Sachez-le, d’après Version Fémina (numéro du 9 au 15 avril) il n’existe que deux seuls et uniques modèles de mères : les indignes et les parfaites. Si si… Et toi, t’appartiens à quel clan?

Parce qu’attention, les « mamunistes » n’aiment pas les « indignes » et réciproquement. Alors, choisis ton camp, camarde. Il ne peut exister autre chose que  » c’est mères sûres d’elles qui entendent imposer leur modèle éducatif et s’offusquent quand on n’applique pas leurs préceptesc » propos relévés chez Marlène Shiappa par la journaliste.

Mais de qui parlent-t-elles? Qui sont ces mères si sûres d’elles? Les mères indignes seraient-elles pas des workings girls qui n’assument pas? Et les mamunistes, des mères au foyer qui rêvent de retrouver le chemin du bureau?

Comme on le dit souvent, les extrêmes se rencontrent…

Je suis assez d’accord avec l’affirmation de Marlène Shiappa :  » la course à la bonne mère est le meilleur allié de la domination masculine« 

Et c’est bien là que le bas blesse. En continuant à longueur d’articles et de blogs à monter les préjugés sur les mamans les uns contres les autres, le débat devient stérile, et les femmes passent encore et toujours pour des hystériques.

Moi je suis ni une mère indigne en laissant mon fils à la crèche pour aller travailler, ni une mamuniste en l’ayant pourtant allaité neuf mois.

Je crois qu’il existe autant de mamans qu’il y a de femmes.

Et je voudrais profité de ce nouveau vendredi intello pour demander à tous les neurones un droit de réponse à cet article ( pas à Marlène, j’aime bien son blog) : chez les neurones, il y a celles qui on accouché à la maison et celles qui on pris l’option péridurale. Celles qui travaillent et celles qui sont « à la maison ». Celles qui allaitent et celles qui donnent le biberon avec amour. et ce ne sont pas toutes les mêmes. Celles qui sont enceintes et celles qui aimeraient l’être.

Mais la richesse de nos échanges vient de nos différences et du profond respect que nous avons toutes les unes pour les autres. Nous échangeons nos expériences, certes, mais surtout nos questions, nos interrogations.

Nous ne sommes ni parfaites, ni indignes, simplement des femmes qui n’imposons rien, qui échangeons.

Alors, FAISONS PART DE NOTRE RICHESSE NÉE DE NOS DIFFÉRENCES. et m**** aux clichés!

Muuuum