Au gré des mes rangements dans l’arbre à perles, j’ai découvert grâce à Mme Ordinaire cette petite brochure de Catherine Dumonteil-Kremer « « Sans fessée comment faire ? » ».

Je vous laisse la découvrir dans son intégralité, je la trouve plutôt bien faite même si très (trop) courte et avec finalement peu de détails pratiques pour nous aider quand la fessée nous « démange ».

Je tenais aujourd’hui simplement vous faire partager ce passage, qui m’a instantanément fait poindre les larmes aux yeux.

Dans son livre « La connaissance interdite », Alice Miller disait qu’en chacun de nous se trouve une pièce où sont enfermés tous nos vieux monstres (toutes nos blessures d’enfant), et elle ajoutait que seuls nos enfants détiennent la clé de cet endroit terrifiant. Nos enfants réactivent nos vieilles blessures, à nous de les identifier et de les travailler afin de ne plus être entravé par elles. Nos bambins nous mettent parfois brutalement face à nous-mêmes et à notre histoire, c’est l’occasion de prendre conscience de ce qu’a été notre vie d’enfant. Le fait de vouloir leur donner ce que nous n’avons pas reçu génère bien des conflits et des tiraillements.

Immédiatement, j’ai vu Progéniture  tenter d’ouvrir ma chambre des horreurs. Oh, pas pour me manipuler, ni m’énerver, ni même me tester. Juste parce qu’elle sent qu’il y a là quelque chose que je dois voir, verbaliser et comprendre.

J’ai aussi mieux compris pourquoi me venaient encore ces fessées et ce bien que je sois persuadée de l’inutilité absolue du châtiment corporel.

Progéniture, ma première, mon amour, puisses-tu un jour me pardonner d’être l’aînée, la pionnière, celle qui force les serrures de la chambre de Barbe Bleue.

Bon, c’est pas fini un peu de larmicher ? Pour se détendre, hop ! une petite chanson de Thomas Fersen.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=R-DGOO4pkLU]

La barbe bleue mon canard,
Qu’est-ce qu’il y a dans ton placard ?
Ça sent bizarre.

Pas très intello ce Vendredi, j’espère que vous m’excuserez ce billet plus axé sur mes émotions que sur ma réflexion (té, je sens que je vais galérer pour le ranger dans le Pearltree celui-là …).

Promis, je vous prépare un bon pavé bien indigeste (avec un peu d’énervement dedans) pour la prochaine fois.

Et en attendant, venez donc chez La Tellectuelle, et ne vous inquiétez pas, la chambre de Barbe Bleue est bien cadenassée !