Si vous n’êtes pas adepte de parentalité positive, d’éducation bienveillante et de communication non violente, je vous déconseille de lire ce debrief. Il n’est sans doute pas objectif (il est même totalement subjectif).

Depuis que la « Parentalité Positive » a été rendue célèbre en France par Isabelle Filliozat, on voit fleurir un peu partout de nouveaux documents et livres utilisant le terme « positif ». Malheureusement, pour certains d’entre eux, il n’y a de positif que le titre.

C’est pourquoi, il faut rester vigilant dans nos lectures, surtout si on est réellement tenté et intéressé par l’éducation bienveillante, la parentalité positive ou la Communication Non Violente (CNV).

C’est ce que souligne Fabien Blot dans son article « Parentalité Positive : n’hésitez plus à punir votre enfant ». Derrière ce titre ironique, Fabien Blot nous parle d’un reportage qui essaie de démontrer que l’éducation bienveillante en Suède serait néfaste et qui présente une famille  en Belgique qui aurait établi une « éducation raisonnée », entendez par là, « 10 fessées maxi par année pour 5 enfants ».

Archhhh… Je ne trouve pas les mots…

Rappelons qu’en Suède, comme dans d’autres pays européens, la « fessée » est interdite. Fabien Blot insiste sur le fait que ce type de reportage représente plus un avis de journalistes qu’un avis de professionnels.

Fabien Blot s’est donc intéressé à ce que proposent « les pouvoirs publics » et a découvert une plaquette émanant du Conseil de l’Europe qui propose, quant à elle, de remplacer les châtiments corporels….par des punitions…

Voilà, voilà…Je ne trouve pas les mots, non plus…

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’inefficacité des punitions et des systèmes récompenses/punitions, Fabien vous propose un lien vers un article de son blog.

Douces violences…Envers les enfants mais pas que…

Dans son article « Les douces violences, dans la petite enfance…mais pas que… », Sandrine S Comme C revient aussi bien sur celles de l’enfance que dans le domaine des soins médicaux.

«  Dans les douces violences « il n’y a pas d’intention de faire mal à l’enfant. Il n’y a pas de préméditation et chacun reste persuadé que c’est pour le bien de celui-ci »

Sandrine S comme C effectue ensuite un parallèle avec la relation patient/soignant et insiste sur la nécessité de rétablir, dans certaines situations, « un rapport humain entre patients et soignants ».

Je vois les plus sceptiques d’entre vous, qui me diront : « c’est bien joli tout ça, on n’est pas chez les Bisounours, le vrai souci, c’est qu’il n’y a plus d’autorité…. ». Alors, voilà :

Si vous pensez qu’il faut rétablir l’autorité (et que vous êtes encore là à me lire !), Sandrine S comme C s’est intéressée à ce sujet dans un second article « Faut-il rétablir l’autorité ? ».

Dans cet article, elle revient sur l’ouvrage de Thomas Gordon « Eduquer sans punir » en décrivant la notion de discipline telle qu’elle est utilisée dans les méthodes « classiques » et la notion d’auto-discipline en illustrant cela par des extraits de l’ouvrage de Gordon.

«  Or la plupart des parents et des enseignants croient que les enfants apprendront à se maîtriser s’ils leur imposent une contrainte extérieure »

«  Des observations quotidiennes nous révèlent que l’autodiscipline ne s’acquiert pas de cette façon […] Lorsque les parents dominateurs ont le dos tourné, les jeunes se maitrisent habituellement très peu. »

Sandrine S comme C décrit ensuite les différente formes d’autorité et du respect en arrivant à la conclusion qu’il y a deux « options » qui se dessinent de cet ouvrage :

Discipliner/imposer/autorité de pouvoir/peur

ou

Auto-discipline/apprendre/autorité d’influence/admiration

Laquelle préférez-vous ?

Pour ceux qui ont envie de me taper à la fin de ce débrief, j’aimerai vous parler de M. Marshall B. Rosenberg qui nous a quittés le 7 février dernier. C’est le fondateur de la CNV (la Communication Non Violente).

En voici les étapes :

Etapes de la CNV (source Wikipedia)

Etapes de la CNV (source Wikipedia)

 

MajorMarmotte