Accroche tes neurones cher lecteurs, Cyrulnik débarque !
J’ai toujours vu la parentalité comme les glissières d’une autoroute. (Et là tu te dis, trop aimante la mère…)
Au début, on tord la glissière pour former un cercle. Le plus petit, le plus rassurant possible. Le temps que bébé trouve ses toutes premières marques, avec la lumière, les couleurs, les odeurs, et tout ce qui peut se passer autour de ce cercle.
Ensuite, on ouvre le cercle, on y fait entrer des jouets, quelques personnes triées sur le volet, des choses douces, des choses nouvelles, des choses imprévues aussi, parce que dans la vie, on ne contrôle pas tout (genre les rombières, mais je m’égare).
Ensuite, on brise le cercle. On laisse bébé s’appuyer dessus pour se lever, s’y tenir, avancer. Ou pas. C’est ouvert, il fait ce qu’il veut, mais les barrières sont là sous ses doigts pour le guider.
Petit à petit, il va en avoir moins besoin, il va s’en affranchir. Il va peut-être aller de l’une à l’autre. Il va peut-être les rapprocher, il va peut-être les écarter. Il va peut-être courir droit devant. Il va peut-être zig-zager au milieu. Il les orientera vers l’horizon qui l’attire le plus. Il les déplacera autant qu’il le voudra, il changera de direction, d’horizon, d’envies. Parfois il s’assiéra, contre ces barrières, ou loin d’elles.
Elles seront toujours là pour lui, chaque fois qu’il en aura besoin. Le simple fait de le savoir pourra lui suffire. Il se sait aimé, il a cette certitude, il a ce point d’ancrage, il a cette stabilité. Il a ces glissières pour toujours le rassurer. Alors, il peut s’envoler n’importe où.
Voilà pourquoi la citation, extraite de « Les vilains petits canards » m’a tout de suite parlé, et je me suis portée volontaire pour commenter le passage.
Et puis après j’ai lu le passage, et j’ai flippé grave ma race, paske j’ai relu 12 fois pour comprendre, et que je suis pas sûre d’avoir compris :P
Mais c’est pas grave, on va essayer quand même ^^
Tu vois genre la première phrase c’est
Cette manière d’aborder le développement de l’attachement permet de comprendre pourquoi les enfants sont contraints à se développer dans les problèmes de leurs parents.
Ca fait peur hein ?
Ces modèles opératoires internes (MOI), imprégnés dans la mémoire biologique de l’enfant par la sensorialité sensée de ses parents, constitue ses tuteurs de développement.
La figure d’attachement (…), outre sa fonction de protection, permet la mise en place d’un style de développement émotionnel et induit une préférence d’apprentissage.
Et là, le décor est planté.
L’enfant construit ses réactions, et j’irai jusqu’à dire ses peurs, avec les réactions de ses parents.
Exemple. Je commence à marcher et ça n’est pas au point. Je m’écroule sur mes fesses. Premier réflexe, je regarde Maman.
Maman est affolée, a poussé un cri, court vers moi, ça va mon chéri ? Ca m’inquiète, ça me fait peur, je pleure, je n’ai pas envie de me remettre debout, ça a l’air dangereux.
Maman me sourit, vient me voir tranquillement, tu t’es fait mal mon chéri ? Ca me rassure, tomber ce n’est pas grave, je peux recommencer. Et je retourne à mon activité en zappant Maman.
En gros, si la figure d’attachement est hyper-anxieuse à l’idée de voir son petit explorer autour de lui, bébé va avoir peur de ce qui l’entoure. Si au contraire elle est calme et bienveillante, bébé partira explorer en toute confiance (et à vous l’armure en mousse pour le protéger des chutes… Hum pardon je m’égare encore.)
Voilà ce que je me disais avant d’avoir un enfant. Et que j’ai soigneusement gardé pour moi. Mais Cyrulnik a l’air d’accord :
La spirale interractionnelle fonctionne dès les premiers jours : l’enfant va chercher sur sa mère les informations sensorielles (…) dont il a besoin pour constituer un sentiment de familiarité. A peine sécurisé, il explore l’alentour. Mais sa manière d’explorer dépend de la manière dont sa mère a répondu à sa quête de familiarité.
En moins de trois mois, le nourrisson aura acquis une stabilité comportementale, un « comment » de la relation, une manière d’aller chercher lui-même le tranquillisant naturel et le stimulant exploratoire dont il aura besoin pour équilibrer sa vie émotionnelle.
Serait-ce pour ça que petit bonhomme cherche notre regard, nous sourit, attend notre sourire en retour (et ça loupe jamais, hein, l’est trop craquante cette saleté), pour ensuite nous ignorer royalement et s’occuper du rideau/du canapé/de la peluche ? Aurait-on établi, sans s’en rendre compte, le sourire comme élément stabilisant, réconfortant ? Si oui, ça me va !
Vaallos
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