Suite à l’article des Bébous datant du 9 septembre 2011, qui traitait de « l’écart d’âge idéal dans la fratrie « , et dans la continuité de mon interrogation de la semaine dernière sur les enfants uniques, je me suis demandé « comment préparer l’enfant qui va devenir l’aîné d’une fratrie, à l’arrivée du petit 2ème ? ». Que peut bien ressentir ou même penser un enfant, jusqu’à présent seul avec ses parents, lors de l’arrivée d’un autre enfant dans le cocon familial ?
Ressent-il de la jalousie ? Voit-il ce nouvel enfant comme un concurrent ? Ou est-il, lui aussi, débordant d’Amour pour ce petit être ? L’âge entre ces deux enfants change t-il quelque chose à tout ça ?
Je n’ai malheureusement pas trouvé grand chose à ce sujet dans ma bibliothèque actuelle. Juste un paragraphe essayant de répondre à ces questions dans le livre « Maman Débutante » d’Olivia Toja avec le Docteur Regottaz, pédiatre.
« Bien préparer l’aîné C’est sans doute le point le plus important… L’arrivée d’un petit frère ou d’une petite soeur est forcément un bouleversement pour vous, mais encore plus pour lui.Pour des enfants d’âge rapproché, le plus grand souffre parfois de la tension entre son désir de grandir et celui de redevenir un bébé. Il doit partager ses parents avec cet inconnu qui arrive sans crier gare… Pourquoi donc le regarde t-on tellement celui-là ? Moi aussi, je sais faire pipi dans ma couche… mais à moi, on demande d’aller au pot ! C’est à n’y rien comprendre…La jalousie, la régression sont en général les difficultés qu’il vous faudra affronter. Il faut arriver à faire passer le message : l’amour des parents ne se coupe pas en deux, il double et grandit avec chaque enfant…Quand l’aîné est plus grand, il est suffisamment autonome et mature pour comprendre qui est cet intrus qui arrive. Il peut s’impliquer, aider ses parents, jouer « au grand »… ce qui le valorise et lui donne beaucoup de fierté. En revanche, il peut souffrir de voir son territoire envahi… et peut se révéler très dur envers le bébé et ses parents.Il faut alors arriver à dire à l’enfant : tu as le droit de ne pas aimer ton petit frère, mais tu n’as pas le droit d’être méchant avec lui. Il va falloir le convaincre ! « |
Cet extrait me laisse quand-même la forte impression que c’est un réel bouleversement émotionnel pour l’enfant, que c’est une réelle épreuve pour lui et que trouver sa place n’est pas forcément si évident que nous pourrions le penser.
Je suis toutefois « choquée » par la dernière phrase de l’extrait « tu as le droit de ne pas aimer ton petit frère », c’est quelque chose qui me dérange de lire ça. Je ne sais pas vous, mais dire ça à son enfant en parlant de son autre enfant me paraît irréaliste (sans doute encore une fois mon côté Bisounours).
Tout ceci suscite aussi des interrogations sur l’arrivée d’un deuxième enfant, mais cette fois-ci au niveau des parents : « l’amour des parents ne se coupe pas en deux, il double et grandit avec chaque enfant… ». C’est une très belle phrase, néanmoins je sais que je me suis déjà posé la question « pourrais-je aimer un autre enfant autant que Poussin ? » (c’est difficile, je l’Aime tellement !). Je pense que la réponse, je l’aurai le jour où je serai maman pour la deuxième fois…. mais au fond, vu mon désir de cet autre enfant, elle me paraît évidente !
Je vais tâcher de trouver davantage de réponses à mes interrogations dans les livres pour les semaines à venir….
En attendant, si vous avez envie de m’expliquer comment cela s’est passé chez vous, je serai ravie de le savoir.
Si vous le souhaitez, vous pouvez me retrouver sur mon propre blog, je reprends ce sujet, en y ajoutant un soupçon de notre vie au Poulailler…
J’ai 5 enfants de 7 à 21 ans. Le passage où j’ai eu un souci a été entre le 2ème et le 3ème, car le 2ème était hyper jaloux du 3ème. Pour tous les autres, ça s’est très bien passé, aucun souci.
Je crois que c’est, comme beaucoup de choses, très lié au caractère propre à chaque enfant… Mon n°2 est très introverti, jaloux en tout, etc. Il l’était avant la naissance de son petit frère, il l’est toujours maintenant qu’il a 19 ans ! La crise en elle-même a été assez passagère quand même, une année un peu difficile on va dire, où il a été capricieux et colérique. Ce qu’il n’est plus du tout depuis longtemps (même pas de crise d’ado).
Le seul « truc » que j’ai utilisé, à chaque nouveau bébé, par rapport aux ainés, a été de ressortir les photos d’eux-mêmes quand ils sont nés. Pour leur montrer comme ils étaient semblables, comme ils étaient aussi gâtés, comme ils étaient aussi les stars de l’entourage à leur naissance. Ca les aide à relativiser la période où tout le monde s’extasie sur leur petit frère.
Moi, je suis une fille unique, une vraie, comme toi alors je ne sais pas ce que ça fait réellement d’avoir un petit frère ou une petite soeur, mais ce que je me souviens, c’est ce désir ardant d’en avoir un ou une étant petite, je pense que ça fait parti des choses normal de la vie et il ne faut pas trop se poser de questions !!! L’amour est indivisible, il se multiplie !!! Et les enfants sont tellement capable de s’adapter, Poussin verra d’un oeil curieux l’arrivée d’un petit bébé quand le moment sera venu… ;-) Et puis, c’est comme tout, les enfants comme les parents ont 9 mois pour se préparer !!! J’aimerai d’ailleurs assez avoir des infos quand aux étapes de cette préparation au quotidien… Si tu trouves des pistes…
Nous venons d’écrire un article sur le sujet, à l’occasion de la naissance de notre 3ieme enfant :
Nous espérons que vous pourrez y trouver des infos intéressantes.
Désolé ! Voici le lien : http://www.supersparents.com/l-etape-delicate-de-l-arrive-du-petit-frere-ou-de-la-petite-soeur/
C’est vrai que l’idée de dire à ses enfants « vous n’etes pas obligés de vous aimer, mais vous n’avez pas le droit de vous faire du mal » peut paraitre choquante à première vue. Mais c’est effectivement un point central dans la communication bienveillante de Faber et Mazlich, dans « Jalousies et rivalités entre frères et soeurs ». Elles soulignent l’importance de laisser le droit aux frères et soeurs d’exprimer des sentiments négatifs les uns envers les autres, tout en leur disant qu’il est inacceptable de se faire du mal. Que de leur dire au contraire « c’est ton frère/ta soeur, tu dois l’aimer », peut être très toxique pour eux. Il ne faut pas oublier qu’ils ne se sont pas choisis… Ils font partie d’une même famille, même s’ils ont des caractères qui ne s’arrangent pas trop, et ils doivent faire avec. Selon les auteurs, l’important est de leur apprendre à se respecter les uns les autres, même s’ils ne deviennent pas des supers potes. Pas facile! On a tellement tendance à penser que forcement, nos enfants s’aimeront…
Merci beaucoup de ta contribution… je réponds simplement à la dernière phrase qui te choque… Faber & Mazlish nous disent quelque chose de ressemblant, elles nous expliquent que nous devons leur permettre de se détester pour qu’un jour ils puissent s’aimer… Plus précisément: lorsqu’un bébé né, son aîné ressent à son égard des sentiments très contradictoires: d’un côté, il ressent de la tendresse et de l’amour; de l’autre il regrette sa vie d’avant et aimerait bien qu’on ramène l’intrus à la maternité… Ces sentiments ambivalents peuvent générer de grosses culpabilités chez l’aîné, il faut leur permettre de les ressentir (tout en condamnant les actes inappropriés bien sûr!!) sans culpabilité: donc OUI, ils ONT LE DROIT d’en vouloir à leur frère/soeur, de les détester, de vouloir qu’ils s’en aillent… Pour aller plus loin, je peux aussi te passer le jeu de rôle que proposent ces auteurs pour permettre aux parents de se rendre compte de cela ce jeu s’appelle le jeu » de la nouvelle femme/du nouveau mari »…c’est très intéressant!!!
Merci pour le lien !
La question que tu poses m’intrigue beaucoup…Comment réagisse nos enfants à l’arrivée d’un nouvel élément de la fratrie ? Comment les aider à surmonter les difficultés liées à ces changements ? La phrase qui te choque me perturbe pas mal également, mais, en même temps, il est humain de ne pas aimer un autre humain dès le premier regard. Et, c’est aussi le cas pour des enfants. On ne peut pas les blâmer de ressentir ce que nous pouvons ressentir. Leur apprendre que ce sentiment est humain pour éviter de les culpabiliser me semble une bonne solution…
Merci de ton article. Nous aussi, nous avions beaucoup préparé la venue de Minidoux auprès de notre grand. Mais force est de constater 8 mois plus tard que c’est loin d’être évident. Le problème n’est pas tant que Grand Doux (3 ans) déteste son cadet (je lui dit aussi souvent qu’il a le droit d’éprouver ces sentiments négatifs), mais qu’il ressent un mélange d’amour et de haine générateur d’angoisse et de culpabilité. Son comportement est bien plus difficile depuis que Minidoux grandit et devient lui aussi un petit garçon. En plus, c’est très difficile d’en parler avec lui car il refuse en général la discussion… Je me console en me disant que ces sentiments sont transitoires, mais ce n’est pas très agréable au quotidien.
Bonjour
Chez nous c’est très difficile
Autant l’aînée était heureux de l’arrivée d’un bébé autant 8 mois après c’est de plus en plus difficile… il répond pousse les limites tape sa maman (enfin bouscule plutôt), dit non à tout…après la naissance maman moins attentive car fatiguée donc il a le sentiment d’être rejeté il est en colère et franchement nous sommes perdu et nous ne savons plus quoi faire
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