Un des trucs les plus durs de ma vie de maman, ça a été de devoir punir mon enfant.

J’aurais rêvé qu’il suffise de poser des limites et que les enfants les respectent. Pour la puce, c’est d’ailleurs souvent le cas. Mais le p’tit gars lui a bien aimé tester les limites. Il n’a pourtant pas été terrible pendant le fameux terrible two, mais il a fallu le punir et j’ai quand même trouvé ça terrible….

Une fois qu’on a encaissé le fait de devoir punir, il faut ensuite trouver la bonne punition. Et dans le feu de l’action, ce n’est pas toujours évident. D’autant que la mise au coin, ça marche un temps et puis, bof !

Quand j’ai vu cet article de Marie-Claire (décembre 2011) « J’ai testé un atelier punition« , j’ai d’abord souri et puis je l’ai dévoré. Il traite de réunions de parents animées par des psys. On y vient pour échanger entre parents et trouver des outils de réflexion et d’action.

J’ai acquiescé en lisant le préambule :

« La psy Muriel Dorio en profite pour rappeler qu’il est normal de sanctionner un écart, mais qu’il est également normal, pour un enfant, de transgresser et d’éprouver les limites.« 

Dans les participants de cet atelier, une maman explique sa présence :

« Quand je me suis vue en train de donner des tapes sur les fesses de mon fils en criant « Tu ne tapes pas ton frère », je me suis dit qu’il y avait quelquechose qui n’allait pas. »

L’atelier punition se déroule autour d’un sktech : un père excédé par son ado qui n’a pas rangé les outils qu’il lui a empruntés, le prive d’une sortie en famille au cinéma.

« Tous soulignent que cette privation ne sert à rien, car elle n’a aucun rapport avec la bêtise commise. »

Extraits de l’article, les principes qui doivent nous aider :

1. Exprimer ses sentiments avec conviction en utilisant le « je » plutôt que le « tu » (je suis furieux plutôt que tu m’énerves)

2. Exprimer ses attentes clairement (j’attends que tu ranges les outils après les avoir utilisés)

3. Indiquer à l’enfant une façon de réparer son acte. (ces outils ont besoins d’êtres séchés)

4. S’il persiste, lui offrir le choix en utilisant le « soit, soit » plutôt que le « si » de la menace.«  (soit tu empruntes mes outils et ensuite tu les ranges, soit tu ne t’en sers plus. A toi de choisir !)

Ce sont des choses que j’avais déjà lues (proches d’ailleurs de certaines techniques managériales !) mais j’ai trouvé utile et rassurant de les relire.

Et chez vous, comment ça se passe la punition ?

Lucky Sophie