Cette semaine, je suis tombée sur un article dans « La Montagne » , la canard local.
Article intitulé « Des raviolis de Placenta dans l’assiette ».

Cela m’a de suite fait pensé au film au film chinois « Nouvelle Cuisine ».
Sauf que dans ce film, c’est un peu plus hardcore car l’héroïne se fait des petites ravioles avec une farce à base de foetus humain.
Irrrrrk!

Ce n’était que de la fiction, heureusement…
Mais après lecture de cet article, il s’avère que cette fiction a pris comme point de départ une pratique très courante en Chine: le fait de cuisiner et de manger le placenta après la naissance du bébé.
Mioum mioum.


(Cliquez sur la photo pour voir l’article en plus grand)

Je n’étais pas au courant que ce genre de pratique existait, naïve que je suis et je l’avoue, cela ne me viendrait pas à l’esprit mais comme je suis curieuse, j’ai fait des petites recherches à ce sujet… et je suis restée un peu sur le popotin.

En fait, le fait de manger son placenta est une pratique assez courante et pas seulement en Chine.
Le placenta indispensable au développement du foetus serait une source formidable de vitamines.

January Jones, la star de Mad Men a d’ailleurs balancer son secret, si elle a retrouvé la forme si vite après la naissance de son fils Xander, c’est grace à son placenta.
« Nous sommes les seuls mammifères à ne pas le faire », a-t-elle proclamée.

Oui mais ma cocote si les mammifères mangent leur placenta, c’est qu’il y a une raison.
C’est pour que les prédateurs ne soient pas attirer par l’odeur.
J’vois mal un mouton se dire: « Tiens, et si je bouffais mon placenta, j’ai plus de Guronsan »

Bon, remarquez, je trouve cela un peu moins crado (pour ce qui est du placenta en gélules, hein!) que les bébés lotus.
Vous savez quand on laisse le bébé accroché à son placenta (Ou le placenta accroché au bébé!) jusqu’à ce que le cordon ombilical casse naturellement.
Il parait que cela éviterait les traumatismes de la séparation mère-enfant, que le bébé serait plus calme, plus zen et que cela imiterait les risques d’infections aussi…
Personnellement, je pense que j’aurais du mal à garder mon calme, moi, avec un engin en état de putréfaction accroché à mon bébé.

N’empêche que manger son placenta pour moi, c’est bouffer de l’humain donc c’est du cannibalisme.
Alors en soupe, en ravioles ou en gélules, c’est gore!

Allez, je vous laisse, je vais vomir.
(Des amateurs pour manger mon vomi?)

Emma krokette