A la rentrée de septembre 2004 a été appliquée la loi souvent méconnue du 15 mars 2004. Le principe évoqué dans cette loi est la laïcité, c’est-à-dire la « séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse » (Wikipédia).

 

Au nom du principe de laïcité, “dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit”. (Premier alinéa de l‘article L141-5-1 du Code de l’éducation.)

Dans un établissement scolaire, on ne peut donc porter ni kippas, grandes croix ou foulards islamiques qui expriment manifestement une appartenance religieuse. Parce qu’à l’école, pour pouvoir travailler ensemble, en commun malgré nos différences, il faut mettre de côté nos appartenances religieuses.

Le principe de laïcité est  inscrit dans le règlement intérieur, signé par les enfants et leurs parents et doit donc être respecté sous peine de sanctions. Comme pour toute faute, “le règlement intérieur rappelle que la mise en œuvre d’une procédure disciplinaire est précédée d’un dialogue avec l’élève”. (Second alinéa de l’article L141-5-1 du Code de l’éducation.)

Cependant, la loi n’interdit pas l’étude des religions à l’école. Comme le rappelle G. Wartelot (Délégué Flash, SCEREN/CRDP de l’académie de Grenoble, 2006), « Les religions et les faits religieux seront un moment rencontrés, dans les cours d’histoire, de français, mais sous l’angle de la connaissance du monde et de la culture. »
En effet, en français, en sixième, par exemple, on étudie les textes fondateurs de notre culture gréco-latine et judéo-chrétienne et la Bible en fait partie. En cinquième, en histoire, le programme prévoit l’étude de la naissance de l’islam : la conquête, les premiers empires, les récits de la tradition islamique, l’extension, la diversité culturelle et religieuse de l’islam.

Ainsi, la loi sur la laïcité à l’école aura 8 ans dans quelques jours. Mais cette loi n’est pas toujours comprise, voire pas encore acquise, ni par les adultes, ni par les enfants.

Je vous invite à aller lire quelques extraits de mon expérience personnelle, ici.

Et vous, qu’en pensez-vous?