Oui, une maman a le droit de ne pas être parfaite : de se tromper, d’être fatiguée, de ne pas savoir comment faire.

Son entourage a, quant à lui, le devoir de l’entourer et de la soutenir dans ces moments difficiles.

Or, ce qui ressort des dernières participations aux VI, est que bien trop souvent, les mamans se retrouvent seules face à leurs carences.

A la naissance d’un premier enfant, la solitude peut-être très présente et pesante : comment apprivoiser ce petit être tout nouveau, comment l’accepter, comment s’accepter en tant que mère ? Toutes ces questions, nous nous les sommes sans doute toutes posées sans jamais oser en parler, ou, pour celles qui en ont eu le courage, en se faisant envoyer à la figure un « tu devrais être heureuse » assassin. Clem  évoque sur ce thème le fameux livre d’Eliette Abécassis « un heureux évènement », évidement plein de vérités…

L’allaitement est un grand moment de solitude lorsqu’on est mal entouré. Parce qu’une grande partie du corps médical est complètement incompétent sur le sujet ( et je pèse mes mots), les jeunes mamans allaitantes ont souvent du mal à mener à bien un premier allaitement. Kiki, nous parle, avec beaucoup de sensibilité ( et je sais que ce sujet peut être relativement difficile, pour l’avoir vécu) de son allaitement raté.

 

Mère ordinaire nous raconte comment elle s’est sentie désemparée face aux « ça passera » et autres « il faut être patient » de son entourage lorsqu’elle parlait des problèmes de sommeil de bébé. Et, comme elle est très généreuse et qu’elle ne veut pas que les jeunes parents soient confrontés à la solitude de cette situation, elle nous propose tout un tas de solutions afin d’améliorer le sommeil de nos enfants.

De façon générale, les mères peuvent se sentir vraiment très seules face à ce mélange de nuits hachées, de journées épuisantes, de trop de sollicitations de la part des enfant que l’on appelle le burn-out maternel. A qui en parler ? Comment s’aider ? D’autant que la majeure partie du temps, l’entourage a du mal à comprendre cette situation. Sur ce point, Maman Nature fait référence au fameux ouvrage de Stéphanie Allenou « Mère épuisée ».

Mais, on peut également parler d’une autre forme de solitude lorsque l’on évoque la parentalité : la solitude de l’adulte face à l’enfant. Solitude dans la mesure où, trop souvent, on oubli ce que l’on pouvait ressentir lorsque nous étions à leur place et combien certains comportements adultes nous faisaient souffrir. Conseils éducatifs évoque à ce sujet un ouvrage de Bruno Bettelheim qui nous pousse à nous remémorer ces situations pour devenir des parents « acceptables ».

A quand un soutien sans faille de la part de l’entourage des mères ( douce utopie…) ?

 

Sandy – Les bébous