Mon fils m’en voudra-t-il dans 10 ans pour cette part de moelleux au chocolat que je lui ai refusé? Me fera il payer un jour ce NON un peu trop appuyé?
Quelle est la part de l’inné quelle est la part du vécu?
Tout serait-il joué d’avance?
C’est la question que je me pose, à la lecture du roman de Fiodor Dostoïevski: Les Frères Karamazov et en particulier cette phrase :
Rien ne peut compenser une seule larme d’un seul enfant
Il y a plein de trucs chouettes dans mon travail. Les élèves qui enrichissent notre connaissance de leur propre culture. La possibilité de travailler au bout du monde! Mais surtout les collègues! J’ai la chance de côtoyer des personnes venant des quatre coins du monde.
Je déjeunais avec Anna une collègue russe quand j’ai été attirée par un livre sur son bureau. Un Roman au titre prometteur.
Il s’agissait de l’œuvre majeure du célèbre auteur Russe Fiodor Dostoïevski: Les Frères Karamazov.
L’intrigue principale tourne autour des trois fils d’un homme impudique, vulgaire et sans principes (Fiodor Pavlovitch Karamazov), et du parricide commis par l’un d’entre eux. Chacun des trois fils représente un idéal-type de la société russe de la fin du XIXe siècle.
Ce qui m’a interpellée dans ce livre salué à sa sortie par Sigmund Freud c’est l’apologie qui y est fait du fameux complexe d’œdipe d’un point de vue masculin.
Voilà le topo:
Un petit garçon tout à fait bien dans sa peau se retrouve à un moment ou à un autre en conflit avec l’image paternelle. Inconsciemment il conçoit le désir de tuer son père! Désir latent jamais accompli demeurant fantasme.
Mais imaginez que ce père décède. L’enfant prend alors conscience de ses désirs latents et en conçoit une forte culpabilité.
Seulement dans ce livre les rapports qu’entretiennent les protagonistes sont d’une violence inouïe! Un des fils finira par passer à l’acte et tuer son père!
Un peu comme si nos actes mêmes isolés mettaient en mouvement un mécanisme menant inexorablement à la même conclusion.
D’où cette phrase que j’ai retenue. Cette Larme que rien ne peut effacer. Cette larme que rien ne peut compenser.
J’entends encore cette maman se demander si une séparation d’une journée pourrait traumatiser sa fille à vie!
Ce père qui hésite à dire non à ce fils craignant qui lui balance à la tête 10 ans plus tard!
Cette mère qui passe tout à ses jumeaux craignant la crise d’adolescence…
Mon fils me reprochera il demain ce bonbon que je lui ai refusé?
Me mettra-t-il à l’hospice pour ce jour ou je suis sortie au ciné?
Et cette tape sur la main… cachez les couteaux dans 16 ans…
Je n’y crois absolument pas…
La mère cane
Que je suis contente de te revoir parmi nous!!!! Rien qu’à lire les premières phrases je savais déjà que c’était toi!!! Je file commenter la suite..!!!
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