La parentalité a bien évolué depuis ne serait-ce que nos parents. Tout comme la société dans laquelle on vit.
Les schémas familiaux ont muté pour s’adapter à de nouveaux modes de vie, de pensées.
La parentalité a plusieurs définitions, elle est infiniment protéiforme. Si cela permet de sortir des carcans de schémas trop figés très présents dans le passé, cela présente aussi un inconvénient : celui de devoir se faire une idée de la parentalité par nous-même…

Chronique d’une maman débordée nous parle des pères aujourd’hui. Leur place, pour la plupart, a considérablement évolué. Pour ne pas dire transmuté à l’opposé. Présents, attentifs à leurs enfants, impliqués dans les tâches quotidiennes et l’éducation, ils ne sont plus uniquement ceux qui ramènent l’argent du foyer. Néanmoins, ils restent la figure de référence en matière d’autorité. Une question à creuser encore avec d’autres études. Car – en bonne féministe – je me demande combien de pères répondent à ce schéma aujourd’hui. Autour de moi, cela ne semble pas être la majorité. La plupart des mamans que je connais continuent à être celle qui organise, gère, la maison, les enfants et les papiers, en plus de leur travail… Et vous, qu’en pensez-vous ? Les schémas ont vraiment changé ? Si ce sujet vous passionne, venez participer au Vendredis Intellos ;)

Mais des parents, c’est quoi ? Un homme et une femme ? Mariés ou séparés ? Deux hommes ? Deux femmes ? Une maman seule ? Cela peut être tout ça. Home Sweet Môme nous parle justement des couples homosexuels et de la parentalité. Un sujet brûlant en ce moment très abordé en raison de la question sur le mariage qui fait débat. Home Sweet Môme nous fait part de sa réflexion – à laquelle j’adhère à 10 000 % – étayée par des études. Moi, en tout cas, j’aimerais savoir en quoi les pratiques sexuelles des gens entre en compte dans leur capacité à être parent. Ceux qui pratiquent la sodomie seraient-ils moins aptes à être des parents que ceux qui pratiquent le SM ? Je vous choque peut-être, mais le fait que deux hommes s’aiment et aient des rapports sexuels ne remet pas du tout en question le fait qu’ils peuvent aimer et élever un enfant dans l’amour d’un foyer uni. Bref, je vous invite à lire et à commenter sur ce sujet non pas politique mais presque – à mon sens – philosophique sur la liberté d’autrui et l’amour filiale.

Ce qui est sûr, c’est que quel que soit le parent que l’on est, marié, en union libre, homo, ou solo, on a en nous l’envie (et le stress non ?) de vouloir faire au mieux pour nos enfants. Mumcath, pour sa première participation (bienvenue !!) nous parle de sa recherche de la meilleure éducation. Elle aborde la question de l’attachment parenting. Une éducation qui lui va bien et qu’elle nous présente. Choisir la bonne éducation, c’est celle que l’on a au fond de notre cÅ“ur et qui fera de notre enfant un être heureux. J’ajouterais même qu’il n’y a pas de recette miracle si ce n’est d’écouter son enfant. Les livres sont là pour nous aider, nous épauler, mais n’énoncent pas des règles à appliquer au doigt et à l’œil. Chaque enfant est différent. Ce qui marchera avec l’un ne marchera pas avec un autre. Chaque parent est différent également. Certains prendront le chemin du maternage, d’autres de la rigueur… Beaucoup d’inconnu dans une équation qui sera somme toute personnelle et dont le résultat sera obtenu après de nombreuses années, après de multiples tâtonnements mâtinés d’échecs… et de jolies réussites. Un pari sur l’avenir dans lequel il faut foncer, en ayant pour seul objectif – du moins pour ma part – le respect de l’enfant. Courrez lire !