Voici un extrait d’un article que j’ai trouvé sur ce blog de psy, qui aborde le sujet parfois douloureux des retrouvailles en famille, et des souvenirs heureux et pénibles que tout cela ravive.

Avant d’avoir mes filles, quand j’étais alors jeune adulte, je me souviens des fêtes de Noël comme d’un passage obligé, une rengaine, qui ressemblait plus à une formalité prescrite par la société : « Sois heureux ce jour-là !» plutôt qu’à une vraie joie spontanée. Et effectivement, ces retrouvailles n’étaient pas toujours un pur moment de bonheur pour moi (j’espère qu’aucun membre de ma famille ne lit ce billet …).

« Les fêtes de Noël se dessinent déjà à l’horizon immédiat, et nous sommes heureux à l’idée de revoir nos proches. Mais en même temps, notre psychisme réactive parfois, tous les “comptes mal réglés”. Nous sommes “construits” ainsi. Quoi que nous fassions, notre psyché à cette fâcheuse tendance à ne retenir que les loupés. Notre inconscient garde nos manques, nos peurs, nos reproches ou tout ce que nous n’avons pas eu…ou su demander. Et lors de ces retrouvailles, passée la joie des premiers contacts, bises ou claques dans le dos, les blessures non pansées mais bien pensées depuis notre plus tendre enfance rejaillissent en brouhaha ingérable dans notre esprit. »

La seule façon de tenir, c’est vraiment d’imaginer et d’observer la joie de nos enfants à la découverte des cadeaux, de ce qu’ils souhaitaient ou des surprises. Les aider à déballer, construire, les regarder jouer. Même si on entend pour la douzième fois la bonne grosse blague sexiste de Tonton Hugues, ce soir là, on tient le coup (ou pas ;)).

« Qui n’a pas entendu les phrases fatidiques : “Oh non ! Tu ne peux pas nous faire ça ! Tout le monde sera là, il ne manquera que toi ! Allez, fais un effort et viens ! »

Qui a ce courage d’échapper à tout ça, à ces obligations familiales ? Pas moi … sauf l’année dernière, alors que je n’avais pas mes filles avec moi pour la première fois le soir de Noël, divorce oblige, et que j’ai refusé toutes les propositions de soirée en famille, pour faire un théâtre resto avec mon chéri ! Noël sans les enfants, ce ne pouvait pas être Noël.

Je tiens à préciser que je cite cet article parce que j’y ai trouvé des propos intéressants, mais en aucun cas je ne cautionne le contenu du reste du blog, et les propositions qui y sont faites.

Elodie, du blog Conseils Educatifs