Les garçons, c’est bien connu, dès leur plus jeune âge, ils sont occupés à savoir qui a la plus grosse. Dans les vestiaires, ils s’observent, ils rient de leurs attributs … Enfin j’imagine car je n’ai jamais été dans l’intimité d’un vestiaire de sport côté garçons … Mais il suffit que je regarde mes 2 fils pour que je comprenne qu’avoir un zizi entre les jambes peut provoquer de mégas fous rires entre garçons.

Pour les filles, c’est différent. Entre elles, les filles ne s’observent pas l’entrejambe. Il y a plus de pudeur. Une intimité à respecter. Même si ce n’est pas forcément vrai pour toutes les filles, je pense notamment à la fille d’une amie, sans complexe, qui fait de la natation synchronisée.

Finalement, nous les filles, nous n’avons pas forcément d’idées sur ce à quoi doit ressembler notre sexe en grandissant… mais comme chez les garçons, il change avec l’adolescence.

Même quand on a une sœur, ou une meilleure amie, ce n’est pas forcément le sujet de conversation ou la chose qu’on observe avec attention. Avec ma sœur, nous avons arrêter de nous doucher ensemble vers 11 ou 12 ans. Au moment du 1er poil pubien et des seins qui commencent à pointer.

En grandissant, il arrive alors qu’on se demande si notre sexe est « normal ». Est-ce normal que les petites lèvres dépassent des grandes lèvres ? Grandes lèvres, ça ne veut pas dire qu’elles doivent être plus grandes que les petites, les recouvrir, les cacher ? L’angoisse … Et si je n’étais pas « normal » ? Voilà la question que se pose certaines adolescentes qui ne savent pas que comme pour les garçons, chaque sexe féminin est différent. Et le complexe nait…

Il y a eu cette jeune fille de 16 ans à qui un garçon lui a dit durant un rapport :

« C’est dégueulasse, je ne peux pas toucher ça »

Suite à cette remarque, elle a subi une nymphoplastie, remboursée puisque dans son cas, ses petites lèvres dépassaient de 4 à 5cm. Mais comme dans toutes les opérations de chirurgie esthétique, les résultats ne sont pas garantis. Pour elle, ce fut malheureusement raté.

Tout cela essentiellement est la faute aux films porno…

A cause des films pornos, les filles ne veulent plus avoir de poils, ou alors, ce sont leurs copains qui leur demandent de se faire l’intégrale … Rien ne doit dépasser, comme dans les films. Rester des petites filles.

Aujourd’hui, les chirurgiens assistent à une augmentation de nymphoplastie ou labioplastie…

« Une tendance venue des Etats-Unis où, depuis une quinzaine d’années, l’un des pionniers du genre, le Dr David Matlock, opère des clientes allant de la nymphette de 16 ans à la desperate housewife en quête de coups de booster libidinal. Depuis le Dr Matlock a fait des émules, si l’on en juge par le nombre d’interventions de ce type, qui a été multiplié par cinq dans les hôpitaux britanniques »

« Les patientes déboursent entre 1500€ et 2000€ pour une correction esthétique de la vulve, « une demande de plus en plus courante » »

« Comme le rappelle Gérard Zwang, chirurgien urologue, chez deux femmes sur trois, les nymphes dépassent des grandes lèvres »

« Les petites lèvres contiennent des terminaisons nerveuses très sensibles, les couper peut réduire les sensations »

Finalement, certaines femmes crient au scandale quand on parle d’excision sur de petites filles dans des pays où c’est la norme culturel et esthétique, mais certaines d’entre elles seraient prêtes à subir une nymphoplastie pour répondre, elle aussi, à une norme esthétique plutôt qu’à une vraie gêne.

Après les complexes sur le poids, la poitrine, les cheveux (?), voici une nouvelle raison de complexer pour les adolescentes et les femmes … Je ne veux pas que ma fille puisse penser qu’elle n’est pas normale à cause de photos de magazine retouchées ou de films pornos…

On a assez de complexes comme ça m@%$* !

MissBrownie