La semaine dernière, j’avais rédigé un post sur les relations entre frères et sœurs.

Mme Déjantée m’a fait un commentaire faisant référence à cette maxime de  Faber et Mazlish : « Donner pareil , c’est donner moins »

Pourtant mes enfants veulent absolument le même nombre de bonbons, raviolis (d’une façon générale, tout ce qu’ils aiment manger  :-) ).

Alors pour leur expliquer que le mieux, ce n’est pas qu’ils aient tout pareil, j’ai trouvé ce petit livre :

En voici un extrait , au chapitre « juste, pas juste, ça veut dire pareil ? »

« Les habitants du pays Equalia trouvent que Noël est une fête injuste : certains enfants reçoivent beaucoup de cadeaux, d’autres seulement 1 ou 2, certains ont des cadeaux très gros , d’autres des touts petits. Ils décident d’arrêter ces injustices et votent une loi : en novembre, une lettre sera envoyée aux parents pour leur dire ce qu’ils ont le droit d’offrir à leurs enfants.

La lettre précisera les cadeaux pour chaque âge. Cette année, pour les garçons de 6 à 8 ans , c’est un déguisement de Zorro et un livre, et pour les filles du même âge, un coffret de maquillage et une boîte de crayons de couleur.

Au moment de la distribution des cadeaux, c’est l’égalité parfaite.

Mais Antoine, qui a 8 ans, ne se déguise jamais, et déteste lire. Corinne, qui a 7 ans adore lire mais cela ne l’intéresse pas de se maquiller, et elle préfère dessiner avec des feutres qu’avec des crayons de couleur. Oui, c’est vrai la loi de ce pays  essaie d’être juste. Mais qui a envie de passer Noël à Equalia ?  Cette loi ne tient pas compte du goût des gens, de leurs envies, de leur personnalité.

Dans ce pays on pourrait aussi dire que tout le monde doit s’habiller de la même manière, avoir la même maison, partir en vacances au même endroit.

Ce serait vraiment l’égalité parfaite.

On voit bien que ce n’est pas terrible.

Plus personne n’a le choix, plus personne n’est libre.

Même si ça ressemble à une très belle idée, très généreuse, on ne peut pas dire que la justice, c’est tout le monde pareil.

Ce n’est pas si simple »

Le petit livre continue ensuite sur la distribution des richesses dans un pays.

Mais je trouve que cette petite histoire tombe à pic pour expliquer aux enfants d’une fratrie, qu’ils ont chacun des goûts et des besoins différents, et que si on cherche toujours à faire tout pareil pour les deux, ils ne trouveront pas ça forcément bien.

Phypa