Ou l’angoisse du 8ème mois, qui peut commencer à 6 mois comme à 9 mois.

Si j’ai choisi de te parler de ce sujet, c’est que je suis en plein dedans…

J’ai vogué sur la toile afin d’en trouver les raisons et les solutions. Beaucoup de sites en parlent, et tous disent la même chose.

Tous s’accordent à dire qu’il s’agit là d’une étape importante et surtout normale dans l’évolution de notre Mini-nous.

Bébé a déjà fait d’énormes progrès au cours des premiers mois de sa vie.  Autour de son huitième mois, il est désormais en mesure de reconnaître les visages familiers et de les différencier les uns des autres. Il va, par là même, prendre conscience que lui et sa maman sont aussi deux personnes distinctes. Bouleversant ses repères, cette révélation va le déstabiliser, lui qui se voyait depuis toujours en symbiose parfaite avec sa maman.

A y regarder de plus près, ce nombre de mois coïncide bien souvent avec la période de gestation. L’enfant aurait alors besoin pour son développement, de 9 mois utérins, et 9 mois à l’air libre. J’aime bien jouer avec les chiffres : 9 mois dedans > dépotage : 1ère maturation. 9mois dehors > 1ère crise : 2ème maturation. Et ensuite? 9+9 > 18 mois, la crise du non. Coïncidence…? (je te laisse neuroner là-dessus ^^)

Vous êtes son repère, celle qui le console, le nourrit, lui apporte de la sécurité et son lot de tendresse. Mais voilà qu’il craint de vous voir disparaître. Cette transition vers l’indépendance qui, finalement, s’impose à lui, le terrorise au plus haut point. Que faire si maman n’est plus là ? Vous êtes encore son monde mais il comprend que vous n’êtes pas lui. Un temps inévitable lui est nécessaire pour l’accepter. D’autant qu’à huit mois, votre enfant n’est pas encore capable d’imaginer que vous êtes simplement ailleurs quand il ne vous voit pas. Il ne comprend pas que vous allez revenir car la notion de temps lui échappe. Ce sentiment d’abandon demeure très intense à cette période et envahit son quotidien. C’est le moment pour les papas de se montrer très présents.

En espérant toutefois que les papas en question l’aient été bien avant cette crise. Enfin, le papa prend sa place alors? Non, je suis de celles qui pensent que le papa à toute sa place dès le départ, mais c’est un autre sujet, je ne voudrais pas faire du hors-sujet. Donc les papas doivent soutenir les mamans ++, jouer leur rôle protecteurs afin que les minis-nous se sentent en sécurité chez eux comme dans les bras maternels.

Il est possible d’atténuer cette crise chez votre enfant. Pour ce faire, il est conseillé, très tôt, de stimuler son indépendance en lui créant un espace personnel. Le jeu est aussi un bon moyen de palier les angoisses. Ainsi, jouer à cache-cache l’habitue peu à peu à vous voir disparaître et surtout réapparaître. Il prend conscience que l’absence visuelle n’est pas synonyme d’abandon. 

Je me suis dit souvent que j’avais de la chance quand même de ne pas travailler, car beaucoup de mamans sont confrontées à cette crise quasi en même temps qu’elles doivent reprendre le chemin du travail et donc faire garder leur bébé. A l’angoisse du baveux s’ajoute alors l’angoisse maternelle. Ce qui n’arrange pas les bidons. La maman sait par contre qu’elle va revoir son bébé, à elle alors de prendre sur elle, et de rassurer son tout petit tout en se rassurant elle-même.

Racontez-lui calmement ce que vous allez faire, insistez sur votre retour, et dites-lui que vous l’aimez et que vous allez penser à lui… très fort, toute la journée !

Voilà donc le pourquoi du comment, et quelques pistes à exploiter en cas de crise du Grand Huit.

Pour lire l’article en entier, c’est par ici : L’angoisse du huitième mois sur le site de VertBaudet.

Mam’Sauterelle