L’alimentation de son enfant, c’est une grande préoccupation. Cela commence avant même que nos bouts de chou ne pointent le bout de leur nez, les futures mamans prennent soin de s’alimenter correctement pour leur apporter tous les nutriments nécessaires à leur bon développement, en évitant soigneusement les aliments à risque…
Lorsque l’enfant paraît, la préoccupation prend une autre dimension, allaitement au sein ou au biberon la prise alimentaire est l’objet d’une attention minutieuse dans le même temps que sa courbe de croissance ! Alors même que les mamans (et les papas !) tentent de tenir le coup avec un rythme soutenu et des nuits hachées, le manque de sommeil est si peu de choses face à la satisfaction d’un bébé qui mange et grandit bien !
Bientôt viendra la diversification, puis bébé exprimera ses goûts, ses volontés de manger si ou ça, avec toutes les composantes que cela peut comporter entre les petits et les gros appétits, les non j’en veux pas, les je veux autre chose…
De nombreuses occasions de s’inquiéter parce que bébé ne mange pas, pas suffisamment, pas assez équilibré, et pourtant à la lecture de cet article proposé par Le journal des Professionnels de l’Enfance sur les troubles du comportement alimentaire chez le jeune enfant et l’adolescent, finalement, le plus souvent on s’inquiète pour rien, nos bambins suivant le chemin tout naturel de leur développement alors qu’il existe malheureusement des vraies pathologies.
Il est bon de se rappeler que l’acte de manger répond à un besoin vital. D’une manière générale, nous apprenons à manger par faim mais aussi par plaisir.
Lorsque l’on mange, tous nos sens sont en éveil, tous sont sollicités et participent à l’appétence, à la satisfaction, au bien-être et au plaisir liés à ce moment : entendre le beurre crépiter dans une poêle, sentir l’odeur du pain chaud, toucher la peau d’une pêche, goûter un fruit juteux et sucré, apprécier la vue d’un plat bien préparé…
Trop souvent nous perdons de vue cette notion que nous associons, à tort, à une faiblesse ou à des accès incontrôlés de gourmandise. D’où l’échec de bon nombre de régime par frustrations dues aux restrictions et privations!
Dès les premiers mois de sa vie, le bébé apprend le plaisir : d’une part, il accompagne la fin d’une situation de manque (la souffrance de la faim disparait), d’autre part, il résulte du fait que l’enfant n’est plus seul (il est pris dans les bras, rassuré). Ce plaisir se traduit chez le bébé par la cessation de pleurs, le sourire, ou encore les regards qu’il porte à sa mère. Il est également fréquent de voir des bébés caresser la peau ou les vêtements de celui qui les nourrit. Ces gestes traduisent, à leur manière, la satisfaction qu’il éprouve. Les tétées du nourrisson et, plus tard, les repas, constituent une expérience relationnelle privilégiée.
D’autre part, les repas ont une valeur de socialisation. Ils permettent à l’enfant de se construire, d’entrer en relation avec ses pairs, de se situer dans un groupe.
Les repas prennent une dimension affective importante, et l’on comprend aisément pourquoi lorsqu’il y a un couac, même le plus petit, nous sommes rapidement inquiets, ce qui se joue, ce n’est pas seulement le bon développement de notre enfant, c’est aussi tout l’amour qu’on leur porte et qu’ils nous portent en retour.
L’adulte, en faisant don de nourriture à l’enfant, fait également don de lui-même, de son amour. L’enfant, en acceptant la nourriture, accepte également l’adulte qui, en retour, se sent aimé et reconnu comme bon parent. Etre nourri, pour un enfant, signifie donc également être aimé. L’adéquation relationnelle entre une mère – dont le rôle reste prépondérant au moment des repas- et son bébé est décisive pour le développement du bébé. Elle est en constante évolution et se fait progressivement en fonction des spécificités de chacun. Elle n’est pas toujours spontanée et peut être source de tensions qui se manifestent de façon précoce, par le biais du comportement alimentaires. Ce dernier influe lui aussi sur la relation mère-enfant.
Ainsi on peut facilement imaginer que chez les tout petits, à travers l’alimentation peuvent s’exprimer des souffrances, de réels troubles du comportement alimentaire peuvent ainsi survenir. Il y a bien sûr les phases d’affirmation de soi, certains aliments devenant des bêtes noires, mais cela n’est rien en comparaison de ce qui nous est évoqué dans cet article. Il faut bien sûr ne pas confondre un manque d’appétit causé par une maladie organique, une fièvre, des dents qui arrivent, ou même un refus de manger avec l’anorexie, ou encore le changement d’appétit d’un petit ogre devenant un petit moineau sans que cela n’affecte en rien le développement et l’épanouissement de l’enfant avec un trouble alimentaire.
Les troubles du comportement alimentaires qui nous sont décrits peuvent survenir dès le plus jeune âge, et ce qui les caractérise ce sont bel et bien un bouleversement du développement. Les symptômes quant à eux peuvent prendre des formes très diverses.
– Chez des nouveau-nés jusque 3-4 mois : des coliques idiopathiques, elles ne sont pas comparables à celles rencontrées fréquemment chez les nourrissons car n’ont pas de cause physiologique et sont caractérisées par des cris paroxystiques en fin de repas qui durent plus ou moins longtemps. Elles apparaissent comme le témoin d’une anxiété directement liée à une hyperanxiété maternelle avec des difficultés de gestion des émotions.
– De 3 mois à 1 an, on peut voir apparaître le mérycisme. Ici l’enfant régurgite les aliments ingérés et les mâche de nouveau avant de les ravaler, ou pas. Les enfants concernés sont souvent avides de contacts sur le plan affectif, s’expriment ici sentiment d’insécurité, repli sur soi et attitude dépressive, causés par des carences affectives graves.
– De 1 à 2 ans on peut rencontrer un trouble appelé Pica, l’enfant mange n’importe quoi (caillou, papier etc…), il peut passer inaperçu dans la mesure où d’autre part l’enfant mange normalement. Il est la conséquence encore une fois d’une carence affective grave, le comportement de l’enfant visant à apaiser le vide affectif ressenti.
Lorsque l’on parle trouble du comportement alimentaire, on pense facilement anorexie. L’anorexie peut toucher le jeune enfant de quelques mois jusqu’à 3 ans, mais on parle d’anorexie précoce, en opposition avec l’anorexie mentale touchant principalement les adolescents ou les anorexies tardives que l’on peut rencontrer chez l’adulte. Elle se caractérise de la même façon par un refus de la nourriture avec des conséquences directes sur le développement de l’enfant, mais il n’y a pas de stratégies volontaires de perte de poids de la part de l’enfant.
– Avant 3 mois, l’anorexie dite d’inertie est une forme grave puisqu’elle peut mettre rapidement en jeu la vie du bébé, elle est rare et associée à des troubles dépressifs. Là encore, le contexte de privation affective intervient.
– Après 3 mois, c’est l’anorexie d’opposition qui est rencontrée, elle est plus fréquente. Il s’agit plus d’un refus alimentaire que d’une absence d’appétit. Ce trouble naît généralement d’une mauvaise adéquation entre un comportement émis par l’enfant (pleurs) qui a valeur de signal (besoin d’être pris dans les bras), et la façon dont la mère décode ce comportement (lui donne à manger). L’enfant manifeste son opposition par le refus de manger qui s’installe petit à petit.
– On rencontre également les vomissements psychogènes, il n’y a pas de cause organique à ces vomissements qui peuvent alterner avec des phases d’anorexie et s’associer avec des comportements alimentaires particuliers du type goût sélectif, refus des morceaux, attitude boulimique… Ces troubles sont rencontrés des contextes de changement brutal du mode de vie des bébés, une séparation brutale d’avec la mère en particulier.
Toutes ces formes de troubles du comportement alimentaire chez l’enfant, permettent de se rendre compte à quel point la dimension affective et relationnelle dans l’alimentation de l’enfant est importante. Le trouble apparaissant toujours dans le cadre d’une souffrance psychologique.
Plus tard, chez l’adolescent, les troubles du comportement alimentaire sont ceux dont on parle le plus, à savoir l’anorexie mentale et la boulimie. L’obsession de la minceur avec pour objectif de maigrir toujours plus pour l’une, le comblement du vide pour l’autre avec le plus souvent dans le même temps une même obsession de ne pas prendre du poids, avec toutes les conséquences gravissimes que cela peut comporter.
Chocophile
Super article, merci !
Je retiens « se rendre compte à quel point la dimension affective et relationnelle dans l’alimentation de l’enfant est importante » en insistant sur le fait que cette dimension existe pas seulement pour bébé mais aussi pour maman : lorsqu’un enfant mange moins, moins bien… cela peut être source d’angoisse pour la mère !
Et puis juste un bémol, à la fin, à propos d’anorexie chez l’ado et l’adulte, tu mentionnes l’obsession de minceur, mais en fait il s’agit plus souvent d’une obsession de contrôle de soi, de sa vie, de l’image que l’on renvoie (et contrôler son poids en fait alors partie). C’est très bien décrit par la philosophe italienne Michela Marzano dans son récent livre « Légère comme un papillon ». Le trouble alimentaire n’est alors pas une maladie en soi mais plutôt un symptôme d’une souffrance psychique profonde…
http://petitlien.fr/5y8c
http://petitlien.fr/5y8d
Merci pour ton commentaire. Je suis entièrement d’accord avec toi et je l’entendais bien comme cela, la dimension affective et relationnelle est belle et bien dans les deux sens, autant pour bébé que pour maman.
Pour l’anorexie, en effet tu fais bien d’apporter ces précisions, la formulation que j’ai utilisé ici est celle qui ressort de l’article mais en effet elle n’est pas le reflet exact du trouble qui est bien plus complexe que ce symptôme. Pour l’avoir touché du doigt de très près je ne peux que rejoindre l’idée de l’obsession du contrôle!
Merci pour cette belle contribution !
C’est marrant parce qu’en lisant, je n’ai pu que valider la dimension affective réelle de la nourriture pour l’enfant et ses parents… et en même temps, ça me rappelle tous les discours concernant les régimes et l’alimentation en général, disant que notre façon de nous nourrir ne doit pas devenir dépendante de nos sentiments, émotions, etc (ex : combler un vide affectif ou un échec par la nourriture). Finalement, c’est plus complexe que ça. Qu’on le veuille ou non, ce sont bien des sentiments positifs liés à l’action de manger (en famille, plat préparé ensemble, bonne ambiance à table, saveurs variées, etc) qui apprendront à l’enfant à prendre plaisir à cet acte ; or on sait que tout ce qui est fait avec plaisir et curiosité est beaucoup mieux intégré par l’enfant.
Bref, je ne sais pas si j’ai réussi à être bien claire mais c’était très intéressant en tous cas ! Et également le fait d’apprendre à distinguer, sans angoisse, les hauts et les bas de l’appétit chez l’enfant, des véritables troubles qui nécessitent une approche médicale pour les résoudre.
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