C’est avec tous mes questionnements, mes doutes et mes envies d’en savoir plus, que je vous propose une relecture de l’article de Sandrine S comme C PUNIR, CA SERT A QUOI?

J’aime son article et les citations qu’elle propose me semblent pertinentes. Il donne des arguments clairs pour réfléchir à d’autres moyens d’actions que la-carotte-et-le-baton…

J’ai l’image des parents sanctionnant ou punissant leurs enfants pour leurs résultats scolaires. Ce système aide-t-il a comprendre les faiblesses et les qualités d’apprentissage de leur progéniture? Je n’ai pas été élevée comme ça, et la sanction d’une mauvaise note se suffisait à elle même. Ajouter une punition à une sanction m’aurait certainement enfoncé. M’aider à comprendre pourquoi j’avais échoué, et ce que je n’avais pas compris me permettait d’aller plus loin et mieux.

La récompense comme la sanction a-t-elle une fonction sur le long terme, permet-elle à nos enfants et à chacun de nous de nous épanouir? C’est à cette question que veut répondre Sandrine. La réponse est clairement non.

Mais voilà, comme on dit « avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants »… Et si je suis d’accord sur le fond avec ces principes non violents, je me demande, « Oui, mais alors, comment fait-on? » Quelles méthodes mettre en place pour poser des limites, rendre responsable mon enfant? Surtout face à des situations difficiles quand, par exemple, l’enfant frappe et frappe à nouveau, alors qu’il n’est pas lui-même frappé. Quand il jette la nourriture par terre ou gaspille l’eau malgré mes explications? Le mettre au coin, mettre une tape sur la petite main qui fait la bêtise, tout en expliquant? Lui faire réparer, oui mais encore faut-il qu’il soit capable d’exécuter cet acte de réparation…

J’ai souvent entendu Claude Halmos évoquer les principes des règles et des lois adultes : la maison devient une mini société où les règles sont (presque’ identiques à celles de la grande société. J’ai cherché à retrouver ses propos sur le net et je suis tombé sur cet article dans lequel plusieurs pédagogues s’exprime sur le sujet. Vous remarquerez que la seule à ne pas parler de punition est Filliozat…

En fait, les principes de la non-violence me conviennent, mais de la théorie à la pratique, je trouve souvent qu’en dehors des livres (il faudrait les avoir tous lu avant de tomber enceinte), les solutions à mettre en oeuvre sont peu accessibles… quand on souhaite les trouver!

Muuuum