Pour ce (mini) mini-débriefing, Mme Déjantée m’a proposé deux contributions de prime abord difficiles à relier entre elles. Et puis en les lisant, j’ai été frappée (aïeuh !) par une chose, celle du choix.

 

Les parents qui se posent la question d’une éducation alternative de type Montessori ou autre, le font par choix et par conviction. Je veux dire qu’ils se disent tiens, si j’allais voir de ce côté s’il y a quelque chose d’intéressant ou non. Ils sont libres d’aller et venir dans ces choix éducatifs, d’être convaincus, d’être rebutés, d’essayer ou d’oublier.

Mais les parents de handicapés mentaux sont obligés de se poser des questions qu’ils auraient volontiers laissé de côté. La question que pose Latellectuelle tourne autour de leur sexualité. Une question longtemps taboue, voire résolue de manière sans appel par la stérilisation. Une question compliquée parce qu’elle est posée par les parents de ces jeunes, des parents qui auraient largement préféré ne pas à voir à s’en mêler autrement que par la prévention, l’éducation « classiques ». Des parents qui doivent même parfois faire le choix pour leurs enfants : droit à la sexualisation ou non, parce qu’alors, dans le cas de la dépendance, il faudrait en quelque sorte l’organiser… Un sujet vraiment complexe…

 

Alors à côté de cela, nos problèmes de parents d’enfants « normaux » semblent tout d’un coup plus simples et plus légers. Et pourtant nous sommes nombreux à nous prendre la tête (voire le chignon…) sur le type d’éducation qu’il convient à donner à nos enfants. Nous sommes nombreux à remettre en cause l’éducation dite classique, les écoles telles qu’on les a presque tous connus, pour vouloir nous diriger vers un modèle plus proche de l’enfant et de ses besoins.

Si Montessori est relativement bien connu, Ilse nous rappelle (ou nous apprend !) qu’il existe d’autres alternatives.

 

Bonne lecture !

Vaallos.