Grâce à la bibliothèque volante des VI, j’ai le plaisir de te présenter ce petit livret de fiches, support pour l’apprentissage du langage des signes.

Rappelons d’abord que le langage des signes semble bien adapté aux jeunes enfants, qu’ils soient sourds ou entendants, muets ou pas. Pourquoi ? Parce que le tout petit acquiert un bon usage de ses mains bien avant de savoir parler. Les signes pourraient donc lui permettre de communiquer avant de savoir le faire par la voix.

Il existe pour cela des livres, des sites internet, des ateliers, et des supports pour apprendre en s’amusant, comme ce livret de Kestumdis.

Les fiches sont reliées par un joli ruban

Il se compose de 35 fiches signe, avec recto un dessin, verso le signe correspondant, et une fiche avec la comptine de l’escargot. (Mais si, tu connais : petit escargot  porte sur son dos… Non ? Ce n’est pas grave, il y a la partition sur la fiche)

J’ai ouvert au hasard et je suis tombée sur les gâteaux, mince alors :D

Facile non ?

Un signe par fiche donc, un pense bête utile qui permet de retrouver rapidement les mots qu’on aurait appris en atelier par exemple.

Il est facile d’enlever le ruban si on souhaite avoir des fiches volantes. Ce sont des feuilles cartonnées assez fines, à ne pas mettre entre les toutes petites mains qui ont tellement tendance à porter à la bouche ;)

D’où une légère interrogation sur l’utilité d’un support dont le graphisme s’adresse clairement à un public jeune : à partir de quel âge un enfant peut-il utiliser un dessin comme mémo ? Quand est-il capable de reconnaître ce qui est représenté sur le dessin pour le transposer ? De regarder un côté de la fiche, reconnaître le gâteau, retourner, reconnaître le signe ? Ou tendre la carte pour dire ce qu’il veut ?

Il est probable que ces fiches soient utilisées à la base pour des enfants ayant des problèmes de langage ou d’audition, des enfants qui ont la maturité nécessaire pour les utiliser et qui en ont fortement besoin dans leur quotidien.

Ceci dit, peu importe le graphisme, c’est un support pratique et ludique pour les parents de bébés signeurs, ou pour les plus grands de la famille qui pourraient ainsi s’investir dans l’apprentissage du plus petit avec ces quelques mots de base.

Car s’investir, c’est indispensable pour la réussite de cette entreprise. L’apprentissage en lui-même n’est pas très complexe. La plupart des signes semblent logiques une fois qu’on les connaît. Par exemple, boire se signe du point serré, pouce tendu allant vers la bouche. Mais il est indispensable d’être assidu pour que l’enfant fasse la relation et apprenne à mimer le signe. Ce qui est notre point noir et celui de plusieurs de mes camarades d’ateliers de signe !

Et pourtant ça vaut le coup, à un âge où l’enfant commence à s’autonomiser, à vouloir communiquer, à souhaiter une chose plutôt qu’une autre, c’est un soulagement de le voir signer « lait » quand on lui donne sa tasse d’eau, plutôt que de chercher dans les cris !

Et toi, tu signes ?

Vaallos.