Communication épanouie, parentalité positive, les deux mamelles des Vendredis Intellos! Les deux contributions que je présente cette semaine sont des piqûres de rappel plus que bienvenues, dans deux situations qui peuvent nous paraitre complètement insolubles!
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- Je n’ai pas la chance (?!) de connaitre la première: Celle de l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, mais je peux dire que je garde des souvenirs bien amers de la cohabitation avec mon petit frère… ladypirate13 nous apporte son témoignage et nous rend compte de ses lectures sur le sujet:
Pour nous parents, il est déjà difficile de se sentir à l’aise de suite avec ce nouvel arrivant au sein du foyer. Une nouvelle personne à connaître, apprendre à gérer une nouvelle famille, se sentir à l’aise avec une nouvelle organisation, de nombreuses choses qui font qu’en étant adulte on se remet en question, on réapprend à s’organiser.
Mettons-nous à la place dans ce cas ne serait-ce que quelques minutes du grand-frère/grande-sœur… enfant unique jusqu’alors, pouvant profiter seul de son papa, de sa maman, de sa maison, de ses jouets. Il ne connaît qu’une forme familiale : le trio, lui/elle et ses parents. Imaginons, quand l’enfant est encore en bas-âge, et même je pense après, le chamboulement psychologique que cela peut entraîner. Un séisme selon moi.
J’ai trouvé les citations de Françoise Dolto (dont je n’ai jamais rien lu!) choisies pour nous par Lady Pirate pleines de bon sens! Et, parfois rassurants (vous n’êtes pas seuls dans cette galère!), souvent touchants, je vous invite aussi à lire les chouettes témoignages en commentaires!
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La seconde situation, en revanche, je la vis tous les jours, sans exception! C’est Chocophile qui nous la présente avec cet article au titre bien évocateur: Non je veux pas, je veux pas, je veux pas, non non non nooooooooooon !!
Elle y parle du livre de Catherine Dumonteil-Kremer: « Poser des limites à son enfant et les respecter », et commente avec ses ambivalences de maman qui veut si bien faire, mais qui n’est pas loin de craquer parfois:
D’aucun de la vieille école dirait que le caprice est devenu maître, moi si je suis décontenancée face aux émotions de ma grande puce je sais que nous parlons d’émotions intenses et « douloureuses » pour elle qui la pousse dans des comportements qui nous semblent nous adultes inappropriés, alors qu’ils ne sont que l’expression de ce bouillonnement qui l’anime et dont elle apprend petit à petit à faire avec !
Le grand paradoxe parental, entre désir ardent de faire leur bonheur avec option si je pouvais lui éviter toute souffrance quelle qu’elle soit ce serait encore mieux, et conscience de l’utopie de la chose… Entre devoir apprendre à l’enfant les règles à respecter, les limites, les ça ne se fait pas, ceux de la société et des lois, et ceux qui nous sont propres car nous avons chacun nos conceptions des choses et de la vie. Et toutes les questions que cela pose, il y a tellement d’adultes que l’on côtoie qui ne semblent même pas avoir ne serait-ce qu’entendu parler de règles de politesse, de courtoisie et tellement d’autres choses bien plus graves…
Un point de vue qui personnellement me touche de très près, et une aide précieuse dans les (nombreux) moments de doutes! Courrez-y!
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Bonne lecture!