Aujourd’hui parlons bien, parlons peu (oui pasqu’en fait, j’ai écrit cet article mardi, alors que j’avais watt mille trucs à faire et la tête comme une pastèque…), parlons écolo.

On va donc parler des couches lavables. Ici, Surprise est, quasi exclusivement, en couches lavables. C’est moi qui y ai pensé la première (nananèreuh!) mais Phil a tout de suite été partant, et maintenant, c’est moi qui dois le freiner pour éviter qu’il n’achète quantités astronomiques de couches.

Je ne sais plus comment j’en ai entendu parler, ni pourquoi j’ai commencé à me dire « Pourquoi pas? Renseignons nous. »

Toujours est il que, durant ma grossesse, je me suis offert le petit livre de Christelle Beneytout : « Les couches lavables, ça change tout! »

C’est un tout petit bouquin, bien complet, qui explique pourquoi les couches lavables c’est mieux pour la planète (et pour bébé aussi, si si) et pour ton porte-feuille (sauf si tu deviens addict et que tu en achètes des montagnes. Nous, ça va.)

Les couches lavables, c’est écolo :

Rien que pour leur production, les jetables nécessitent plus d’eau et d’énergie que la production et l’entretien réunis des lavables.

Et l’auteure ne te sort pas ça de son chapeau! A chaque fois, elle te donne des références d’études, parfois anciennes c’est vrai, mais quand même.

Les couches lavables, c’est aussi écono. On a du mal à y croire parce que l’investissement de base est quand même conséquent.
Il y a dans le livre, des tableaux très bien faits, permettant de comparer les coûts, sur les 2 ans et demi en moyenne nécessaire à l’acquisition de la propreté, entre lavables et jetables. Les lavables s’en sortent nettement gagnantes. Surtout si on envisage un deuxième enfant par la suite, les lavables pourront resservir (sauf si vous n’aviez que des tailles uniques qui ont beaucoup servi, ça sera peut être un peu dur, elles risquent d’être moins absorbantes).

Oui mais, et l’entretien? Et ben, même comme ça, les lavables restent moins chères. Il y a plein de tableau pour calculer le coût d’une lessive. L’auteure part ensuite sur l’hypothèse 3 lessives par semaines. (Ça peut être un peu moins, nous, on est à 1 lessive tous les 3 jours)
Donc si, les couches lavables, ça fait économiser des sous… sur le long terme. (Ici, les éco-chèques ont été nos amis.)

Les couches lavables, c’est plus sain.

Je n’ai aucune envie de vous faire peur, ni de vous faire culpabiliser » nous dit l’auteure en préambule de ce chapitre. « Toutefois, je pense que nous avons le droit de choisir en connaissance de cause » poursuit elle.

Mais quand même, on apprend que dans les jetables, il y a plein de trucs chimiques, pas choupi du tout pour la santé. Le but, je répète, n’est pas de culpabiliser mais d’informer. J’ai déjà croisé un « ayatollah » des lavables, ben c’est chiant… et contre-productif.
Non, quelqu’un qui met des pampers à son gamin n’est pas un parent indigne.(et je ne vois pas de quel droit je me permettrai de le juger, juste, qu’il évite de me traiter de folle ou d’arriérée parce que Phil et moi avons fait un choix différent) Mais pour faire un choix, c’est mieux de connaître les différentes alternatives.

Après ça, elle explique tout tout tout sur le zizi les couches lavables. Les différents modèles, comment les entretenir, et même des patrons pour les courageux et les courageuses qui voudraient faire des couches eux-même. (encore plus économique mais faut être motivé et avoir le temps.)

Alors, lavables ou jetables par chez vous?

La farfa

PS : On constate que même quand je parle peu, je ponds quand même une belle petite tartine. Désolée pour les fautes, mes neurones sont en congés maladie, à part une poignée qui résistent encore et toujours à l’envahisseur infectieux