La vie comme on l’imagine, comme on la rêve. Petite fille je jouais à la princesse, à la poupée. Ado je rêvais au prince charmant, je cherchais les prénoms de mes futurs enfants. Et puis j’ai eu 18 ans, j’ai gouté aux plaisirs des voyages, des randos sac à dos… le monde à découvrir… avoir des ailes et voler. Le mari et les enfants : oublié… jusqu’au jour où j’ai rencontré celui qui devint mon mari. Aimer et désirer un enfant de cette personne, avec cette personne, tout devenait si simple.

 

Il y a pleins de bonnes ou mauvaises raisons pour avoir un enfant : se sentir vivante, se sentir moins seule, se sauver, faire comme la copine, faire ce que la société attend de moi, faire ce que ma religion me dit, faire un enfant pour en sauver un autre… mais aussi parfois faire le choix de ne pas en avoir pour ne jamais être trop responsable, pour ne pas s’engager, pour ne pas souffrir, pour l’avenir de la société, de notre planète ?

 

Lorsque je lis les articles de Miliochka : Le sang de cordon, un don de vie ou Drenka : Faut-il limiter le nombre d’enfants? je me dis que l’on pourrait débattre des heures sur de tels sujets : les uns accusant les autres d’égoïsme, les autres se sentant incompris…  En ce moment j’essaye d’enseigner à ma fille que les solutions à ses problèmes sont toujours en elle, j’espère qu’elle deviendra une femme responsable de ses actes mais surtout une personne aimante et qui saura prendre une décision grâce à sa raison mais aussi en écoutant ses sentiments (cela ne vous rappelle pas le beau roman de Jane Austen ?). Mais pas toujours facile de faire la part des choses lorsque cela touche à la vie … mais aussi à la mort.

Vert Citrouille