Evaluation de fin d’année, Petite Section de Maternelle. « compétences acquises » : tiens, celles-là, il pourrat les mettre sur son CV. Sauf qu’il n’a pas encore 4 ans…

evaluations, compétences, savoirs, acquisitions… du premier cri au dernier souffle, il faut justifier son apprentissage, son parcours, sa sciences. Cadres strictes, scolaires ou professionnels, l’injonction du savoir est partout. Parcours normé. Stress parental : et si mon enfant n’est pas « normal »?

Mon exploration de ces quatres dernières années m’a fait découvrir, auprès de mon enfant, que la norme n’avait pas de sens, que l’acquisition des compétences se faisait au grés des découvertes et des envies de mon fils. J’ai parlé de l’expression libre avec Arno stern, de la motricité libre avec Emmi Pickler, des périodes sensibles avec Maria Montessori… Et je m’oriente vers les bouches de l’enfer de l’éducation… Entre normes et liberté d’apprentissage, mon coeur balance, pas longtemps. Et les propos de maman psychomot’ sont une ode à laisser les enfants TRANQUILLES dans l’acquisition de leur motricité, première phase du chemin de l’apprentissage.

ET je me sens oppressée à l’idée de vivre la corvée prochaine (j’ai encore deux ans) des listes de fournitures scolaire, telle que nous le décrit avec justesse miliochka. Je trouve la circulaire plutot intéressante. Je me pose toujours la question : pourquoi l’institution scolaire ne pred-elle pas en charge ces fournitures, ou du moins, leur mise à disposition pour les familles? Je me souviens bien que les cahiers et protèges cahiers étaient achetés par la mairie quand j’étais à l’école primaire. restait l’acqusition du cahier de texte, du cartable et des stylos, sans réelle contraintes, il me semble. Lien sociale et développement durable contre corvée et gaspillage, j’appelle de mes voeux que  cette circulaire soit le plus largement et le plus rapidement appliquée.

D’ailleurs, quand on parle d’école, quand on parle d’apprentissages, et de supports de ces apprentissages, il est important de se poser la question de l’adaptation des méthodes au monde moderene dans lequel vivent les élèves. Et les Serious Games sont ils de ces évolutions qui pourraient révolutionner la façon d’apprendre? C’est la question posée par Phypa. Moi, rien que le nom de sérious games ne m’attire pas. Comment un jeu peut-il être sérieux? Si les enfants sont sérieux quand ils jouent, et même s’ils apprennent en jouant, le jeu reste ludique. Un jeu sérieu, quel ennui! mais ne mettons pas à mal les bonnes volontés.

Restons, nous, enfants, adultes, les maitres de nos jeux, de nos apprentissages.