Aujourd’hui je vais beaucoup parler de mes enfants car les articles que je dois commenter m’ont fait penser à des moments inattendus, drôles que que j’ai pu partager avec eux ces derniers jours.

J’aime observer mes enfants, les regarder alors qu’ils ne me devinent pas. Je peux voir un petit bonhomme concentrer dans ses livres, ma grande qui s’entrainent à lacer ses chaussures, ma petite dernières qui enfilent des chaussures trop grandes et marche fièrement avec.

 

Ce que je retiendrai du livre que nous présente la Tellectuelle ce sont ces échanges au gré des promenades d’un père et sa fille qui permettent d’apprendre, apprendre sans apprendre, partager, jouer… Prendre le temps…

Je suis parfois étonner de voir comment certains petits moment de vie dérapent ou nous échappent, moments inattendus, magiques. Ce matin je me suis retrouvé, en plein petit déjeuné, à sortir la balance pour peser la bouteille de lait vide puis pleine suite à une question de ma fille « le lait est-ce que ça pèse quelque chose ? » Nous avons ensuite peser diverses choses qui se trouvait sur la table.  Elle a ensuite classé des objets du plus léger au plus lourd et nous avons vérifié à l’aide de la balance.

A midi j’appelle mes enfants qui jouent au jardin pour leur demander de venir manger. Mon fils traîne comme à son habitude, je l’appelle une nouvelle fois.  Toujours pas de fiston. Je m’apprête à aller le chercher, quand je le vois sur les marches de la maison en train d’aligner les sabots et de les compter « 1, 2, 3, 4, 5… 5 sabots. » C’est à ce moment là que je montre : « Et si on rajoute les 2 de maman ? » « 1, 2, 3… 7 sabots ! » Et si on rajoute celle de Sweet » « Elles sont toutes petites les chaussures de bébé ! » « 1, 2, 3… » « Maman compte avec moi ». Nous avons compté jusqu’à 9 puis sommes allé manger.

 

Chaque jour j’ai aussi leurs bons mots. Il y a deux jours, nous étions en voiture, mon mari râle contre un car qui roule  au milieu de la route : « Mais il fait n’importe quoi ce bus ! » Ma fille lui dit « Papa ce n’est pas un bus mais un car ! » « Bon et bien il fait n’importe quoi ce car ! » « Papa est-ce le car qui fait n’importe quoi ou est-ce le conducteur du car ? » Hum, hum… Silence. Avec mon mari nous nous sommes regardé en pouffant de rire… pas peu fière de notre progéniture !

 

J’aime aussi leur imagination débordante, lorsqu’il reprenne ou détourne ce qu’ils ont pu voir, vivre, lire… Madame Koala nous en parle dans son article. Cela m’a fait pensé au dernier jeu inventé par me enfants : après avoir vu un extrait (le tournois) du film Ivanhoé (film des années soixante), je retrouve ma grande déguisé en princesse assise sur une chaise agitant un foulard en craint « acclamer le seigneur Ivanhoé » et là je vois mon fils déboulé déguisé en chevalier (un petit sac en tissus sur la tête qui fait office de casque, un foulards autour de la taille et un boudin de piscine à la main qui fait office de lance) qui court en faisant des aller et retour à travers toutes les pièces de la maison, jusqu’au moment où il s’écroule au milieu de la salle à manger, blessé par son ennemi lors du tournoi. Sa soeur vient l’attraper sous les bras et le traîne jusqu’au salon ou une tente (cabane de coussin) est installer pour l’y soigner. De là elle attrape la mallette de docteur et commence son auscultation / réparation du patient.

 

Mes enfants m’étonnent tous les jours, par leurs gestes, leurs mots, leur plaisir à croquer la vie, leur concentration lorsqu’ils veulent parvenir à faire quelque chose, leur coup de coeur du moment, comme certains livres que je lis et relis, et rerelis… Je m’épuise alors qu’eux   s’en délectent connaissant par coeur chaque mots, comme cette histoire d’Al Chapone très aimé de mes deux aînés, qui un jour commencèrent à m’en réciter le début : « Au parc Montsouris tous les chats de sont pas gris… »  La farfa nous fait découvrir les coups de coeur de son fils, chez nous ce ne sont pas les poules qui ont du succès en ce moment mais une petite tortue nommée Lulu Vroumette !

Vert Citrouille