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Il ya deux semaines, je vois cet article :  L’aîné est une sorte de chef d’équipe

Oui, je lis des articles trop cool!!! Mon secret? Les vendredis Intellos !

Je disais donc, je vois cet article et je le lis, j’ai eu la chance de passer une soirée en tête à tête avec moi-même, c’était la saint-valentin, alors j’ai fait ce que j’aime! Et avec un bon verre de vin :)

Et en lisant cet article là, rempli de témoignages, je me suis mise a hocher la tête… J’ai commencer a chercher autour de moi, pour voir si cela s’avérait! Et bien presque! J’ai trouver ça  dingue tout de même! Et je n’étais pas forcément d’accord avec les arguments comme quoi on pousserais plus le premier! ( Nan, moi j’fais pas ça avec mon fils, mon ainé… Mon Grand As! Pfff… Encore un truc pour nous faire culpabilisé? Hannnnn!

Alors, je me suis penchée sur la question, et je me suis donc renseignée  autour de moi, j’ai tout d’abord fait une découverte intéressante qui, rien avoir avec la choucroute, m’a fait remarquer, que j’avais pas mal de connaissance et/ou amis enfant unique! Faudra que je me penche la dessus aussi :) Donc, j’ai chercher, parmi la famille, les amis… Et effectivement, souvent le premier réussissais plus ses études… Puis j’ai aussi lu celui-ci : L’aîné, ce héros

Alors, comprenons nous bien réussir ses études ne veut pas dire réussir sa vie… C’est ce qu’ils expliquent :

Ce père de famille ne confond pas la réussite scolaire avec la réussite tout court : il raconte avec un même enthousiasme les succès scolaires de son aîné, la passion pour l’informatique de son cadet ou le savoir-faire social de son petit dernier. Mais, si l’on s’en tient au seul critère de la scolarité, son constat est clair : ses fils sont très différents. « L’aîné, qui a toujours aimé diriger, voulait avant tout avoir une bonne situation. Le deuxième, qui adore les jeux vidéo, n’était pas très attiré par les études. Le troisième aime surtout les amis, les sorties et le partage avec les autres. »

Du coup, je me suis demandée, si pour notre génération c’était bien ainsi que nos parents voyaient les choses… Et bof! Quand même… faut avouer que beaucoup de nos parents attendent en premier lieu une réussite scolaire, car pour eux c’est synonyme d’emploi bien rémunérée et donc, vie plus facile. La génération de nos parents, c’est encore un peu la génération  » un boulot à vie » Changer de voix en cours de route, est quelque chose de très dangereux a leurs yeux, il y a toujours des exceptions, bien entendu! Mais c’est une génération qui ne croyait pas beaucoup en la reconversion. Et notre génération? Vous souvenez vous, des discours de nos profs? Je me souviens de la pression, et du  » choisis bien, après c’est trop tard, il n’y aura plus de retour en arrière possible »

En chiffres :

L’économiste, qui a exploité les enquêtes « Patrimoine » de l’Insee, de 1998 et 2004, a travaillé sur un échantillon de plus de 10 000 enfants. « Il existe un avantage en termes de capital humain pour les premiers-nés », résume-t-il. Dans les familles de deux enfants, la proportion de diplômés du supérieur est de 1,6 % plus élevée pour les aînés. Dans les familles de trois enfants, 27,9 % des aînés dépassent ainsi le niveau bac +2, contre 25,8 % des cadets et 24,8 % des benjamins. A contrario, les derniers-nés quittent plus souvent le système scolaire sans diplôme que l’aîné de la fratrie.

Après quelques recherches dans mon entourage, j’ai aussi trouvé des fratries ou les deux premiers on excellé dans leurs études, chacun dans un domaine bien différent, mais des réussites importantes, avec réussite de vie… Si on ne regarde pas les squelettes dans les placards du merveilleux monde des  » secrets de familles « .

Je me demande si c’est vraiment une volonté des parents de faire réussir absolument le premier pour qu’il montre l’exemple, je me souviens néanmoins d’une maman qui m’a expliqué qu’elle n’avait rien laisser passer au premier, qu’il réussissait bien ses études et que c’était l’exemple à suivre pour les frères et sœurs! Ou si vraiment on lâche du lest avec les suivant… Est-ce que cela pourrait être un simple soucis de temps? On a moins de temps à consacrer…

Et si c’était une question de traditions? Tellement encrées, que nous ne nous en apercevons pas! Que nous continuions a faire comme jadis…

Perplexe, Guy Desplanques concluait son travail en s’interrogeant sur une éventuelle survivance du droit d’aînesse. Apparu entre le Xe et le XVIIIe siècle, le système de la primogéniture consistait à privilégier l’aîné afin d’éviter l’émiettement du patrimoine. « Le droit d’aînesse se retrouvait également dans la transmission des biens symboliques, précise l’historien Didier Lett dans Informations sociales.Le triomphe de l’aîné mâle s’accompagnait souvent de l’exclusion des cadets et des filles dotées. »

Et oui, tout cela c’était hier, et dans bien des régions cela a continué, jusqu’au milieu du XXe… Mais ça mériterais un article entier, non? Pour que nous puissions apprécier  l’évolution de la situation humaine au sein de la famille.

Lors de cette lecture, je me suis souvenue de  ma première grossesse, et « l’imaginaire des parents » Je me suis un peu replonger dans tout ce que j’avais un peu imaginer! Et à quel point c’est aujourd’hui bien loin, pour l’instant on se concentre sur ce qu’on vit actuellement en faisant de notre mieux pour en profiter pleinement.

La tradition séculaire du droit d’aînesse ne suffit évidemment pas à expliquer les différences de parcours entre frères et sœurs, mais elle a le mérite d’attirer l’attention sur la place singulière des aînés : ils sont, par définition, les seuls de leur fratrie à avoir  été un jour des enfants uniques. Pendant les premières années de leur vie, la plupart d’entre eux ont profité de parents disponibles, de revenus confortables, de grands espaces – tous facteurs a priori favorables à la réussite scolaire. Avec les frères et sœurs arrive en effet l’âge des tensions : le budget est plus serré, les chambres doivent être partagées, les parents, souvent fatigués, consacrent moins de temps à chacun de leurs enfants.

Quand je lis ça, j’ai un petit goût amère tout de même, est-ce que nous offrons réellement les mêmes chances a chacun de nos enfants? Rien que d’y penser ça me fait angoisser! Nous sommes vraiment dans une lutte permanente de justice. Une lutte contre nous même parfois, et malheureusement, l’inconscient.

je vous invite vraiment à lire cet article! Il y a aussi des passages de Marcel Rufo. Mais je suis encore un peu allergique pour l’instant! J’en ai marre du  » la mère, la mère , la mèèèèèère »… Bon ce n’est pas forcément le sujet dans l’article! Et j’espère ne froisser personne!

Et donc super intéressent aussi ( j’avais commencer par lire celui-là d’ailleurs ) : Réussite scolaire : « L’aîné est une sorte de chef d’équipe »

C’est vraiment un sujet que j’ai aimé aborder autour de moi. Juste comme ça pour voir!

Mère cruelle

photo : Hero corp