A de nombreuses reprises, je me suis demandée si mes enfants ne se sentiraient pas mieux après avoir discuté avec un pédopsychiatre.
En tant que parents, nous nous posons souvent de nombreuses questions. Mon enfant a-t-il un comportement « normal »? Je met « normal entre parenthèse parce que « qu’est ce que la normalité? » Entrer dans un moule?
Bref, mon fils a parfois un comportement dur à gérer pour des parents novices. C’est l’aîné, nous grandissons avec lui.
Petit, il avait des tocs. Aujourd’hui, à bientôt 8 ans, il lui en reste un en particulier mais il s’estompe petit à petit.
Petit, il faisait au moins une colère quotidienne. Sa colère pouvait durer 45 minutes sans qu’aucun dialogue ne soit possible avec lui. Puis vers 4 ans, les colères se sont espacées. Aujourd’hui, ses crises sont rares.
Il a aussi un problème avec sa soeur, bien que ça aille en s’améliorant. Puis il pense beaucoup à la mort depuis longtemps. Autant de trucs qui auraient pu me faire dire « Allez c’est bon, je prends rendez-vous chez un pédopsy! ». Je me le suis d’ailleurs déjà dit. Puis à chaque fois, j’ai préféré dialoguer avec lui plutôt qu’il dialogue avec un tiers.
J’ai eu peur que l’emmener là-bas lui donne une raison de se dire « Bah voilà, ce n’est pas de ma faute si je suis comme ça, j’ai un problème ».
J’ai eu peur qu’aucun pédopsy ne soit capable de répondre « Mais votre enfant est tout à fait normal! » et qu’il lui trouve forcément un truc qui cloche. Dans « Allo Rufo » sur France 5, Marcel Rufo dit parfois aux parents « Mais votre enfant est tout à fait normal », mais en cabinet, le disent-ils?
Le dernier communiqué de « La commission des citoyens pour les droits de l’homme » fait que je me pose encore plus de questions …
En effet, demain, samedi 24 mars sera la journée nationale d’actions pour protéger les enfants des abus psychiatriques et dans leur communiqué, on peut lire :
« En prenant par exemple le trouble de l’hyperactivité, voici les symptômes décrits dans le DSM :
« fait des fautes d’étourderies dans les devoirs scolaires », « remue souvent les mains ou les pieds », « court ou grimpe partout », « a du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir », « parle souvent trop », « a du mal à attendre son tour », « interrompt souvent les autres », etc.
Autrement dit, ce sont les caractéristiques du comportement naturel d’un enfant.
Ce type de diagnostic frauduleux a permis d’étiqueter environ 20 millions d’enfants hyperactifs dans le monde.
Ces diagnostics aboutissent la plupart du temps à une prescription de drogues psychiatriques.
La Ritaline est souvent prescrite pour le trouble de l’hyperactivité.
Ce médicament, dont la molécule est chimiquement similaire à la cocaïne, est susceptible d’entraîner de graves effets secondaires comme le suicide ou la mort.
Cette molécule est actuellement sous haute surveillance de l’agence française du médicament, l’AFSSAPS.
Les psychiatres cherchent à diagnostiquer toujours une plus grande part de la population, et de plus en plus tôt.
Il existe même une « classification diagnostique de 0 à 3 ». Ce dernier est un mini DSM spécialisé pour les troubles de 0 à 3 ans, soit les bébés et les enfants en bas âges.
Ainsi les psychiatres prétendent déceler la présence d’un trouble mental dès le plus jeune âge.
Mais ils ne connaissent pas la cause des maladies mentales et ils ne peuvent pas les soigner.
C’est écrit noir sur blanc dans le DSM lui-même :
« Bien que le manuel fournisse une classification des troubles mentaux, il faut reconnaître qu’aucune définition ne spécifie de façon adéquate les limites précises du concept « trouble mental ». Il n’existe pas de définition opérationnelle cohérente qui s’appliquerait à toutes les situations. »
Ce sont des milliers d’enfants en France qui sont aujourd’hui diagnostiqués « malades mentaux », et qui sont mis sous drogues psychiatriques dangereuses.
Les familles, qui ne cherchent qu’à protéger leurs enfants, ne sont pas honnêtement informées de la nature et du risque des diagnostics et des traitements psychiatriques. »
Voilà qui me fait réfléchir …
De toute façon, depuis que mon fils a vu le film Titeuf, il est hors de question pour lui d’aller voir un personnage étrange qui lui demandera à quoi lui fait penser une tâche d’encre …
Enfin… si je me sentais vraiment dans une voie sans issue, je crois que je consulterai mais là, nous arrivons encore à trouver des portes de sortie.
MissBrownie
Edit: suite à l’émission des Maternelles sur l’hyperactivité, grâce à Nadia Daam, j’apprends que la « commission des citoyens pour les droits de l’homme » est en fait une association créée par l’église de scientologie … J’aurai du googolisé cette « commission » avant d’écrire mon billet, Wikipédia m’aurait aidé immédiatement à savoir qui ils sont. Le communiqué de presse est donc à prendre avec des pincettes, même si la même semaine, le magazine Grazia publiait un article sur les abus de ritaline aux états-unis.
Le diagnostic de l’hyperactivité est une catastrophe, j’ai lu surtout là dessus par rapport aux USA et c’est un peu comme si, si les parents ne peuvent pas faire face, hop, ritalin et on est tranquille.
Je crois que c’est important de regarder les symptômes, de voir si ça s’arrange ou pas. Je pense que tu as une façon chouette de le faire. Tant que ton fils n’a pas l’air « en souffrance » et si les crises s’espacent, je ne sais pas si c’est nécessaire de l’emmener chez un psy.
(Je sais, j’ai dis un truc un peu différent sur les commentaires d’un article de Mme Déjantée, mais l’important c’est de faire attention à l’espacement ou et à la force des crises, il me semble.)
Je pense que chaque cas est différent.
Dans mon cas, pour le moment je ne vois plus l’intérêt de l’emmener chez un pédopsy mais peut-être qu’à la prochaine crise je sauterai le pas.
J’ai vraiment le sentiment qu’en ce moment tout va en s’améliorant et que ses querelles avec sa soeur restent des querelles d’enfants.
Il y a encore quelques petits trucs à régler mais bon… Je reste attentive ;)
Et je me concentre aussi sur sa soeur qui ne réagit pas de la même façon mais qui en ce moment a l’air plus triste qu’avant.
Effectivement, on peu craindre qu’emmener un enfant chez le psy lui colle une étiquette d’enfant à problèmes… Et puis c’est vrai que nos enfants, tour à tour angoissés, turbulents, colériques, sont en fait tout à fait normaux ! Nous cherchons en ce moment un psy pour notre aîné, car si nous privilégions le dialogue à la maison et que de nombreuses choses sont trés positives, force est de constater que certains comportements n’évoluent pas dans le bon sens. Notre fils a, je pense, besoin de se confier à une personne autre que ses parents qu’il adore et craint de décevoir. Quelques séances pourraient peut-être débloquer certains points avant que les problèmes ne s’enkystent… Il est plus facile sans doute de consulter pour un petit enfant que pour un ado rebelle ! Par contre, comme toi, je me renseigne car j’ai peur de tomber sur une mauvaise personne…
En effet, je pense qu’il est plus facile de consulter pour des petits…
Parler à un un psy aurait certainement fait du bien à mon frère mais il n’a pas voulu. Enfin là il a l’air d’aller mieux depuis qu’il a réussi à prendre une décision importante :)
J’espère que tu trouveras la personne idéale pour ton fils.
Et parler avec une tante ou une personne de votre entourage, tu crois que ça pourrait l’aider un peu ?
Fiston a vu régulièrement une pédo-psy pendant près d’1 an. Il avait un problème que nous n’arrivions pas à résoudre depuis plus d’1 ans et qui nous perturbait parce qu’on le voyait mal même si il faisait souvent mine de rien. ça a bien aider à débloquer ce problème et tout le monde en a été soulagé. Il n’a jamais été question de le médicamenter
Il a une sensibilité particulière et il a souvent bien plus de « problème » que sa soeur. Mais il y a effectivement bon nombre de chose qu’on peut l’aider à gérer « seul » avec juste l’assurance qu’on sera là si c’est vraiment trop dur et qu’on passera le relais si cela dépasse nos compétences. Après pour la question de la normalité, il est mal tombé: il a déjà des parents pas franchement « normaux », et il a hérité de bon nombre de nos qualités « hors normes ». Alors du coups quand il me demande ces derniers temps si il n’est pas un peu fou, je lui dis qu’il n’est pas plus fou que nous ;-) ça semble lui suffire pour le moment.
C’est une bonne chose que le problème de ton fils ait pu être réglé comme cela.
Quand on se sent dans l’impasse, je pense que c’est l’attitude à adopter.
En ce moment, je sens mon fils heureux, plus à l’aise qu’avant. Faire du basket l’a beaucoup aidé à prendre confiance en lui. Par contre cette nuit il a fait des cauchemars en parlant.
Pas mal ta réponse sur la folie :)
Je crois que quand on doute, ça peut aider d’avoir un avis extérieur, qui voit les choses comme justement nous on ne peut pas les voir, puisqu’on est dedans.
Mais il faut trouver la bonne personne, avec laquelle une relation de confiance est possible, et stopper sans état d’âme toute intervention qui ne nous convient pas.
Je viens de recevoir le Grazia de la semaine et justement le sujet y est traité dans un article plutôt intéressant.
C’est plutôt la vision américaine de l’hyperactivité qui est visée mais c’est intéressant à lire car d’après certains pédopsy, la France prend petit à petit le même chemin.
D’après le Dr Revol, seul 4% des enfants souffriraient réellement d’un TDAH d’origine neurologique.
L’effet pervers est que la ritaline a des effets même sur les personnes non atteintes. Un vrai trafic de médicaments a donc lieu dans les couloirs américains. Certains parents souhaitent que leurs enfants en prennent pour avoir de meilleures notes à l’école.
Merci beaucoup de ta contribution!!!! Personnellement, j’ai tendance à différencier plusieurs types de prises en charge psychologique: celles qui conduisent à un diagnostic et celles qui n’y conduisent pas… Les dépistages ont été certains cas bénéfiques car ils ont permis à des familles de mettre un nom sur des troubles difficiles à gérer au quotidien, ils ont été néfastes dans d’autres cas où les enfants se sont vus attribué des étiquettes-carcans quand ils n’ont pas été placés indûment sous traitement médicamenteux… Par nature, je me méfie énormément des psys qui cherchent immédiatement à produire un diagnostic car ils me semblent plus intéressés par la caractérisation des troubles de l’enfant que par l’aide qu’il pourrait lui apporter… Par ailleurs, certains troubles sont aujourd’hui plutôt bien caractérisés là où d’autres le sont dramatiquement mal (c’est le cas de l’hyperactivité notamment)…
Reste les prises en charge psychologique qui ne visent pas en premier lieu l’établissement d’un diagnostic et donc qui ne déboucheront jamais sur une assertion du type « votre enfant est/n’est pas normal ». C’est dans ce cadre que nous avons le plus souvent consulté pour l’APA. Pour moi, il n’est pas nécessaire d’aller très mal, ni d’être « anormal » pour vouloir aller mieux… Ma demande était donc simple: mon enfant souffre, c’est un fait, je n’arrive pas ou trop peu à l’aider, c’est aussi un fait, il a donc besoin d’aide… Ceci ne peut se faire, comme dit Phypa, qu’auprès d’une personne de confiance, qui acceptera de s’interroger en priorité sur les besoins de l’enfant plutôt que sur les grilles d’analyse de sa discipline…
Il n’y a pas de que des pédopsys obsédés par le DSM et la catégorisation parfois sauvages ;) Il y a, aussi, des psychologues comme Isabelle Filliozat, pour citer une personne médiatiquement connue, ou d’autres types d’approches thérapeutiques, non catégorisantes, éclairantes et qui peuvent être tellement aidantes à certains moments clés de la vie … sans être dans des situations néanmoins dramatiques ;)
A chacun de trouver son chemin :)
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