Je m’en plains suffisamment depuis quelques mois pour que vous le sachiez : oui, ma fille a des problèmes de sommeil.

Ce n’est pas le premier endormissement qui pose le plus de problème : en général, elle pleure une minute ( pour le style) et s’endort aussi tôt.

Non, ce qui pose problème, c’est le réveil, trois heures après le coucher.

Je vous l’ai déjà raconté, LB dort de plus en plus souvent avec moi ( toutes les nuits depuis la fin des vacances de noël), ce qui a eu pour conséquence de chasser l’Homme en dehors du lit conjugal.

N’en pouvant plus de ne pas pouvoir dormir avec sa chère épouse, mon tendre mari a entrepris de trouver au plus vite une solution à cette situation délicate. Pour cela, il a fait appel à son serviteur, le bon Marcel (Rufo).

Dans son ouvrage « Élever bébé », Marcel Rufo fait référence à la méthode du Professeur Brazelton ( pédiatre américain) pour améliorer les nuits des bébé d’un an, perturbés par l’apprentissage de l’autonomie :

 » L’activité motrice a aussi une certaine importance sur la qualité de son sommeil. Ses temps d’éveil sont essentiellement occupés par la préparation à la marche. Quelle dépense d’énergie ! Il n’est pas étonnant alors qu’à cet âge dominer ses gestes au moment de l’endormissement ne soit pas évident. Des observations faites pendant cette période révèlent une agitation importante. Les moments où l’enfant bouge le plus se situent au milieu de la nuit et peuvent parfois aboutir au réveil. Mieux vaut ne pas intervenir et le laisser se rendormir, à un an il peut le faire tout seul. Vous devez faire preuve d’une certaine patience quand il se met à pleurer en pleine nuit et même parfois d’un peu de fermeté. Pour ces enfants « mauvais dormeur », le Pr Brazelton, célèbre pédiatre américain, conseille aux parents de réveiller l’enfant vers 22-23 heures pour jouer un peu, pour lui témoigner un peu d’affection, puis de le recoucher en lui disant qu’ils seront près de lui à son réveil. Il paraît que cette pratique limite les risques de cris à 2 heures du matin de manière considérable« .

Tout simplement, le Professeur Brazelton conseille de réveiller bébé vers 23h et de jouer une vingtaine de minutes pour lui montrer notre intérêt pour lui, qu’il se sente entouré. Cette technique limiterait les réveils nocturnes.

Pour toi (et un peu pour nous aussi) cher lecteur, l’Homme a mis en pratique cette nuit la méthode Brazelton.

Il faut savoir que la soirée dernière fut particulière : par exception au principe que j’ai énoncé plus haut, qui veut que la Béboute s’endorme quasi illico après avoir été couchée, notre fille ne s’est endormie qu’une heure après avoir été mise au lit ( vers 21h15 donc), l’excitation de la garderie sans doute (ou pas).

Trois heures plus tard, comme à son habitude, elle s’est réveillée : l’Homme ne pouvant refuser de passer un moment père/fille, l’arracha de son lit. Ils ont donc passé les fameuses vingt minutes à lire des histoires.

La méthode Brazelton ne dit pas ce qu’il se passe une fois le jeu terminé : oui, on recouche le bébé mais, comme tout parent digne de ce nom l’aura deviné, il ne se rendort pas « easy » : nous avons eu droit à 15 minutes que hurlement.

Le point positif, c’est qu’elle ne s’est pas réveillée toutes les heures à partir du premier réveil (comme c’est le cas d’habitude). Encore une dizaine de minutes de cris vers trois heures du mat’ et l’affaire fut réglée !

Bon, ce n’est pas la panacée… point positif : notre fille a dormi toute la nuit dans son lit, j’ai donc pu profiter d’une nuit passée dans le même lit que mon mari.

Point négatif : les hurlements… Je n’arrive pas à prendre position sur cette question…

Même si certains professionnels affirment qu’il n’est pas néfaste de laisser (un peu) pleurer bébé pour qu’il apprenne à trouver seul le sommeil, d’autres contestent ce principe.

L’Homme serait plutôt du premier avis, moi, j’ai simplement du mal à entendre pleurer ma fille. C’est tout simple, lorsque je la prends dans mes bras, elle cesse de pleurer.

Pourquoi la (nous) torturer, alors que la solution est simple… Faire un enfant, c’est accepter les contraintes qui vont avec la maternité, partager son lit avec son bébé peut, je suppose, en faire partie. Finalement, dans de nombreux pays, mère et enfant dorment ensemble durant les premières années de vie. Je me demande vraiment si un bébé est fait pour dormir seul…

Et vous, êtes-vous confronté à ce problème ? Avez-vous une solution ?

Sandy Les bébous