On aimerait bien, n’est-ce pas?
Je suis maman de trois enfants, et j’ai accouchée trois fois, les trois fois en mode  » tortue sur le dos » 1,2,3 SOLEIL  » ON ne bouge plus… Respirer, pousser, non ne pousser plus attendez, non allez-y. Vous sentez que ça pousse, oui mais non! Mr allez prendre un café, revenez après.
Pour mon premier j’étais ravie d’accoucher en clinique bien médicalisé, ça me rassurait, peut-être parce j’ai été opérée plusieurs fois en clinique, et j’en avais de bons souvenirs… Et j’avais trop peur de toute façon pour m’embarquer dans une quelconque décision d’accoucher autrement, et d’oser contredire les professionnels…
Je n’ai jamais eu vraiment de soucis, mais souvent eu envie de pleurer, la moindre petite chose m’affectait beaucoup. Je suis curieuse de savoir ce que c’est qu’un accouchement où l’on est actrice vraiment…Mais je ne me vois pas devoir me transformer en Xena la guerrière, pour avoir le droit de changer de position d’accouchement… C’est quand même un événement et devoir se battre pour avoir son moment magique et serein, c’est un comble!
En lisant le billet de lafeedulac sur les maisons de naissance  je me rends compte, que c’est peut-être l’idéal, d’avoir le choix? De pouvoir changer d’avis en cours de route… Suivant son ressentie ses besoins, son  » feeling » de mère? On peut s’écouter, dites les pros? Vous pensez qu’on en est capable?
Comme le dis lafeedulac :
Oui, je suis convaincue que les MDN permettraient à beaucoup d’entre nous d’avoir l’accouchement simple et naturel dont elles rêvent et de ne pas se être obligée de devoir toujours se fâcher non plus après la naissance pour faire respecter ses choix, même si le but clairement énoncé de la mise en place de tels établissements reste plutôt d’ordre financier…
Voici aussi un extrait de l’article de supamama :
Après la naissance de supabb, je me suis interrogée, est ce que c’était vraiment l’accouchement que je souhaitais ? Est ce qu’il est possible d’avoir un accouchement qui respecte ses volontés ? On nous dit souvent qu’on fait un projet de naissance mais qu’il est rarement respecté à la lettre, oui je me doute qu’on ne peut pas prévoir à la minute ce qui doit arriver, mais moi j’aurais aimé gérer ma douleur avec et grâce à mon homme, j’aurais aimé avoir de l’intimité [oui même quand on vient regarder toutes les 30min si le col est à 3 ou 4 de dilatation], j’aurais aimé ne pas prendre la péridurale, pas par égo mais quand on sait tout ce que ça engendre après sur le long terme, je pense qu’on peut supporter la douleur si l’on est bien accompagné. J’aurais aussi aimé décidé de ma position au moment de la poussée, de choisir de reproduire les gestes appris et répétés avec ma sage-femme libérale, pour me sentir rassurée et non pas dans l’inconnu total.
Respecter sa préparation, répété des mouvements et les choses apprises qui nous détendaient, devrais un droit. Tout comme l’on se prépare a la suite… Et manifestement le chant pré natal peut être un merveilleux lien! J’avais vu dans les maternelles un livre sur le chant prénatal, et puis je vois le super article de Clem La Matriochka, Les bienfaits insoupçonnés du chant pendant et après la grossesse
Déjà je ne savais même pas qu’il y avait un après… et en lisant ce billet, j’ai découvert ceci :
C’est un très bon exemple de l’intérêt du chant pendant la grossesse et l’accouchement. Mais il y en a beaucoup d’autres, j’ai été étonnée de le constater :
·        on apprend à mieux connaître son corps ;
·        on exerce son souffle ;
·        on entretient son tonus musculaire ;
·        on se crée un répertoire de chansons pour accompagner son enfant tout au long de la journée (éveil, sommeil, jeu) ;
·        on échange avec d’autres femmes enceintes (et d’autres futurs papas parfois aussi), le partage en groupe est enrichissant ;
·        on crée des liens avec son bébé (les chants entendus régulièrement pendant la grossesse sont ceux qui apaisent le plus après).
Et cette liste est loin d’être exhaustive.
Je me suis mise à rêver du lien créer dès le départ avec son bébé in utéro… créer un répertoire pour accompagner son enfant…C’est beau, non?
Je vous invite à aller vite vite lire son billet sur ce livre!!!!
Dans la catégorie, je me prépare avant, j’aurais besoin de conseil pendant… il y a aussi l’allaitement! Le billet de Marie – Les Aventures de Petite Bête qui nous parle du livre « la prise au sein » Car effectivement le lire avant la naissance c’est se préparer mais aussi avoir une liberté de choix, un guide peux nous éclairer, J’ai aimé beaucoup de passage, et cela donne envie d’aller le lire!!! Je vous mets un petit bout…
 Au besoin de faire appel et s’entourer de personnel efficace avant/pendant/après la naissance (avoir les coordonnées de personnes de confiance si besoin)
– Des bonnes pratiques pour observer une tétée et permettre de détecter les faiblesses,
– Des éléments simples pour faire évoluer la succin du bébé et permettre un allaitement efficace.
– De l’inutilité des bouts de seins, souvent fournis trop facilement par les maternités, et masquant un souci réel de succion.
– Des tétées (ou manque de lait) pas assez nombreuses qui deviennent un cercle vicieux et de la stratégie à adopter pour tomber dans un cercle vertueux en mettant l’enfant au sein dès le moindre signe d’éveil.
– Des schémas clairs et des photos de mises en situations.
– Un regard critique même vis à vis de son propre jugement et un ton factuel.
Pour revenir au ait de se « battre » pour avoir le choix, l’article de melinawitch ouvre un beau débat, qui m’a fait revivre ce que me disaient mes parents… Le docteur sait mieux que nous, si le médecin il dit que, et bien c’est comme ça. Son article : » patient responsable, soignant respectueux et grossesse » Elle démarre son article par
Pourquoi alors qu’on va devenir mère, donc responsable d’un petit être, tout le monde pense savoir mieux que nous ce qui est le mieux, la grossesse nous ôterait elle toute capacité de réflexion, d’introspection, de sensation ?
Cet extrait d’article est réellement ce que l’on souhaite le plus souvent…
Le rôle d’un médecin ne consiste pas à faire prendre de « bonnes » ou de « mauvaises » décisions aux patients ou de les convaincre d’être plus « responsables », mais à leur donner tous les éléments dont ils pourraient avoir besoin (surtout ceux dont ils n’ont aucune idée) pour prendre LEUR décision. Y compris si cette décision n’est pas politiquement ou socialement « correcte ».
Car parfois, on peut avoir envie que ce soit le médecin qui décide, ainsi il sera responsable en cas de problème et l’on pourra dire… Ce n’est pas moi.
A la lecture de l’article de Maman psychomot  « Bouleversements psychiques chez la femme enceinte »
J’ai voulu choisir des extraits mais c’est quasi impossible, il faut suivre chronologiquement l’histoire de la vision des états émotionnels de la femme, mais j’ai aimé lire ceci :
Ce temps de grossesse et cet état psychique permet aussi à la femme enceinte de concevoir progressivement son enfant  … et de l’imaginer… le bébé rêvé !!  Et cela lui permet également, de se projeter en tant que maman… comment elle s’imagine dans son rôle de maman, en lien avec ce qu’elle a vécu elle-même dans son enfance…dans l’idée de transmettre la même chose ou au contraire de faire tout différemment.
Ceci me parle beaucoup, et même après le troisième, je sais que je revivrais encore et encore certaines phases, tant que je n’aurais pas résolu les choses!
Merci beaucoup de ce très complet débrief qui donne envie de se replonger dans les chouettes articles écrits cette semaine!
377815 277849Hello! I merely want to make a enormous thumbs up with the amazing info you’ve here during this post. We are returning to your weblog for additional soon. 314623