coup je persévère dans cette voie, et je m’aperçois que timidement, le Cheum Grognon s’y met parfois…

Enfin, mamanmusée à évoquer le sujet des grands-parents . Proposer ou pas de faire garder ses enfants par ses parents. Comme elle l’écrit si bien, tout dépend du volontariat des grands-parents. Ma mère a gardé une fois ma fille, lors de mon déménagement. Cela s’est plutôt bien passé… Mon père l’a gardée quelques heures… Et là aussi, l’essais était concluant. Mais malgré ça, je ne me vois pas confier ma fille à mes parents. Car j’ai une méthode éducative différente de la leur. Car j’aurais peur qu’on lui crie dessus à outrance, car j’aurais peur qu’une fessée viendrait vermillonner ses petites fesses… Car cette méthode de bienveillance éducative est encore tellement mal interprétée…

Et vous, a quel moment avez-vous lâcher prise avec vous-même ? A quel moment avez-vous été bienveillant envers vos petites faiblesses ?

Si vous voulez me connaître un peu plus, je suis ici aussi > Fricadelle and co !

Dame Praline.