Je sais bien ce que vous pensez : « Mais non, bien sûr ! » C’est pourtant le sentiment qu’on peut avoir en lisant certains livres et articles autour de la puériculture et de l’éducation. J’aime beaucoup les Vendredis Intellos de Mme Déjantée pour cette ouverture d’esprit qu’ils nous donnent : on y découvre de nombreux avis sur des ouvrages connus, des reflexions, des expériences vécues et cela permet de voir qu’il existe mille façons d’élever son enfant et autant d’être parent. Personnellement, ça me déculpabilise. Et j’apprends beaucoup.

 

Pourquoi y a-t-il plusieurs façons de faire ? Parce que chaque enfant (et parent) est unique. C’est manifeste dans l’apprentissage, en particulier. On est obligé d’établir une méthode générale pour une classe entière mais à la maison, les approches des parents diffèrent. C’est ce que Phypa nous montre en résumant un article sur les différentes façons de motiver un enfant à apprendre. Elle nous en décrit plusieurs mais n’en retient qu’une pour elle-même, probablement pas la même que d’autres. Il me semble que c’est une richesse, sauf quand on vit à une période / ou dans une société qui veut imposer telle ou telle théorie.

 

Un autre sujet qui divise, c’est celui de la différence entre hommes et femmes : est-elle liée biologique ou culturelle ? Probablement les deux. Mais cette semaine, deux billets sur le sujet nous donne des théories opposées. Sandy nous apprend à travers le livre Le secret des cerveaux féminins, même si elle trouve qu’il manque de nuances, que nous sommes biodéterminés. Kiki The Mum, quant à elle, citant la préface de Vie de meuf, nous montre que c’est nous qui conditionnons nos enfants en créant une différence entre les hommes et les femmes. Finalement, nos deux blogueuses se rejoignent : la première en s’élevant contre l’importance donnée aux différences entre les sexes et la seconde en se demandant comment élever sa fille pour qu’elle ne se sente pas inférieure aux hommes.

Ces billets me laissent perplexe parce que deux théories (avancées par des spécialistes) presque opposées y sont avancées… Où est la vérité ? Cela dit, quelle que soit la réponse, il faut élever son enfant dans le respect de soi et de l’autre sexe.

 

Le respect, voilà qui devrait nous mettre tous d’accord. J’ai maintenant une petite expérience de la maternité (un peu plus de 2 ans) et je vois que le plus important est d’écouter l’enfant, de respecter ses envies, ses désaccords (ce qui ne veut pas dire « céder »). A ce sujet, je vous conseille le billet d’Une mère ordinaire sur le livre Heureux qui communique de Jacques Salomé. La base d’une bonne communication, c’est de considérer l’autre comme « un partenaire actif, compétent et non l’objet de nos désirs » (ça marche pour les adultes et pour les enfants).

 

Parfois, je me demande si on ne se pose pas trop de questions… Et puis, je me dis qu’à partir du moment où ça aide, il n’y a pas de problème. Surtout que la vie avec un enfant change tout le temps, on ne peut pas se reposer sur ses lauriers. Un enfant est en perpétuelle évolution. C’est ce qu’on retrouve dans la citation d’Aldo Naouri par Conseils éducatifs : un enfant est « un individu qui n’arrête pas de questionner et de se questionner ». Et nous, parents, on grandit avec lui !

 

Clem la matriochka