Quand j’ai lu « Utiliser des couches avec modération ? » dans l’écolo-mag de mars-avril, j’ai eu envie de vous en parler. Je n’ai pas d’enfants mais j’aime l’idée des couches lavables pour le côté écologique alors le titre de l’article m’a interpellé : qu’est ce qui peut permettre d’utiliser moins de couches? L’hygiène naturelle infantile.
J’en avais vaguement entendu parler comme un des thèmes possibles du maternage mais je ne savais pas exactement de quoi il s’agissait.

 » C’est le fait de se mettre à l’écoute des besoins d’élimination de son bébé, et donc de lui proposer de faire ses besoins au-dessus d’un pot, des toilettes, ou tout autre endroit adapté. « 

J’avoue que ça me parait un peu délicat. D’accord, l’enfant – même bébé – exprime ses besoins mais est-ce que le parent comprend ? J’imagine que ce n’est pas toujours le cas.

 » Pour le parent, c’est aussi la fin de la corvée du nettoyage de fesses pleines de selles, d’autant plus que les selles sont généralement ce que les parents arrivent le plus souvent à repérer : les « accidents » de selles sont donc souvent rares. Pour les parents comme l’enfant, ce sont enfin des érythèmes fessiers évités. « 

C’est vrai que vu comme ça, c’est intéressant.

L’article propose de s’y mettre en été, il fait chaud donc pas de souci pour laisser bébé fesses à l’air. On a le choix aussi de mettre des couches entre les « propositions » – moments ou on mettra bébé au dessus du pot/wc – et de le faire jour et nuit ou juste le jour. Il semble que les enfants avec qui on pratique la HNI la nuit arrêtent plus tôt d’avoir besoin la nuit (aussi).

Il peut y avoir des périodes où ça ne marche plus. Pas de panique, c’est peut être juste que l’enfant est concentré sur un autre apprentissage.

Je trouve l’idée intéressante, peut être à faire quand disponible – en vacance l’été par exemple – pas seulement pour diminuer l’utilisation des couches mais aussi peut être pour accompagner l’enfant vers l’autonomie sans couches d’une nouvelle manière (que le traditionnel pot).

Marie Wolf