C’est presque par hasard que je suis tombée il y a quelques années sur le livre L’art de la simplicité de Dominique Loreau

Simplifier (sa) vie pour l’enrichir

[La simplicité] est une valeur enrichissante : elle permet de vivre libéré des préjugés, des contraintes et pesanteurs qui nous dispersent et nous stressent. L’abondance de tentations, de désirs, de biens matériels, n’apporte ni la grâce ni l’élégance. Cela peut même détruire l’âme. En tout cas, ça l’emprisonne. Quand on possède peu, que l’on se contente de peu, on est plus disponible pour capter ses besoins réels et revenir à l’essentiel.

Cela pouvait sembler à la fois un peu pompeux et très simpliste, et certains chapitres comme celui de la nourriture et du corps n’ont pas eu d’écho en moi (je les ai même trouvé parfois agaçant à en sauter les pages).
Mais son idée que nous sommes évoluons dans une société où souvent trop matérialistes et possédons plus que ce dont nous avons besoin a eu de l’effet dans toute la maisonnée avec un grand ménage et j’ai même pu radicalement changer ma manière de consommer : beaucoup moins et surtout en priorité du seconde main.

Et quand on a des enfants alors ? Ben c’est pareil : on trouve toute sorte d’habits et de jeux dans les friperies spécialisées ou sur ebay et on les habitue aussi à ne pas surconsommer.
Le plus difficile je crois est de faire accepter aux familles (desquelles nous sommes assez loin et ne voyons pas très souvent) de ne pas gâter nos enfants de cadeaux lors des anniversaires et de Noël…

Aussi, nous avons mis lors de ce grand ménage la télé à la cave (pour s’en débarrasser définitivement au bout de quelques mois) et regardons du coup films et séries en DVD (pris par exemple à la médiathèque) ou en ligne (vive iTunes et ses locations). Non seulement nous choisissons vraiment ce que nous voulons voir mais surtout nous ne voyons pas de publicité.

Apprendre à être au lieu d’avoir, un sacré pari à notre époque, pouvons nous encore le gagner ?

Carpediem