C’est ce que Steve Jobs disait aux diplômés de Stanford en 2005.

Un discours émouvant, inspiré, entendu jeudi matin à la radio, et visible ici  dont l’extrait suivant m’a tiré l’oreille :

Il faut savoir découvrir ce qu’on aime. Et c’est autant vrai au travail qu’en amour. Le travail occupe une grande partie de l’existence et la seule manière d’être    pleinement satisfait de son travail est de faire ce que vous pensez être du bon travail. Et la seule manière de faire du bon travail est d’aimer ce qu’on fait.

Si vous n’avez pas encore trouvé continuez à chercher et ne baissez pas les bras.

C’est comme en amour vous saurez quand vous aurez trouvé.

Et toute relation réussie s’améliore avec le temps.

Alors continuez à chercher jusqu’à ce que vous trouviez

Et j’ai pensé en effet que j’aimerais donner à mes enfants la possibilité de découvrir qui ils sont vraiment profondément, afin qu’ils soient en mesure de faire les choix qui leur corresponde.

Cela n’est pas si éloigné de la citation de Voltaire « Enseigner ce n’est pas remplir un vase, c’est allumer un feu » déjà évoquée ici.

Je crois que cela ne sert à rien de se gaver de connaissances, sans savoir quoi en faire, et surtout sans plaisir.

Nos enfants comme nous ont besoin d’aimer ce qu’ils font, de comprendre à quoi ça sert, que cela ait un sens pour eux.

Quand on aime faire quelque chose, ou quand on comprend ce que ça peut apporter, on accepte l’effort, on est capable d’abattre des montagnes.

Cela rejoint en partie la théorie de l’autodetermination, qui dit en très résumé qu’un enfant sera d’autant plus  motivé dans ses activités qu’il les aura choisies lui-même.

Il y a bien d’autres idées dans ce discours :

  • les bénéfices à posteriori que l’on peut tirer d’un échec
  • le besoin de création en réaction à la peur de mourir

Le cas Steve Jobs est en lui-même intéressant : c’est l’exemple de quelqu’un qui a refusé le conformisme et a bien rempli sa vie.

Je ne sais pas si ce serait transposable en France, où le diplôme, l’appartenance à une certaine classe sociale restent malgré tout si importants pour être reconnu.

Mais c’est au bout du compte une belle aventure à raconter à nos enfants, histoire de nous distraire des affres scolaires obligatoires :-))

 

Phypa