Un billet tout léger pour cette rentrée avec un article du magazine Famili n° 203 de février-mars 2010 sur ce que nos enfants, par leur manière d’être, peuvent nous apprendre… Ou plutôt nous rappeler ! Autant de pistes optimistes qui peuvent nous aborder l’approche de septembre avec joie.

Alors à nous de jouer pour retrouver l’émerveillement de nos enfants, leur spontanéité, leur enthousiasme et leur capacité à oser.

L’enfant est sans arrêt dans l’émerveillement : quand il s’arrête pour regarder une fleur, il EST la fleur. Il est complètement absorbé par ce qu’il fait assure Marie-France Ballet de Coquereaumont, psychanalyste et co-auteure de s’ouvrir à son coeur d’enfant.

Les enfants en bas age possèdent une qualité fantastique devant un nouveau défi, ils sont naturellement optimistes.

« Il ne faut pas confondre spontanéité et immaturité ! » Car cette spontanéité devrait au contraire nous inspirer, assure Catherine DUmonteil-Kremer. C’ets une opportunité rare : les enfants nous permettent de nous redécouvrir nous-mêmes. Ils nous obligent à nous demander qui on était avant de rentrer dans le moule social.

Mais l’enfant nous montre également comment laisser aller notre imagination, aller à la rencontre des autres (plus ou moins) facilement, entretenir sa curiosité, être sincère et manifester sa tendresse. A nous de nous interroger sur la raison de nos réactions quand la joie ou la fierté débordante d’un petit nous met mal à l’aise et qu’on a besoin de la tempérer au lieu de la partager.

Pourquoi bouder son plaisir quand on aime ? Chez l’enfant, la partie du cerveau responsable de l’inhibition et du contrôle, le cortex, est la dernière à se développer.Tant que cette zone n’est pas opérationnelle, on affiche un enthousiasme à toute épreuve. L’idée de commencer une nouvelle semaine vous déprime ? Pensez enfant : chouette alors, plein de nouvelles aventures en perspective !

Une rapide recherche sur internet m’a appris que le cortex se développe en effet à la fin de la première année, puis entre trois et six ans, puis à la puberté.

Evidemment, il sera difficile tout de même de ne pas dire bonjour à un collègue qu’on n’a pas envie de voir, nous allons être obligés de composer un peu avec les normes sociales dont s’affranchissent nos jeunes enfants. L’article n’envisage pas les manifestations de possession et la manière dont nous pourrions les reprendre à notre compte. J’entends en ce moment de mon fils de deux ans « ça est ma maman », ça me ravit mais je ne suis pas sûre de pouvoir rabâcher à qui mieux mieux « c’est MON mari, c’est MON fils ». Quand bien même ce serait bien agréable.

Toutefois, j’aime à me rappeler qu’au-delà de m’avoir transformer en nouvelle personne, de m’avoir donner cette fonction sociale de mère, mon fils me rappelle chaque jour qu’on peut prendre un peu de temps en plus pour se lâcher.

Voilà un article léger comme un ballon de baudruche ! Belle rentrée à tous !

Miniglobetrotteur