Ouh mais que voilà un sujet qui brûle les doigts et qui est d’actualité :)

Du coup, contrairement à l’habitude, je vais me permettre de m’égarer quelque peu dans mon mini-débrief…

 

L’article d’Annadesmouettes est l’occasion pour moi d’aborder un double sujet. Au travers de mes lectures, je suis de plus en plus convaincue de la puissance et de l’intérêt de la pédagogie Montessori, et en lisant l’article, je me suis rappelée une des raisons pour lesquelles je suis aussi favorable à l’uniforme. C’est la phrase « C’est dur de travailler à l’école quand on s’y sent mal parce qu’on a honte de l’endroit où on habite ou honte de ses vêtements ». Hors quel meilleur moyen de lisser l’apparence, de s’affranchir de la guerre des marques dans la cour de récré, de permettre aux familles qui ne peuvent (ou ne veulent d’ailleurs) pas acheter le dernier vêtement à la mode hors de prix, d’éviter de faire peser de choix ou cette obligation sur les enfants ?

Mais je m’égare.

L’article ou la lecture des ouvrages sur la pédagogie Montessori sont plein d’espoirs pour nos enfants, dans le cas où on peut leur apporter, ne serait-ce qu’un peu, de ce que Maria Montessori (ou d’autres d’ailleurs) nous propose.

Recentrer l’école sur l’enfant puisque c’est lui qu’on forme, quoi de plus logique ?

Mais quoi de plus coûteux aussi hélas…

Le mettre en place pour tous, c’est reformer tous les enseignants, c’est en embaucher beaucoup plus, c’est refaire les locaux, c’est acheter du matériel, c’est des locaux plus grands, c’est…

Est-ce faisable ? Est-ce réaliste ? Le résultat en vaut-il la peine ? Pourrait-on en faire un peu mais pas que ça (ateliers, journées, demies-journées) pour alléger l’investissement ? Le service public peut-il s’en charger ou le déléguer (j’entends par là : enfants inscris en école publique gratuite, mais toute ou partie de l’enseignement déléguée à des organismes privés payés par l’Etat) ?

Autant de questions auxquelles je n’ai évidemment pas la réponse, mais je trouve le sujet passionnant.

 

Un autre sujet passionnant avec Miniglobetrotteur qui nous emmène en Finlande pour  voir ce qu’il en est de l’accueil des petits à leur naissance. Il fait toujours bon d’aller voir chez le voisin si l’herbe est plus verte et plus haute que chez soi !

Personnellement, j’ai toujours tendance à me méfier de l’image parfois idyllique qu’on nous présente de la maternité dans d’autres pays, genre « là-bas c’est mieux ils ont 10 ans de congé mater rémunéré à 200% », et puis quand on gratte un peu on trouve le revers de la médaille, genre « et les femmes qui reprennent le boulot au bout de 9.5 sont regardées de travers. Mères indignes ! ».

Si je ne crois pas qu’on puisse importer purement et simplement des idées en s’affranchissant de l’histoire, du contexte, et de la mentalité des habitants, je crois qu’il est toujours enrichissant et inspirant d’inspecter ce qu’il se passe à côté et d’y picorer des idées.

 

Bonne lecture !

Vaallos.